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Biennale de la Danse de Lyon 2023 – Nos dix incontournables (et leurs bonnes adresses gourmandes)

La Biennale de la Danse de Lyon, c’est 48 spectacles dans plus de 50 lieux. Avec 21 créations, de nombreux temps de rencontres et de pratique, un Défilé… Bref, trois semaines intenses de danse, du 9 au 30 septembre sur Lyon et sa région. Vers quoi se diriger dans cette programmation dense ? Notre sélection de dix spectacles et moments à ne pas manquer. Et comme nous sommes sur Lyon, capitale de la gastronomie, chaque choix est accompagné d’une bonne adresse gourmande, à tester avant ou après le spectacle.

La Biennale de la Danse 2023

Liberté Cathédrale de Boris Charmatz par Tanztheater Wuppertal Pina Bausch

Le pitch – C’est la grande création attendue de cette rentrée : la première pièce de Boris Charmatz pour le mythique Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, qu’il dirige depuis plusieurs mois. Architecture humaine, assemblée dansante, chantante et résonante, Liberté Cathédrale élargit l’idée et les images qui soutiennent cet édifice. Le tout dans les lieux uniques des Usines Fagor.

Infos pratiques – Aux Usines Fagor du vendredi 22 au dimanche 24 septembre à 21h30.

La bonne adresse – Ninkasi, la franchise lyonnaise pour d’inratables soirées burger-bière pré ou post-spectacle. L’adresse historique à Gerland est à 15 minutes à pied des Usines Fagor.

 

ART. 13 de Phia Ménard par la Compagnie Non Nova

Le pitch – Une création de Phia Ménard, c’est toujours un événement ! L’artiste protéiforme orchestre icu une rencontre-combat entre une femme et… un jardin à la Française. Partant de l’article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme le plus dénié – celui qui garantit à tous la liberté de circulation sur la Terre – c’est par le socle que Phia Ménard s’attaque au règne sanglant des frontières.

Infos pratiques – Au Théâtre des Célestins de Lyon du dimanche 17 au mardi 19 septembre à 19h ou 21h.

La bonne adresse – Phia Ménard est iconoclaste et avant-gardiste… Faîtes l’inverse pour un dîner pré ou post spectacles avec deux délicieuses adresses de tradition : Chez Abel le dimanche et lundi, La Mère Léa – dans sa version bouchon ou plus gastronomique – le mardi, à 5 minutes du Théâtre.

 

Nos matins intérieurs du Collectif Petit Travers

Le pitch – Les dix jongleur-se-s du Collectif Petit Travers, troupe circassienne lyonnaise, se mêlent aux quatre musiciens du Quatuor Debussy. Pour fonder ensemble une petite utopie où le collectif se forme depuis les différences et les singularités de chacun. Inventivité, poésie et étonnement devraient être de la partie de cette création attendue.

Infos pratiques – Au TNP de Villeurbanne le jeudi 14 et vendredi 15 septembre à 20h.

La bonne adresse – L’avenue Henri Barbusse qui mène au TNP, bordée des immeubles “Gratte-Ciel », est riche de petits cafés et restos. Dont la Maison Bettant, la boulangerie incontournable de Villeurbanne, avec une jolie terrasse ouverte jusqu’à 19h30. Pile le temps de se rendre tranquillement au Théâtre.

Nos matins intérieurs du Collectif Petit Travers

Le Grand Bal par la Compagnie Dyptik

Le pitch – Dix danseurs et danseuses venues des danses urbaines se lancent dans une grande fièvre chorégraphique et vibrante. Une manière de remettre en mouvement les corps immobilisés par la pandémie et les récentes crises. Une révolte des corps pour (re)trouver une énergie salvatrice.

Infos pratiquesAu Radiant-Bellevue à Caluire-et-Cuire du mercredi 20 au vendredi 22 septembre à 21h.

La bonne adresse – Pour aller au Radiant-Bellevue, il vous faudra monter sur la colline de Croix-Rousse par la ligne C à la station Hôtel-de-Ville. Au pied du métro, direction Lipopette, restaurant de makis locaux : la truite du Vercors remplace le saumon, la patate douce prend la place de l’avocat. Délicieux et locavore, à prendre avant le spectacle.

 

Fêu de Fouad Boussouf par le CCN du Havre Normandie

Le pitch – On ne manque pas les pièces de Fouad Boussouf, puissantes et oniriques ! Le feu crépite, craque, rougit, se meut sans s’interrompre. Peut-être même danse-t-il ? Fouad Boussouf s’empare de cet élément dans une chorégraphie incandescente, un cercle sans début ni fin.

Infos pratiques – Au Toboggan de Décines le vendredi 29 à 20h30 et le samedi 30 septembre à 18h30.

La bonne adresse – On avoue : on n’a pas trouvé grand-chose du côté de Décines. Alors prenez un coup de métro après le spectacle et posez-vous sur les quais du Rhône au Vélcroc, un bistrot-resto-réparateur de vélo qui a remplacé un club de strip-tease victime du confinement (ça ne s’invente pas). La terrasse est ouverte tard le soir, la cuisine est assurée par le restaurant libanais Aklé qu’on ne présente plus, et il y a même retransmission des matchs de la Coupe du monde de rugby pour les amateurs et amatrices.

