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Sylvia de Manuel Legris – Ballet de l’Opéra de Paris – Bleuenn Battistoni et Paul Marque

Voilà l’événement le plus attendu de la saison au Ballet de l’Opéra de Paris : l’entrée au répertoire de Sylvia de Manuel Legris. La promesse d’un renouveau dans le répertoire classique, le retour de la figure emblématique de toute une génération et la redécouverte d’un ballet fondamental du répertoire français. Y avait-il ainsi trop d’attente ? Le résultat n’emballe pas, entre une production bien trop surannée et une chorégraphie linéaire qui peine à être à la hauteur de la superbe partition de Delibes. Reste une magnifique distribution qui porte haut une danse virtuose, notamment dans un final réussi.

 

Sylvia de Manuel Legris – Ballet de l’Opéra de Paris – Paul Marque et Bleuenn Battistoni

 

Faire entrer Sylvia de Manuel Legris au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris était un véritable choix du cœur. Danseur emblématique de l’ère Rudolf Noureev, il reste l’une des grandes figures de l’institution, y compris pour toute une nouvelle génération de publics qui ne l’a jamais vu danser. Après ses Adieux à la scène en 2009, il est devenu un directeur charismatique, dirigeant avec brio le Ballet de l’Opéra de Vienne pendant dix ans puis le Ballet de la Scala de Milan. Il fut un temps où le poste de Directeur de la Danse à Paris semblait lui tendre les bras : ce ne fut finalement pas le cas et il y a peu de chances que cela le devienne un jour désormais. Le faire revenir sur la scène du Palais Garnier avait ainsi le goût des retrouvailles attendues. Et puis remonter Sylvia a tout son sens à Paris. Monté par Louis Mérante en 1876, sur la sublime musique symphonique de Delibes dont Tchaïkovski était un fervent admirateur, Sylvia fut le premier ballet créé au Palais Garnier. S’il fut régulièrement dansé, et sous diverses productions, au XXe siècle, cela faisait vingt ans que le Ballet de l’Opéra de Paris ne l’avait plus repris dans la version de John Neumeier. Et il faut compter plus de 40 ans pour en retrouver une production classique. Rajoutons à cela que la compagnie parisienne a un vrai besoin, depuis longtemps maintenant, de renouveler les grands titres de son répertoire. Toutes les raisons étaient réunies pour faire venir cette Sylvia de Manuel Legris.

Mais le choix du cœur ne fait pas forcément un bon choix artistique. Sylvia a un livret à la fois invraisemblable, tenant en deux lignes, plein de rebondissements et au sous-texte passionnant. Bienvenue dans la mythologie romaine. Sylvia, nymphe de Diane, a juré fidélité à la Déesse de la Chasse. Mais le berger Aminta lui remue le cœur. Après de moult rebondissements – plusieurs flèches mal visées, une résurrection, un enlèvement, une scène de beuverie et un dieu Éros tirant les ficelles – Sylvia choisit la voie de l’amour, tandis que Diane celle du devoir, laissant le jeune homme Endymion au rôle de fantasme inassouvi. Rien d’insurmontable en soi pour le ballet, un art qui a la magie de nous faire croire à tout, tant que l’essentiel est là : une danse riche et musicale (et dans ce cas précis la musique de Delibes, formidablement narrative et imagée, peut être une fabuleuse base de travail) et des sentiments sincères de la part des danseurs et danseuses, pouvant donner corps à tous les personnages possibles. C’est ainsi que l’on peut croire aux espagnolades de pacotille, à l’Inde fantasmée, à la mythologie de carton-pâte et aux rebondissements les plus fantaisistes.

