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Saison 2016-2017 – Les Ballets de Monte-Carlo

Alors que les théâtres se pressent pour annoncer leur nouvelle saison, les Ballets de Monte-Carlo, dirigés par Jean-Christophe Maillot, prennent leur temps pour préparer leur programme. La saison à Monaco n’a ainsi été complètement annoncée que depuis quelques semaines. Et la saison s’annonce riche une fois de plus, entre des reprises avec une invitée de luxe, des créations et de belles compagnies invitées. Le tout ponctué d’Imprévus (répétition en public) et de rencontres. Petit tour de la saison danse monégasque 2016-2017.

 

Extremalism – Le corps en révolte d’Emio Greco & Pieter C. Scholten par le Ballet de Marseille

Le voisin Ballet de Marseille ouvre la saison des spectacles de danse avec Extremalism – Le corps en révolte de leurs directeurs d’Emio Greco & Pieter C. Scholten. Quelle est la réponse de l’humanité à la crise d’aujourd’hui ? Comment réagit un corps dans une situation extrême ? Comment survit-il dans un environnement minimal ? Les deux chorégraphes tentent de répondre à ces questions en retournant aux qualités intrinsèques de leurs premières productions. Extremalism : extrême, parce qu’ils explorent les possibilités du corps en mouvement, la scénographie et l’éclairage dans leurs moindres retranchements. Minimalisme : car cette exploration vise à retrouver l’essence même du geste et la simplicité face à d’immenses questionnements.

Le 10 décembre 2016 à l’Opéra de Monte-Carlo

Monchichi de Wang Ramirez

La pièce fondatrice du duo Wang Ramirez dresse le portrait d’une nouvelle génération urbaine, mobile et interculturelle. SébastienRamirez, français aux origines espagnoles croise les chemins chorégraphiques de Honji Wang, née à Francfort de parents coréens. Dans ce monde ouvert sur le monde, chacun peut être une recomposition culturelle aux origines mélangées. Honji amène la souplesse et la musicalité d’un héritage asiatique au sujet du corps et du mouvement, et Sébastien toute sa vivacité méditerranéenne. Ensemble, ils abordent Monchichi comme ils construisent leur vie partagée – dans l’équilibre parfait entre le masculin et le féminin.

Le 11 décembre 2016 au Théâtre des Variétés

Moeder de Peeping Tom

Après le succès de Vader, Peeping Tom continue d’explorer sa mémoire avec Moeder, deuxième volet d’une trilogie qui se terminera en 2018 avec le logiquement appelé Kinderen. Le chorégraphe travaille ici sur la figure de la mère, entre tendresse et ironie à l’image de son univers chorégraphique. Les spectacles de Peeping Tom sont toujours inclassables, étranges et drôles à la fois. Un monde à part.

Le 12 décembre 2016 au Grimaldi Forum

 

Deep Dish de Chris Haring et Michel Blazy

Un dîner se transforme en un parcours aventureux à travers les dimensions des macrocosmes et des microcosmes. Les images diffusées en direct par une caméra portative, mises en scène par les interprètes, mènent vers des mondes parallèles bizarres d’objets organiques. Les méthodes de tournage, conjuguées aux contorsions acoustiques, évoquent les métaphores des jardins baroques, des plaisirs terrestres et de leur disparition inévitable. Une société, mue par le désir et la curiosité, qui célèbre avec extravagance, mais aussi cynisme, sa propre éphémérité dans les dimensions multiples de la réalité, projetée sur un grand écran.

Le 13 décembre 2016 à l’Opéra de Monte-Carlo

 

OCD Love de Sharon Eyal et Gai Behar par la Dance Company L-E-V

La compagnie israélienne propose une nouvelle création. OCD Love parle… d’amour évidemment. L’amour qui échoue toujours, ou des amoureux qui ne se rencontrent jamais. En décalage. Comme une personne qui se couche au moment où l’autre se lève. Comme une chose pleine et intacte, mais criblée de trous. Cette œuvre porte sur les trous.

