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Benjamin Millepied : ses idées pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Depuis sa nomination de Directeur de la Danse de l’Opéra de Paris il y a plus d’un an, Benjamin Millepied n’avait pas dit grand-chose. Ou plutôt si, il avait donné bons nombres d’interviews, mais en y multipliant les phrases politiquement correctes enrobées d’un grand flou artistique sur ses projets. Volonté de réserve ou encore méconnaissance de sa tâche ? Il faut dire aussi que les relations avec l’actuelle direction n’ont pas été des plus harmonieuses, et le chorégraphe a dû attendre 10 mois avant de rencontrer ses futur-e-s danseurs et danseuses.

Mais depuis cinq semaines, Benjamin Millepied est immergé à l’Opéra de Paris pour la création de son ballet Daphnis et Chloé. À la veille de la première, il a donné une longue interview au Figaro, où il explique enfin sa vision des  choses. Ils voulaient du changement, ils en auront !, conclut le futur directeur. Débrief.

Benjamin Millepied au Palais Garnier

Benjamin Millepied au Palais Garnier

La façon de se comporter avec les artistes

Ce n’est pas en jouant le dragon qu’on obtient ce que l’on veut des gens (…) Je réfléchis aux professeurs, aux chorégraphes, aux maîtres de ballet que je peux inviter pour que chaque moment qu’ils passent sur scène soit un moment de plaisir. Et je suis respecté (…) Je veux supprimer le règlement du Ballet de l’Opéra de Paris qui fait obligation aux danseurs de venir prendre la classe chaque jour. S’ils ne viennent pas, ils perdent des points. On fait ce métier par passion. Je ne veux pas que les danseurs pointent en allant aux cours, mais qu’ils y soient corps et âme“.

Il y a un problème à l’Opéra de Paris : l’infantilisation (ce dont parle implicitement Mathilde Froustey dans son interview à Pointe Magazine). Les danseurs et danseuses peuvent monter sur scène non en ayant peur du public, mais en craignant la coulisse, les engueulades de la direction à peine sortie de scène. Et danser pour faire plaisir à sa direction, ce n’est pas forcément la méthode la plus efficace. La première phrase de Benjamin Millepied est là-dessus assez symbolique, avec l’envie visible de revenir à un climat plus apaisé (climat très tendu aujourd’hui). Quant au cours, il s’agit de responsabiliser les danseurs : à chacun de se prendre en main, ce n’est pas une question de note.

 

La reconnaissance internationale

J’ai aussi envie qu’en plus de leur élégance, de la propreté de leur danse, ils deviennent plus virtuoses pour être plus compétitifs à l’international. J’ai bien regardé : je ne vois pas quel danseur extérieur je pourrais inviter à Paris. En revanche, j’ai envie pour ici d’étoiles qui veulent briller et puissent rivaliser à l’échelle mondiale. La carrière est si courte : ils doivent pouvoir travailler avec d’autres compagnies, se faire un nom à l’étranger, se montrer à New York“.

C’est un problème qu’évoquait Dorothée Gilbert sur Danses avec la plume : “Les danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris sont sous-médiatisé-e-s“. Beaucoup ont envie de se produire dans d’autres théâtres, mais ils y sont rarement autorisés. Cette réflexion devrait plaire à la plupart des Étoiles de la troupe, en mal de reconnaissance. Quant à la virtuosité, beaucoup de danseurs et danseuses le sont, mais n’ont pas forcément la possibilité de le montrer. “Ce qui compte, c’est le nom Opéra de Paris, pas le nom des danseurs”, répète-t-on au Palais Garnier. Jusqu’à éteindre certains talents. Le “dédain de la virtuosité” fait en effet partie des préceptes de l’école française, mais il a été un peu poussé à la caricature ces dernières années.

Quant aux danseurs extérieurs, je crois que le public aurait beaucoup d’idées sur quels artistes inviter ! Mais cette phrase ne doit pas forcément se prendre dans le sens “on arrête les guests” (déjà rares), plutôt sur le fait que les Étoiles de l’Opéra sont uniques en leur genre.

Dorothée Gilbert - La Sylphide

Dorothée Gilbert – La Sylphide

La communication

Je vais même réfléchir à des aspects administratifs, travailler sur l’image de la maison, envisager le développement du numérique“.

La communication, un gros point noir de l’Opéra de Paris. Mais une évolution commence déjà à se voir : des photos des répétitions et une bande-annonce de la soirée Balanchine/Millepied ont été mises en ligne. Cela reste toutefois un travail de longue haleine, qui demande le recrutement de professionnels des réseaux sociaux, qu’il n’y a pas aujourd’hui à l’Opéra de Paris. Et des recrutements pour la communication en ces temps de restrictions budgétaires, cela semble un peu utopiste. C’est aussi un état d’esprit à changer : les compagnies qui sont le plus tournées sur les réseaux sociaux sont celles qui font, dans la vraie vie, le plus de médiation culturelle. Ce dont aujourd’hui l’Opéra de Paris est loin.