 

Le Défilé

Le pitch – C’est le grand rendez-vous festif de la Biennale : le Défilé. Qui rassemble cette année douze groupes de la région, qui travaillent d’arrache-pied depuis des mois pour monter cette grande parade sportive dans les rues de Lyon. Ramené dans un stade par les attentats, au Grand Théâtre romain par le Covid, le Défilé retrouve enfin la rue cette année. Et ouvre la Biennale, comme le meilleur des coups d’envoi. Le thème est d’ailleurs la relation entre la danse et le sport, clin d’œil aux JO de Paris 2024 et à la Coupe du Monde de rugby.

Infos pratiques – Le Défilé a lieu le dimanche 10 septembre. Il démarre à 14h30 sur la Place des Terreaux, remonte toute la rue de la République et se termine Place Bellecour. Le Collectif ÈS propose le prologue, tandis que Rachid Ouramdane est en charge du spectacle de clôture avec 16 acrobates. L’ensemble du

La bonne adresse – Après le Défilé, on traverse la Saône et l’on va à Food Traboule, le food-court installé dans la Tour rose du Vieux Lyon. Des enseignes triées sur le volet (on adore Le Comptoir des Apothicaires et La Baraque à Sucre – adieux le summer body) dans un magnifique immense Renaissance remis à neuf.

Le Défilé 2018 de la Biennale de la Danse de Lyon

Les Immersions Fagor

Le pitch – C’est la marque de fabrique de Tiago Guedes, le nouveau directeur de la Biennale de la Danse : proposer toute une programmation alternative aux Usines Fagor, qui servent de lieux de rassemblement du festival. Dont deux « Immersions », la première autour du ball-room, la seconde autour du hip hop. Au programme : master-class, conférences, performances, projections, concours, battle et after-party pour les noctambules.

Infos pratiques – Le samedi 16 septembre (ball-room) et le samedi 30 septembre (hip hop), de 11h à 2h du matin aux Usines Fagor de Lyon 7.

La bonne adresse – Le Café Danse installé de façon éphémère aux Usine Fagor, de 11h à tard dans la nuit, mené par la belle équipe du Cousu.

 

Grand jeté de Silvia Gribaudi

Le pitch – La figure du grand jeté, saut si emblématique de la technique classique, n’a jamais dit son dernier mot. Partant de cette figure virtuose de l’histoire du ballet, Silvia Gribaudi livre un spectacle qui célèbre le courage de s’élancer dans l’inconnu.

Infos pratiques – Au Radiant-Bellevue à Caluire-et-Cuire le mardi 26 et mercredi 27 septembre à 20h30.

La bonne adresse – La Broche, après le spectacle, à côté du métro Hôtel-de-Ville. Un vrai kebab de qualité ouvert tard le soir, avec uniquement des produits locaux sélectionnés avec soin et des recettes testées et approuvées. Il y a même une version veggie.

 

Foreshadow d’Alexander Vantournhout

Le pitch – On aime beaucoup cet artiste qui balance entre cirque et danse en allant toujours là où on ne l’attend pas, avec une veine surréaliste dans la grande lignée des artistes chorégraphiques belges. Après un solo, il revient ici au groupe avec huit acrobates. Ensemble, ils explorent des équilibres quasi-impossibles, se provoquent mutuellement et défient la gravité.

Infos pratiques – Au Théâtre des Célestins de Lyon du vendredi 22 au samedi 23 septembre, à 19h ou 17h.

La bonne adresse – Un horaire de spectacle parfait pour un goûter pré-représentation en Presqu’île. Et vous avez le choix : la boutique Bouillet pour ses délicieuses pâtisseries et multiples gourmandises (dont une diablerie dédiée aux All Blacks, équipe de rugby logée à Lyon pendant la Coupe du monde), la traditionnelle et incontournable Maison Pignol sur la Place Bellecour, la brioche aux pralines Pralus à partager sur les quais de Saône ou le Slake Coffee pour des gourmandises US (adieux summer body, bis).

 

Les cours de danse à la Part-Dieu

Le pitch – Parmi les multiples moments de rencontres présentés par cette Biennale, il y a les cours de danse, organisés dans le centre commercial de la Part-Dieu. Les chorégraphes du Défilé proposent différents ateliers pour s’initier à leur pratique : Hula Hoop, la danse-sport Kaay Fecc, le hip hop. Ouverts à tous les publics et tous les niveaux

Infos pratiques – À la Place du Lac les 14, 16 et 21 septembre et au Centre Westfield la Part-Dieu du 15 au 30 septembre, à 11h, 12h30, 16h ou 18h.

La bonne adresse – Pour se remettre de son cours de danse, direction le Food Society, le food-court du centre commercial avec 11 enseignes triés sur le volet. On ne manque pas la food asiatique de Bao Bao et la Fabrique givrée, le tout sur la belle terrasse avec vue sur la Tour Crayon.

 



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