 

Sylvia de Manuel Legris – Ballet de l’Opéra de Paris

 

Manuel Legris n’a jamais eu de prétention de chorégraphe, c’est plus le jeu des opportunités qu’une envie de longue date qui l’a poussé dans la voie de la création. Est-ce pour cela que sa Sylvia manque cruellement des deux qualités citées un peu plus haut ? La chorégraphie se révèle ainsi assez plate et répétitive, usant et abusant des mêmes effets – on peut s’amuser à compter le nombre de grands jetés. Elle reste de plus, et curieusement, assez peu musicale, semblant constamment manquer de respirations et multipliant parfois les difficultés techniques sans véritable liant ni sens. Surtout, elle ne raconte une histoire à aucun moment. Manuel Legris a fait le choix de supprimer la pantomime, pourquoi pas, mais la chorégraphie comme la mise en scène, aux effets parfois vraiment trop faciles, n’arrivent pas à la remplacer et à devenir véritablement signifiants. La trame devient ainsi vite incompréhensible, comme les différents liens qui unissent et désunissent les personnages. Rien ne semble porter les intentions et les danseurs et danseuses, pourtant très investies, n’arrivent pas à y trouver une place pour faire vivre pleinement leurs personnages et sentiments. Le troisième acte, néanmoins, prend une autre ampleur avec un grand pas final plutôt réussi. Le trio Sylvia/Aminta/Éros, où l’on retrouve notamment la célèbre variation des pizzicati de Sylvia, se fait plus musical et épanoui. La forme du divertissement pur peut, peut-être, être pleinement assumée, les personnages étant arrivés au bout de leur parcours, dans une certaine plénitude.

Ce troisième acte m’amène ainsi à une digression, que je ne peux m’empêcher de partager ici car cette réflexion m’a portée sur mon chemin du retour, autour de l’invisibilisation des femmes chorégraphes dans l’histoire de la danse – qui n’est ici pas du fait du chorégraphe. Manuel Legris assume pleinement s’être inspiré de la Sylvia de Lycette Darsonval, montée en 1979 et qui l’avait beaucoup marqué alors qu’il était à l’École de Danse. Il en a repris la Coda finale et l’on en retrouve des inspirations dans ce grand pas de trois qui termine avec brio ce troisième acte. Manuel Legris s’inspire de Lycette Darsonval, qui elle-même a créé en y mêlant des souvenirs de Serge Lifar, qui lui-même a pu aller piocher chez Léo Staats ou Albert Aveline. Le ballet se transmet ainsi : chacun et chacune s’en empare, prend ce qui l’a marqué chez l’un ou l’autre et c’est comme cela qu’il reste vivant. Mais en lisant le programme, il semble que le nom de cette danseuse passe à l’as. Si Manuel Legris lui rend un joli hommage, elle n’est pas présente dans la frise chronologique de l’histoire du ballet juste avant, ni dans les crédits. Si l’on se souvient du nom de Lycette Darsonval, qui peut se rappeler ainsi qu’elle était chorégraphe ? C’est ainsi que l’histoire de la danse se construit sans les femmes, en effaçant leur nom volontairement ou non. Et que des directeurs en 2025 pensent encore en toute franchise que le répertoire n’a été construit que par des hommes depuis 400 ans.

 

Sylvia de Manuel Legris – Ballet de l’Opéra de Paris – Francesco Mura et Marine Ganio

 

Digression finie, retournons à notre Sylvia de 2025 pour évoquer la production, qui malheureusement n’arrange pas les choses. Décors et costumes ont été réalisés par les ateliers de l’Opéra pour cette entrée au répertoire, il est dommage que cet engagement n’ait pas donné lieu à quelques dépoussiérages. Car tout semble déjà bien vieilli. Si je ne détestais utiliser ce mot dans une chronique car tellement subjectif, j’aurais écrit l’adjectif de « Ringard », mais n’aimant pas ce tic considérez que vous ne l’avez pas lu. Peu inspirés, les décors semblent plutôt écraser l’action, coupant court à toute volonté d’imaginaire ou de féérie. Peut-on danser encore un ballet d’inspiration mythologique en restant terre-à-terre, en ne partant pas franchement dans la fantaisie ? J’ai bien peur que non. Les costumes des femmes sont joliment réinterprétés, faits de tuniques fluides rappelant parfois l’univers de Jerome Robbins, et le rouge bordeaux de Diane tranche avec incision sur le noir de la scène. Mais à l’inverse, les costumes des danseurs restent désespérément premier degré, donnant un côté ampoulé à l’ensemble de la production.