 

Le style

Je crois pouvoir apporter une certaine sophistication héritée de l’approche du ballet par Balanchine, à savoir une musicalité, la connexion des pas les uns par rapport aux autres, cet art du pas de deux qu’on ne trouve pas dans l’école française et où je lis l’influence de Fred Astaire, avec cette grande fluidité qui permet d’être meilleur partenaire“.

Benjamin Millepied commence à se démarquer du “tout style français”. S’il admire visiblement la façon de danser de la troupe, il ne souhaite pas la laisser immuable, ce qui est plutôt intéressant. Et il frappe plutôt juste. La musicalité n’est pas forcément le grand fort de l’école française, même si plusieurs artistes démentent l’adage. Idem pour l’art du pas de deux, il n’y a plus beaucoup aujourd’hui d’excellent partenaire ou de couples véritablement emblématiques.

Nicolas Le Riche et Aurélie Dupont - Agon

Nicolas Le Riche et Aurélie Dupont – Agon

 

Le changement de rythme au quotidien

Il me semble très important de réaménager la vie du danseur et son mode de travail pour qu’il jouisse d’une meilleure qualité de vie artistique et créative. Je connais le nombre d’heures, le nombre de ballets qu’un danseur peut fournir dans une saison. Je ne veux pas qu’un danseur perde une année à ne rien faire: le temps passe trop vite (…) Le souci ne vient pas du nombre de spectacles ou du manque de temps ; c’est l’organisation qu’il faut revoir. Redécouper la journée et la programmation, selon la logique du corps“.

Un problème plus complexe qu’il n’y paraît. Un danseur et une danseuse de l’Opéra doit assure plusieurs “services” (des répétitions par jour), selon son grade. Et ne peut pas répéter n’importe quand. Un Sujet qui se voit confier un rôle d’Étoile ne pourra ainsi le répéter qu’en fin de journée, il serait sinon payé en plus. C’est un système assez complexe. Benjamin Millepied veut a priori faire des temps de répétition plus courts. Pour des séries plus courtes ? Il souhaite faire danser plus souvent les artistes, mais les scènes de Bastille et Garnier sont déjà bien bookées. C’est en tout cas une problématique intéressante.

Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann en répétition - La Belle au bois dormant

Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann en répétition – La Belle au bois dormant

Les blessures

J’aimerais aussi limiter le nombre de blessures. En découle une autre manière d’organiser la journée entre répétitions, physiologie et spectacle“.

Les blessures, le gros problème de l’Opéra de Paris ces dernières années, qui ont rendu catastrophiques certaines séries. Et qui soulève un autre problème que Benjamin Millepied n’aborde pas : l’équipe médicale. Ces dernières années, la plupart des grandes compagnies ont recruté un véritable staff spécialisé, avec médecin, kyné, nutritionniste…  Mais pas à Paris. Aujourd’hui, quand une danseuse se blesse, elle doit attendre trois semaines pour passer un IRM. Pour gagner du temps, des petites malignes appelaient même les services de radiologie, se faisant passer pour le médecin de l’Opéra et passer ainsi en priorité. Et quand certains se plaignent, “C’est comme ça depuis Louis XIV“, leur répond-on. L’École de Danse de l’Opéra de Paris a néanmoins franchi le cap d’un vrai environnement médical il y a une dizaine d’années, avec l’arrivée d’Élisabeth Platel.

 

La programmation

Il y aura toujours les grands ballets de Noureev, du moins les meilleurs (…) Le plus important, c’est l’art du ballet d’aujourd’hui : je veux amener des chorégraphes et voir ce qu’ils savent faire avec le vocabulaire classique. Il y aura du Balanchine et du Robbins pour stimuler la technique, et aussi des ballets d’aujourd’hui par Christopher Wheeldon ou Justin Peck, par exemple, qui sont un peu leurs héritiers. Je compte aussi continuer l’aventure commencée par Brigitte Lefèvre avec Anne Teresa De Keersmaeker et Pina Bausch“.

La programmation, un sujet sur lequel Benjamin Millepied reste encore flou, ne voulant rien dévoiler de sa première saison (dans deux ans). Les ballets de Noureev ne sont en tout cas pas sacro-saints pour lui. Si certaines productions sont formidables (Roméo et Juliette, La Bayadère), d’autres ont beaucoup moins bien vieilli (Cendrillon). L’idée des chorégraphes du XXIe siècle s’appuyant sur le langage classique semble définitivement sa priorité. Un point de vue intéressant, la question du renouvellement du répertoire se posant beaucoup à Paris.

