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Suresnes cités danse fête ses 25 ans – 6 janvier au 5 février

Suresnes cités danse fête ses 25 ans ! Une belle réussite pour ce festival qui s’est, au fil des années, installé comme l’une des référence pour la danse hip hop. Chaque année, les grands chorégraphes du genre et les jeunes talents se retrouvent au Théâtre Jean Vilar de Suresnes pour un mois de danse hip hop, sous toutes ses formes. La 25e édition, qui se tient du 6 janvier au 5 février, ne pouvait être que brillante et protéiforme (à défaut de laisser beaucoup de places aux femmes chorégraphes). Créations, relectures, soirée anniversaire… Présentation du programme avec les chorégraphes.

Suresnes cités danse 2017

 

Dakhla d’Abou Lagraa – Du 12 au 16 janvier (création)

Danseur contemporain ou hip hop, Abou Lagraa est à la croisée des danses. Cette pièce les mélange d’ailleurs, faisant appel à deux hip-hopeurs et deux danseurs contemporains de sa compagnie La Baraka. “Il s’agit surtout de retrouver joie et plaisir“, raconte-t-il. “J’ai utilisé les danseurs comme ils sont, et ils sont très virtuose“. Le mélange, “un voyage culturel” comme il le décrit, passe aussi par la musique, mélange de sons des années 1980, Prince,ou des parties arabo-andalouses. 

 

Scandale de Pierre Rigal – Du 14 au 17 janvier (création)

Chorégraphe, performer, danseur, circassien… Pierre Rigal a toutes les casquettes. Et ses pièces n’en finissent plus d’interpeller. Habitué de Suresnes cités danse, il y a déjà créé deux pièces : Asphalte et Standards. Cette création Scandale part plutôt du verbe scander, “pour faire entendre les respirations, les voix, les rires“, explique Pierre Rigal. Les mots d’amour ou onomatopées de révolte deviennent les supports d’une chorégraphie proche de la transe. 

 

Rouge de Mickaël Le Mer – Les 19 et 20 janvier

Pourquoi Rouge ? “Jusqu’à mes 10 ans, tout était rouge, du canapé à la moquette“, raconte le chorégraphe. “Avec ces souvenirs, j’ai fabriqué d’autres souvenirs“. Le hip hop est rouge pour Mickaël Le Mer, comme la passion et l’intensité du spectacle, même si paradoxalement cette couleur est absente de la scène. “On ne la voit pas mais on la ressent“, précise-t-il. 

 

Street Dance Club d’Andrew Skeels – Du 27 au 29 janvier

Street Dance Club a été la première commande de Suresnes cités danse à Andrew Skeels. Danser l’espoir et le bonheur des rencontres, comme remède à la ségrégation raciale et la violence du monde. Célébrer un genre, la dance club, nourri de l’immense vitalité d’un jazz alors en plein essor. Evoquer, plus que reconstituer.

Street Dance Club d’Andrew Skeels

Soirée mixte Du baroque et du rock – Du 21 au 24 janvier (création)

Mélange des genres là-encore, avec du hip hop se fondant dans la musique baroque (Vivaldi) ou rock (Jimmy Hendrix). Place d’abord à Fleeting d’Andrew Skeels, qui se glisse dans les ornementations baroques pour dessiner les pleins et les déliés d’une danse obsédée par la tension, le relâchement, le flow et le contact. Puis Rock It Daddy de Mickaël Le Mer, où six interprètes de break acrobatique proposent une danse survoltée et exubérante sur les guitares de l’histoire du rock.

 

Les Forains d’Anthony Égéa – Les 31 janvier et 1er février

Les Forains de Roland Petit remanié à la sauce hip hop, ça vous dit ? Anthony Égéa relève le pari grâce à un superbe remix de la partition originale, beaucoup d’inventivité et une façon bien à lui de transposer ses forains de village dans une sorte de bar branché d’aujourd’hui. Une revisite séduisante. 

Les Forains d’Anthony Égéa

L’Oiseau de feu de Farid Berki – Du 3 au 5 février

Après avoir mis en scène la soirée d’ouverture, Farid Berki revient avec une relecture de L’Oiseau de feu. Le chorégraphe hip hop n’en ai pas à son coup d’essai pour reprendre le répertoire des Ballets russes, il s’est déjà penché sur Petrouchka ou Le Sacre du Printemps. Son Oiseau de feu a été créé en 2015 pour les vingt ans de sa compagnie Melting Spot. Le danseur de rue autodidacte n’a cessé de croiser les disciplines et de “sortir du chacun chez soi“. 

 

Cités danse connexion #1, #2 et #3 – Du 21 janvier au 5 février

Les Cités danse connexion sont des programmes réservés aux jeunes talents et/ou à des rencontres de chorégraphes venant de styles différents. La première regroupe Basic d’Ousmane “Baba” Sy, Tandem de John Degois (création) et Réversible de Bouziane Bouteldja. La deuxième propose Soi de Si’mhamed Benhalima et et Kevin Mischel (création) et Iskio de Johanna Faye et Saïdo Lehlouh. Le coup de coeur de Danses avec la plume va cependant à la troisième, entre l’irrésistiblement drôle Ma class’ hip hop de Céline Lefèvre et Carte blanche de la jeune et talentueuse Jann Gallois

Céline Lefèvre – Ma class’ hip hop

Soirée anniversaire coordonnée par Farid Berki – Du 6 au 8 janvier

25 bougies = 25 danseurs et danseuses sur scène ! Le projet de Farid Berki n’est pas de faire une création, mais de réunir “quatre générations d’interprètes et chorégraphes qui ont fait ce festival“, autour du “plaisir de danser“. À chacun.e de proposer une citation, un hommage ou la réinvention d’une pièce donnée depuis 25 ans à Suresnes cités danse. 

 

Infos pratiques

Horaires, réservations, rencontres, etc sont à retrouver sur le site de Suresnes cités danse. Pour rappel, il existe une navette gratuite depuis-pour Paris chaque jour de représentation.

 

Commentaires (2)

  • Céline

    Qui est la danseuse sur l’affiche?

    Répondre

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