Les cornes des Faunes ? Pourquoi pas. Mais la petite queue, c’est non, surtout sur un académique terne et sans aspérité. L’une des apparitions des Faunes se fait de plus sur la même musique utilisée par Jean-Guillaume Bart pour l’entrée de Zaël dans La Source. Et la surexposition des deux images – ces Faunes d’un côté et ce si beau costume chatoyant porté par le divin Mathias Heymann de l’autre – n’est pas en faveur des premiers. On se serait aussi passé des pantalons des Nubiennes du deuxième acte, rappelant nos meilleurs spectacles de modern’ jazz. La faute de goût gagnante revient toutefois aux Chasseresses du troisième acte, apparaissant un voile sur le visage. Le procédé est assez naïf, il figure la recherche d’Aminta pour retrouver Sylvia parmi toutes ces nymphes. Le résultat renvoie une image d’un orientalisme malaisant que je croyais définitivement oublié, doublé d’une curieuse réminiscence des années Covid (voilà bien longtemps que le masque n’est plus de rigueur en scène, mais il se trouve que nous sommes plusieurs à avoir pensé spontanément : « Tiens, elle a été testée Positive » – ces spectacles masqués nous ont décidément traumatisés).

 

Sylvia de Manuel Legris – Ballet de l’Opéra de Paris

 

Les attentes étaient peut-être aussi un peu trop hautes. Le répertoire classique de l’Opéra de Paris gamberge avec très peu de créations, et encore moins de réussites, ces dernières années. Mayerling a semblé poussif, le second degré du Songe d’une nuit d’été de George Balanchine n’a pas trouvé corps dans la compagnie malgré une superbe production et je préfère jeter un voile pudique sur Le Rouge et le Noir de Pierre Lacotte. Seule La Source de Jean-Guillaume Bart avait marqué les esprits, la production dort gentiment dans les cartons depuis dix ans. Mais ailleurs en Europe, les choses ont bougé. Alexeï Ratmansky a multiplié les nouvelles productions des grands titres du répertoire, avec des réussites enthousiasmantes. Le Royal ballet continue un formidable travail autour des ballets narratifs, avec quelques ratés forcément mais aussi de très belles réussites, et le plus beau Lac des cygnes à voir aujourd’hui en Europe. L’attente était donc forte pour que Paris (et je dis bien « Paris », ce travail étant fait, avec certes bien moins de moyens, à Bordeaux, Toulouse ou Mulhouse) prenne enfin le train en marche. Mais cette nouvelle Sylvia paraît déjà datée à peine arrivée. Et on a du mal à voir comment elle pourrait s’intégrer à long terme dans le répertoire.

Restent les artistes, tous et toutes très investies et brillantes, portant haut la virtuosité demandée – car la chorégraphie est certes linéaire, elle n’en reste pas moins très exigeante techniquement. On pouvait reprocher à Bleuenn Battistoni une certaine réserve en scène. Ici, elle expose dès son entrée, formidable chasseresse au tempérament de feu. Dommage que rien ne lui permet d’explorer son personnage, portant la puissance comme l’éclosion du désir féminin (mais peut-être que seule une chorégraphe pourrait pleinement rendre cela). Silvia Saint-Martin est pleine d’autorité en Diane, même s’il est difficile de construire un personnage en quelques apparitions et un prologue alambiqué. Paul Marque est radieux en scène, jeune premier amoureux crédible, et sa superbe variation finale fait oublier les errances incompréhensibles de son personnage. Mathieu Contat défend bien son rôle en Éros – peut-être le personnage le plus abouti de cette production – à la danse altière au dernier acte. Et au talent comique indéniable lorsqu’il s’agit de se déguiser en sorcière. Andrea Sarri montre toute la verve de sa danse et son jeu pour faire vivre Orion, Francesco Mura ne cesse d’occuper la scène en chef des Faunes bien secondé par Marine Ganio, Clara Mousseigne apparaît comme la tête indispensable pour mener le corps de ballet tandis que Luna Peigné mène les villageois et villageoise avec vivacité. Ajoutons à cela une magnifique partition, portée avec superbe et vivacité par le chef Kevin Rhodes. Ils permettent à la soirée de ne pas s’étirer en longueur et de garder un certain rythme. D’autant que la réussite de la fin du troisième acte permet de terminer l’ensemble sur une note brillante. Mais pour le renouveau du répertoire, il faudra encore attendre.