Mais dommage, encore une fois, qu’il ne cite que des chorégraphes déjà dansées un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, toute troupe veut sa création de Wheeldon, Ratmansky ou Justin Peck. Faire comme toutes les autres compagnies du monde serait-il vraiment intéressant ? Surtout que la compagnie parisienne compte quelques chorégraphes qui pourraient exceller. Jean-Guillaume Bart ou Samuel Murez vont dans des directions très différentes, mais ils posent finalement la même question : comment faire un ballet d’aujourd’hui avec la technique académique.

Psyché d'Alexeï Ratmansky

Psyché d’Alexeï Ratmansky

L’École de Danse

J’ai un tel travail ici que je n’ai pas encore pu y aller, mais je projette d’y donner des cours plusieurs fois par an“.

Pas un sujet prioritaire visiblement, et c’est plutôt normal. L’École fonctionne bien et est toujours restée relativement indépendante dans son fonctionnement.

 

Les danseurs et danseuses

Je commence à faire les distributions des danseurs dans les œuvres programmées l’an prochain. J’ai besoin de les avoir en face de moi“.

Rien qu’à voir la bande-annonce de Daphnis et Chloé, on comprend tout de suite que François Alu et Léonore Baulac lui ont tapé dans l’oeil. Il sera vraiment intéressant de voir ses premières distributions, sûrement sur les ballets de Noël.

 

Le sujet évité : le Concours de promotion

Véritable institution sur quoi repose toute la hiérarchie, le Concours soulève toutefois bien des questions. Evolution, changement, ou carrément suppression ? Il doit avoir sur la question autant d’avis que de danseurs et danseuses. Une réflexion sur ce concours semble toutefois nécessaire, au vu de certaines aberrations dans ses résultats (sans lancer de troll).

 

Bilan

Finalement, Benjamin Millepied n’a pas vraiment parlé de sa programmation. La gestion de la compagnie est visiblement son plus gros chantier. Pour le public, cela ne se verra donc pas forcément, si ce n’est, et c’est bien sûr le plus important, sur scène. Car une troupe fatiguée, cela se voit. Tout comme une troupe surmotivée, cela se voit aussi.

Commentaires (16)

  • Marion

    Merci beaucoup pour cet intéressant compte rendu ! Tout cela semble bien prometteur. Il est heureux de voir que le futur directeur semble se soucier tout particulièrement du développement et du bien être des danseurs de la compagnie ; la répétition de Daphnis et Chloé qui s’est tenue à Bastille fin avril laissait en tout cas transparaître une proximité et une écoute mutuelle entre le chorégraphe et ses danseurs qui est sans doute susceptible de donner une nouvelle dynamique à l’Opéra, ce qui est très réjouissant.

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  • a.

    Amélie ! Merci ! Très intéressant ! L’interview du Figaro aussi, mais vous avez su mettre les choses au clair. Ah là là ! c’est tout de même avec une grande impatience qu’on attend de voir ce que cela donnera. Peut-être M. Froustey reviendra-t-elle par Millepied? Et peut-être en effet que L. Baulac connaitra une ascension plus rapide que prévue… 🙂 En tout cas, lire qu’un directeur va réfléchir à l’organisation de la journée du danseur, ça fait vraiment vraiment du bien !

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  • C’est en effet vraiment très intéressant, votre analyse et vos ajouts. Votre blog est d’une grande qualité-vous devez avoir de bons indicateurs et la chance pour vos lecteurs de connaitre les distributions un peu à l’avance. Bravo!

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  • Estelle

    Quel vent de fraicheur cette interview ! J’espère de tout coeur qu’il ne se transformera pas en une bise tiède.

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  • petitvoile

    @Amélie, vous exagérez franchement les propos de BM. Vous devriez éviter les bruits de couloirs….!!!

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  • Merci pour l’article! Peu de précisions mais je trouve que les grandes lignes y sont et il me semble que son diagnostic est vraiment bon. Mais je me demande comment il va pouvoir s’y prendre. Ces danseurs n’ont vraiment vraiment pas l’habitude d’être remis en question.

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  • Mano

    Bonjour,
    J’ai aussi lu le Figaroscope mercredi… puis ce we. Après l’interview des pages 6, 7 et 8, BM s’exprime plus loin (pages 24, 36, 28 et 30) et parle, entre autres, de son envie de collaboration avec Daft Punk pour l’Opéra de Paris ! J’ai faille passé à côté.
    D’autres pages parlent de sa rencontre avec Ariane Mouchkine, de Fred Astaire, et plein d’autres choses.
    Au final, nous avons le portrait assez complet d’une personnalité intéressante, avec un vrai regard, des choses à dires, assez différentes des discours classiques français.
    Bravo pour le blog !

