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Gala des Écoles du XXIe siècle 2017 – Le programme

L’École de Danse de l’Opéra de Paris fête en 2017 les 40 ans de son spectacle annuel. Pour marquer cet événement, en plus des représentations habituelle, l’école de Nanterre propose un Gala des Écoles du XXIe siècle, le vendredi 7 avril au Palais Garnier. Le principe ? Inviter des Petits rats du monde entier, élèves de grandes écoles de danse internationales, et partager le temps d’une soirée la scène de l’Opéra de Paris. Une façon de montrer aussi toute la diversité de la danse classique, les différentes écoles et méthodes qui perdurent, travers ses futur.e.s danseur.se.s professionnel.le.s. Cet initiative existe dans plusieurs écoles à l’étranger. À l’Opéra de Paris, le premier Gala des Écoles du XXIe siècle a eu lieu en 2013, pour le Tricentenaire de l’école française de danse. Une belle idée de le reprendre en 2017, 

Raymonda de Rudolf Noureev – École de Danse de l’Opéra de Paris

Les écoles invitées

Sept écoles de danse sont invitées pour ce Gala 2017 des Écoles du XXIe siècle : l’Académie Vaganova, la Royal Danish Ballet School, la Royal Ballet School de Londres, la San Francisco Ballet School, la Canada’s National Ballet School, la John Cranko Schule Stuttgarter Ballett et la Ballettschule des Hamburg Ballett. Les trois premières représentent des écoles de danse bien spécifiques et historiques, comme peut l’être l’École de Danse de l’Opéra de Paris. Les deux suivantes sont plus internationales. Les deux dernières sont marquées par deux grands chorégraphes néo-classiques, même si les artistes qu’elles forment sont ensuite engagé.e.s un peu partout. Seule manque une école de danse purement balanchinienne, comme l’American Ballet School, qui a ses représentations annuelles au même moment.

 

Le programme

Chaque école vient avec quelques élèves pour présenter une pièce emblématique de son répertoire. 

Raymonda, acte III de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa – École de Danse de l’Opéra de Paris. Le spectacle démarre donc avec un hommage à Rudolf Noureev, mais aussi à Marius Petipa, point de départ de la danse classique aujourd’hui. 

A Spell on you de Marco Goecke – John Cranko Schule Stuttgarter Ballett.

Concerto, Pas de deux de Kenneth MacMillan – Royal Ballet School de Londres, un ballet d’un chorégraphe emblématique de la danse anglaise.

Panorama de Myles Thatcher (création) – San Francisco Ballet School. 

Bach Suite II de John Neumeier – Ballettschule des Hamburg Ballett. L’école du Ballet de Hambourg ne pouvait venir avec autre chose qu’un ballet de John Neumeier, fondateur de l’institution comme de la compagnie. Un extrait de ce ballet était proposé comme variation contemporaine au dernier Prix de Lausanne.

Le Lac des cygnes de Iouri Grigorovitch d’après Marius Petipa, le pas de deux du Cygne noir – Académie Vaganova. L’école de Saint-Pétersbourg présente un extrait du ballet emblématique de sa compagnie, le Mariinsky. Si Iouri Grigorovitch est aujourd’hui plus associé au Bolchoï – qu’il a longtemps dirigé – c’est au Mariinsky qu’il a démarré sa carrière. 

Chalkboard Memories de Demis Volpe (extraits) – Canada’s National Ballet School.

Abdallah d’August Bournonville, pas de quatre de l’acte I – Royal Danish Ballet School. L’institution vient bien sûr avec le maître de l’école de danse danoise, August Bournonville. Abdallah est un ballet orientalisant, inconnu en France, un choix intéressant pour ce gala. 

The Vertiginous Thrill of Exactitude de William Forsythe – École de Danse de l’Opéra de Paris. Honneur aux invitants, l’école de Nanterre termine ce gala, avec cette fois-ci un bel exemple de la danse contemporaine inspirée par les grands maîtres de la danse classique, et présent dans la plupart des compagnies représentées par les différentes écoles invitées. 

Le Gala se clôture avec le Défilé de l’École de Danse de l’Opéra et des écoles invitées. Le principe est le même que pour le Défilé du Ballet, sauf qu’il se fait sur une musique de Mendelssohn (et non de Berlioz). 

The Vertiginous Thrill of Exactitude de William Forsythe – École de Danse de l’Opéra de Paris

 

Commentaires (2)

  • Elisabeth

    C’est rare d’avoir une telle ambiance à Garnier !
    Merci à tous ces danseurs à l’aube d’éclore et un grand bravo tout particulièrement à l’académie Vaganova.

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  • Barbat

    Tout est magnifique ! Quelle belle école !

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