 

 Sylvia de Manuel Legris – Ballet de l’Opéra de Paris – Bleuenn Battistoni 

 

Sylvia de Manuel Legris par le Ballet de l’Opéra de Paris, musique de Léo Delibes, décors et costumes de Luisa Spinatelli, dramaturgie de Jean-François Vazelle. Avec Bleuenn Battistoni (Sylvia), Paul Marque (Aminta), Silvia Saint-Martin (Diane), Andrea Sarri (Orion), Mathieu Contat (Éros), Marius Rubio (Endymion), Francesco Mura (un Faune), Marine Ganio (une Naïade), Nine Seropian et Clara Mousseigne (deux Chasseresses), Letizia Galloni et Clara Mousseigne (deux esclaves nubiennes). Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Kevin Rhodes. Mercredi 14 mai 2025 au Palais Garnier. À voir jusqu’au 14 juin.

 
 
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Commentaires (10)

  • Ben

    J’ai toujours du mal à comprendre qu’un article sur la danse parle aussi peu de danse (un paragraphe sur huit). Qui va sincèrement voir un ballet pour l’histoire ? Ce que j’ai eu sous les yeux, c’est une partition sublime, des décors colorés, et surtout de la danse — ce pour quoi je suis venu.

    Alors oui, c’était un peu kitsch. Mais à une époque où le drag est devenu mainstream, après l’ouverture des JO, et face aux tenues de Yuja Wang ou à n’importe quel clip pop, ça me semble franchement assez sage.

    Du coup, je me demande : la scénographie est-elle vraiment « datée », ou est-ce simplement une question de goût ?

    Est-ce que Sylvia était original ? Non (en tout cas chorégraphiquement parlant). Est-ce que c’était généreux ? Oui. Et — ce n’est qu’un avis personnel — si l’Opéra pouvait délaisser un peu les grands ballets narratifs comme Mayerling (pour l’histoire, je préfère aller au théâtre ou regarder une bonne série), ce serait un grand oui pour moi.

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    • Anne

      Oui,oui,oui..BRAVO! Et puis pourquoi le narratif ? La danse est aussi narration et s’est un grand danseur et jeune chorégraphe comme E. Legris qui nous mène pas à pas pour le découvrir. J’achète, je veut voir plus..

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  • Karine Joiris

    Je suis globalement d’accord avec vous. Avec des costumes un peu moins ternes et un éclairage plus approprié, cela irait certainement déjà mieux.
    Mais vous devriez relire le programme. Lucette Darsonval est citée à de nombreuses reprises dans les articles de fond. Pas dans la frise chronologique qui n’a pas de sens d’ailleurs’. Dans l’un de ses articles de fond, il y a d’ailleurs une magnifique photo de l’Yvette dans le rôle titre.

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  • phil

    le ballet narratif présente un interet artitistique majeur à savoir qu’il s’agit de theatre dansé et sans barrière linguistique parce que MUET !

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  • fabienne

    Je rejoins l’ avis de Ben .
    Votre article me semble bien sévère pour une des meilleures soirées de danse passée depuis longtemps , sans une minute d’ ennui contrairement à certains spectacles que nous avait infligés l’ Opera ces derniers temps .
    Entendu , il y a quelques costumes un peu kitsch mais il y a surtout deux heures de belle danse , d’ ensembles splendides , de pas de deux et de variations virtuoses et quels danseurs , enfin mis en valeur ! J’ ai vu Blueenn Battistoni , ravissante , une plume , Paul Marque qui ne cesse de s’ améliorer , Andrea Sarri , quelle présence , le Mastroianni de l’ Opéra -).
    La salle a fait un triomphe à tous , y compris Manuel Legris venu saluer . Vraiment , je trouve dommage votre remise en cause d’ un spectacle aussi réussi qui fait la joie des spectateurs .