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  • pierrette

    En tout cas ce n’est pas dans son Daphnis que “BM” amorce un changement! Un joli divertissement séduisant les foules déjà conquises, sans aucune recherche innovante, même à grand coup de milliers d’euros dépensés dans la scéno. Il faut aussi arrêter de dire qu’il fait du duo un élément central de sa recherche: c’est la plupart du temps le beau mec derrière la belle qui la fait tournoyer comme une plume, mine de rien, sans effort et forcément dans la grâce. Un peu comme il y a 50 ans, voir plus. Dès qu’il tente un passage au sol, misère! Même les plus bons danseurs semblent se casser leur cou trop raide. Et encore à jamais de la danse frontal, toujours du frontal ça ne changera pas (avec toujours en bonus du pseudo spectaculaire-émotionnel au sourire figé, avec style je suis faussement décontracté, j’assure tout, ou bien l’ai désabusé au choix) Pourvu que “BM” ait l’intelligence d’arrêter la chorégraphie, et se concentrer sur le reste, par exemple en dénichant de nouveaux vrais créateurs qui questionnent la relation entre le ballet et les corps d’aujourd’hui, des humains libérés (le sont-ils?) non plus utilisé uniquement comme un corps objet magnifié, mais aussi comme corps sujet, dans leur individu prit globalement, dans leur histoire leur monde intérieur, leur multiplicité. Il faut qu’il voit s’il ne l’a pas déjà vu l’oeuvre de J.Bel “Véronique Doisneau” cela ne peut être qu’une réflexion d’ouverture. Me trompe-je? Je me sens bien seule face aux autres commentaires doucereux, j’espère avoir quand même une petite place?

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  • petit voile

    Pierrette vous n’êtes pas seule! Ça n’est un secret pour personne, BM à été engagé pour le tiroir caisse Opéra de Paris comme cela se pratique dans toutes les compagnies aux USA. La valeur artistique et créative passe loin derrière. Sauf Balanchine au NYCB qui garde la qualité de son travail, le reste est plus que moyen voire franchement kitsch du moment que ça tourne et que ça saute. Le Daphnis de BM en est l’illustration….

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  • Armand

    @Petitvoile: oh non vous n’êtes pas seule, et si je suis plutôt enthousiaste sur la venue de BM et sa volonté de “faire bouger les choses”, j’ai été atterré par le manque de profondeur, d’originalité, de recherche de sa chorégraphie et par le “bluff” créé tout autour. Mais voilà, c’est le futur directeur, et il est de bon ton (surtout dans la blogosphère) d’oublier d’un coup tout recul critique pour se livrer à un léchage de bottes en bonne et due forme (sait-on jamais si il lit les articles!).
    Alors oui son “Daphnis” est “frais, léger, les danseurs sont contents” mais il y a des chorégraphes par centaines qui créent des choses “fraiches et légères” mais qui n’ont juste pas les moyens ou les contacts de les produirent sur la scène de l’opéra.

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    • a.

      je suis assez d’accord, sentiment d’une supercherie et chorégraphiquement la comparaison avec Balanchine fait mal…

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  • petit voile

    C’est exactement ça. En réalité personne n’est dupe, on ne peut pas dire que Millepied ait dans le métier une étiquette de chorégraphe. À ma connaissance aucune compagnie après test l’a d’ailleurs entré dans son répertoire. Danseurs et programmateurs ne se précipitaient pas non plus pour sa compagnie (Le Châtelet suffit de payer pour l’avoir.) …. Saura-t’il faire bouger l’administration de l’Opéra de Paris? À voir.

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    • a.

      Il n’est certes pas embauché comme chorégraphe, alors on peut peut-être seulement attendre de lui qu’il redonne une jeunesse au ballet de l’opéra, une vivacité – et peut-être que cela sera bien fait et suffisant! A voir…

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  • petit voile

    Tout à fait, et pour cela l’énergie US est bienvenue dans cette compagnie qui contient un nombre inégalé d’excellents danseurs. Allez savoir si c’est l’effet Millepied, la semaine dernière Aurélie Dupont en fin de carrière a envolé son Robbins avec une aura éblouissante et 6 tours en fin de fouettés pour la cerise sur le gâteau. Avouons qu’à ce niveau de qualité, c’est du plus que rare toutes compagnies confondues.

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  • Marie

    Bonjour je lis votre billet avec intérêt et suis un peu surprise par la partie “blessures” il me semble qu’il y a quelques années 2008-2013 si je ne me trompe il y a eu un médecin du travail avec la spécialité médecine du sport qui ne faisait pas attendre ses patients 3 semaines pour leur faire passer une IRM car il avait son réseau. Bon encore fallait il que les danseurs et danseuses viennent le voir plutôt qu’aller d’abord voir leur ostéo perso…bon après quand on est blessé c’est toujours trop long !
    merci encore pour cet article si instructif !

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