Le 14 décembre 2016 au Grimaldi Forum

 

Une création de Jean-Christophe Maillot par les Ballets de Monte-Carlo

On parle d’amour aussi pour cette nouvelle création de Jean-Christophe Maillot, où féminité, masculinité et éternelles tentatives d’apprivoisement tiennent une place centrale. Les courbes, les lignes, les mains, les pointes sont ici au service d’une danse sensuelle et envoûtante.

Du 16 au 18 décembre 2016 à l’Opéra de Monte-Carlo

 

Confidences par le Patin libre

Le Patin libre fait partie des grosses découvertes de la saison dernière avec leur spectacle Vertical Influences. Cette troupe de danse sur glace – au premier sens du terme, étonne par sa nouvelle recherche du mouvement. Confidences raconte justement son histoire, celle de quelques patineurs artistiques rebelles qui décident d’abandonner les paillettes et les stéréotypes pour développer un art de la glisse actuel et légitime. Des pirouettes strass de leurs débuts jusqu’à la contemporanéité acclamée de leurs toutes dernières créations, les extraits du répertoire de cette troupe canadienne prouvent que, oui, le patinage peut être vraiment artistique.

Le 18 décembre 2016 Patinoire du Port Hercules

Le Patin Libre

Le Patin Libre

Danza Contemporanea de Cuba

Moins connu que le Ballet de Cuba classique, la Danza Contemporanea de Cuba n’en est pas moins passionnante, montrant que la danse contemporaine existe aussi à Cuba. La troupe présente trois pièces : El Cristal de Julio César Iglesias, Reversible d’Annabelle López Ochoa et Mambo 3XXI de George Céspedes.

Les 20 et 21 décembre à l’Opéra de Monte-Carlo

La Belle de Jean-Christophe Maillot par les Ballets de Monte-Carlo

Pour les Fêtes, les Ballets de Monte-Carlo reprennent La Belle de Jean-Christophe Maillot. Une version différente de la création. “J’ai envie de retravailler ce ballet, retravailler les costumes, la production, affiner l’écriture“, expliquait le chorégraphe il y a quelques mois sur Danses avec la plume. Cerise sur le gâteau, l’Étoile russe Olga Smirnova dansera le rôle principal sur quelques dates.

Du 28 décembre 2016 au 3 janvier 2017 au Grimaldi Forum

Bernice Coppieters - La Belle

La Belle de Jean-Christophe Maillot (avec Bernice Coppieters)

Soirée Marie Chouinard – Natalia Horecna

La création a toujours été une part importante des Ballets de Monte-Carlo, que ce soit de Jean-Christophe Maillot ou de chorégraphes extérieurs. Place ici à deux créations – et par deux chorégraphes femmes, ce qui est rare. Figure de la danse au Canada, Marie Chouinard vient à Monaco créer pour la première fois pour une autre compagnie que la sienne. Natalia Horecna est déjà venue en 2015 à Monaco, cette seconde création sera pour l’artiste slovaque l’occasion de retrouver ces danseurs qu’elle affectionne tant et qui lui permettent d’incarner son monde chorégraphique si fantasque.

Du 27 au 30 avril 2017 au Grimaldi Forum

 

Gala de l’Académie Princesse Grace

L’Académie Princesse Grace est devenue en quelques années l’une des meilleures écoles de danse classique d’Europe, avec 100 % de ses élèves trouvant un contrat à la fin de leurs études. Son spectacle de fin d’année est donc un événement incontournable. Les élèves présenteront devant le public leur travail de l’année, autour du répertoire classique, contemporain ou de créations personnelles.

Les 24 et 25 juin 2017 à l’Opéra de Monte-Carlo

 

Soirée Sidi Larbi Cherkaoui – Jeroen Verbruggen

Deux créations pour finir la saison, de la part de chorégraphes que les Ballets de Monte-Carlo connaissent bien. D’abord Sidi Larbi Cherkaoui, dont la première pièce avec la compagnie monégasque remonte à 10 ans. Puis Jeroen Verbruggen, jeune chorégraphe à l’univers exentrique qui a fait sa carrière de danseur à Monaco. Une soirée à surprises.

Du 19 au 22 juillet 2017 à l’Opéra de Monte-Carlo

 

Toutes les informations pratiques sont à retrouver sur le site des Ballets de Monte-Carlo.

 

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