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  • Pascale Maret

    D’accord avec ceux qui aiment trouver dans un ballet narratif une histoire et des personnages plus consistants que dans ce « Sylvia ». D’accord aussi pour les réserves sur les décors et costumes (vous ne mentionnez pas le string doré d’Éros, que j’ai trouvé particulièrement disgracieux…et encore plus »malaisant » que les voiles, comme on dit aujourd’hui). D’accord aussi pour regretter dans plusieurs passages le manque de musicalité de la chorégraphie, compensé en effet par le final brillant du 3ème acte. Reste le plaisir de voir danser des interprètes à la hauteur (pour ma part, j’ai vu le trio Sae Eun Park, Pablo Legasa, Lorenzo Lelli).

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  • santi

    Le ballet est fabuleux, la danseuse Bleuenn Battistoni est exceptionnelle, tout comme le reste de la compagnie, la chorégraphie de Manuel Legris est fabuleuse, un bijou du début à la fin, elle est brillante, vraiment brillante, c’est une excellente nouvelle que ce ballet soit intégré au répertoire et j’espère qu’il partira en tournée dans le monde entier pour que les gens puissent découvrir ce ballet exceptionnel et cette excellente compagnie, ma préférée avec le Bolchoï, le Mariinsky et le Royal Ballet. J’adore le fait que nous puissions maintenant voir plus de versions de Sylvia. J’aime aussi beaucoup celle du Royal Ballet, mais celle-ci est fabuleuse . Alors, nous, les amateurs de ballet classique, avons de la chance. J’adorerais que Manuel Legris crée une nouvelle version de Cendrillon avec la musique de Johann Strauss Jr., un bijou. Ce serait aussi une bonne idée de rejoindre le répertoire du ballet de l’Opéra de Paris, Le Corsaire de Manuel Legris. une nouvelle version du Lac des Cygnes également de Manuel Legris, celle de Noureev est déjà très connue. ou une nouvelle version de Coppélia pourrait être créée. et revoir la source ou un nouveau ballet de Jean Guillaume Bart Quoi qu’il en soit, l’incorporation de ce merveilleux ballet est sans aucun doute la nouvelle de l’année. Le public aime le ballet académique classique et la compagnie la plus prestigieuse du monde doit aller dans cette direction.

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  • Pierre Orthaz

    Désolé de vous contredire, mais votre article globalement critique ne me convient.
    Le ballet SYLVIA est une réussite éclatante. Les tableaux mettent à l’honneur le Style français, fait de virtuosité, de rapidité dans les enchaînements, et de la plus pure beauté de la Danse classique. Les différentes distributions sont impeccables et phénoménales de beauté, de poésie et de flamboyance. J’y retournerai avec enthousiasme et avec passion ce vendredi et pour la dernière, après déjà deux soirées Magiques et Inoubliables de SYLVIA, chorégraphie de M. Manuel LEGRIS.
    Comme quoi,  » les goûts et les couleurs… ».
    Bien à vous.

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  • Jean

    La danse, ce sont 4 choses :
    – des pas, qui forment une corps et graphie plus ou moins dansante selon une tonalité académique ou moderne,
    – des étoiles qui ont une technique plus ou moins époustouflante,
    – des danseurs qui habitent, incarnent, dans restituent (ou bien tuent) leur rôle,
    – et, parfois, une magie, une féerie qui fait s’accorder la narratif du ballet avec les 3 points précédents, surtout quand solistes et corps de ballet fonctionnent à l’unisson.

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  • Michaël Garde

    Petite erreur de détail à la fin de l’article : Sylvia s’est arrêté le 4 juin et non le 14 (ce qui était dommage car j’aurais aimé revoir ce magnifique ballet).

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