Concours interne de promotion 2025 – Résultats des Coryphées et Sujets
Le Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris a lieu le lundi 3 novembre pour les Quadrilles hommes et femmes, et le mardi 4 novembre pour les Coryphées femmes et hommes et pour les Sujets femmes. Retrouvez ci-dessous les résultats au fur et à mesure de la journée.
Le jury est présidé par Alexander Neef, Directeur de l’Opéra de Paris. Il est composé de José Martinez (Directeur de la Danse), Sabrina Mallem (Maîtresse de Ballet associée à la Direction de la Danse), Thierry Malandain (Chorégraphe et directeur du CCN-Malandain Ballet Biarritz), Beate Vollack (Directrice de la danse à l’Opéra national du Capitole), Charlotte Chapellier (Maîtresse de ballet), Béatrice Martel (Maîtresse de Ballet), Grégory Gaillard (Maître de Ballet) et Lionel Delanoë (suppléant Maître de Ballet), ainsi que des danseurs et danseuses du Ballet tirées au sort : Amandine Albisson, Roxane Stojanov, Jack Gasztowtt, Andrea Sarri, Sarah Kora Dayanova, Lydie Vareilhes, Matthieu Botto et Nikolaus Tudorin (suppléantes : Bleuenn Battistoni, Guillaume Diop, Jean-Baptiste Chavignier et Axel Ibot).
Bravo à tous les danseurs et danseuses qui sont montés en scène, quel que soit le résultat !

Le Palais Garnier
Quelques mots de façon générale sur ce deuxième round du Concours de promotion. Ce fut avant tout une belle et passionnante journée de danse, remplie de beaux moments et de découvertes. Le Concours semble vraiment reparti de plus belle, avec beaucoup de participant-e-s et une visibilité importante pour chacun et chacune, y compris pour les Sujets dont on pouvait douter de l’utilité du Concours.
Un constat, que l’on avait bien sûr perçu en scène mais qui se ressent franchement pendant deux jours de Concours : la hausse nette du niveau technique en classique. Souvenons-nous de quelques Concours il y a une dizaine d’années, où aucune variation imposée ne passait sans accroc. Cela n’a jamais été le cas cette année, avec au contraire beaucoup de confiance chez chacun et chacune, et peu de stress visible. Les variations contemporaines ont été très peu choisies, que ce soit en libre ou en imposée (et dans ce dernier cas, équilibrée avec une libre plus classique) – si tant est que l’on peut qualifier de technique contemporaine des variations de John Neumeier ou Maurice Béjart. La soi-disant ouverture au contemporain au Concours ne semble finalement ne concerner que quelques personnes. Mais ce choix des variations imposées a du bon, permettant à chacun et chacune de se mettre en valeur et de proposer un parcours en deux temps riche pour tout le monde – sans compter que, très égoïstement en tant que public, ce fonctionnement évite une certaine redondance dans les prestations.
Deuxième constat aussi : l’attachement d’une très grande majorité de la compagnie à la technique classique et à la grande diversité du répertoire de la troupe, par des choix variés de variations classiques et dansées de façon vivante, jamais muséale. Un balletomane me glissait qu’il avait du mal à comprendre l’identité de la troupe à travers la programmation, mais qu’il l’avait bien mieux saisie par ce Concours de promotion. C’est assez juste. Pierre Lacotte, Serge Lifar (admirablement bien dansé par l’ensemble des classes, donc très bien coaché), Marius Petipa, Rudolf Noureev (présent mais certainement pas de façon majoritaire), Rosella Hightower, George Balanchine, Jerome Robbins, John Neumeier, un peu de Maurice Béjart et de Roland Petit, Crystal Pite ou Mats Ek, une touche de Twyla Tharp, quelques indémodables du concours ou des pépites oubliées… Que d’idées et de pistes pour construire une programmation propre à cette compagnie ! Manque bien sûr le répertoire classique du XXIe siècle, absent du Concours car fortement absent du répertoire. Mais il arrive petit à petit. Et cela pourrait aussi dynamiser le Concours dans les prochaines années.
Ces deux jours ont en tout cas montré une compagnie en pleine forme, de très haut niveau et fondamentalement tournée vers la technique classique, composée d’artistes aux multiples personnalités, avec l’envie de montrer ce qu’ils et elles étaient. Le Concours n’est certainement pas au bout de ses transformations, il est encore trop vecteur de blessures et d’un puissant stress inutile. Mais il a pleinement montré son utilité. Reste peut-être à le désacraliser (une diffusion en direct sur POP serait-elle ainsi à ce point hors de propos ?).
Résultats des Coryphées femmes
Deux postes de Sujet à pourvoir. Variations imposées : Sylvia-pas-de-deux de George Balanchine ou Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Sérénade ou Vaslaw de John Neumeier. Préparation au Concours : Élisabeth Maurin.

Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris – Apolline Anquetil, promue Sujet
1 – Apolline Anquetil, promue Sujet
2 – Seohoo Yun, promue Sujet
3 – Victoire Anquetil
4 – Diane Adellach
5 – Saki Kuwabara
6 – Luciana Sagioro
Une classe très resserrée – elle est aussi beaucoup composée de danseuses ayant plus de 15 ans de carrière, qui sont peut-être passées à autre chose quant au Concours. Et qui semblait relativement ouverte, aucune n’ayant de façon flagrante dominée sa classe. La promotion de Seohoo Yun semblait cependant assez assurée. Si elle n’a pas outrageusement dominé avec son imposée Sylvia – une très belle technique mais un style à affiner – sa libre Who Cares?, très bien choisie a fait son petit effet, dansée avec ce qu’il faut de swing, de peps et de personnalité. J’aurais personnellement souhaité la promotion de Claire Teisseyre, qui a eu certes quelques accros, mais a vraiment montré sur l’ensemble de son Concours une maturité de soliste que n’avaient pas forcément les autres. Et quelles lignes dans Bhakti III ! Qu’elle soit la seule de sa classe à ne pas être classée semble un peu injuste.
Apolline Anquetil a proposé un programme très équilibré où l’on sentait beaucoup de travail. Sa Sylvia était impeccable et son Esmeralda très juste dans les intentions, et il y avait dans les deux un grand souci du détail et de la précision. L’ensemble restait cependant un peu scolaire, on avait encore du mal à voir poindre une véritable personnalité. Passer chez les Sujets pourra justement amener la danseuse à se dévoiler un peu plus, avec des rôles plus conséquents. Même constat pour sa sœur Victoire Anquetil, avec un magnifique travail de précision dans la si difficile Valse fantastique de Raymonda. Diane Adellach, qui n’est dans la compagnie que depuis trois ans, a montré un très beau travail dans l’ensemble, une belle musicalité et de la présence dans Casse-Noisette, du style dans Suite en blanc. Pas de promotion cette année, mais cette danseuse est à suivre. Idem pour Saki Kuwabara, vraiment brillante dans la technique, mais qui manque encore un peu de style. Luciana Sagioro avait enfin admirablement bien démarré sa Sylvia, avec de si beaux épaulements et une joie de danser radieuse ! À vrai dire, un coup de cœur. Mais la danseuse a malheureusement vraiment raté son final techniquement, ce qui arrive à tout le monde mais a laissé échapper la promotion. Il faut avoir du cran pour revenir ensuite et envoyer aussi crânement la variation du Grand pas de Paquita et cette si belle diagonale de grands jetés ! Luciana Sagioro a décidément une sacrée personnalité.
Variations choisies par les candidates :
Saki Kuwabara
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Sérénade
Libre : The Four Seasons de Jerome Robbins, variation du Printemps
Apolline Anquetil
Imposée : Sylvia-pas-de-deux de George Balanchine
Libre : Notre-Dame-de-Paris de Roland Petit, acte I, variation d’Esmeralda
Luciana Sagioro
Imposée : Sylvia-pas-de-deux de George Balanchine
Libre : Paquita de Pierre Lacotte variation du Grand Pas
Claire Tesseyre
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Sérénade
Libre : Bhakti III de Maurice Béjart
Seohoo Yun
Imposée : Sylvia-pas-de-deux de George Balanchine
Libre : Who Cares? de George Balanchine, variation de Who Cares?
Diane Adellach
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Sérénade
Libre : Casse-Noisette de John Neumeier, acte II, variation de Louise
Victoire Anquetil
Imposée : Sylvia-pas-de-deux de George Balanchine
Libre : Raymonda de Rudolf Noureev, acte I, Valse fantastique

Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris – Seohoo Yun, promue Sujet
Résultats des Coryphées hommes
Deux postes de Sujet à pourvoir. Variations imposées : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka ou Sylvia de Manuel Legris, variation d’Aminta de l’acte III ou Vaslaw de John Neumeier. Préparation au Concours : Alexis Renaud.
1 – Enzo Saugar, promu Sujet
2 – Keita Bellali, promu Sujet
3 – Milo Avêque
4 – Isaac Lopes Gomes
5 – Léo de Busserolles
6 – Théo Ghilbert
Avec douze danseurs sur 17 possibles, la classe des Coryphées hommes était présente en nombre. Le niveau fut épatant, avec beaucoup de personnalités et de potentiel de soliste. N’avoir que deux places restait frustrant, beaucoup auraient pu y prétendre.
Enzo Saugar en première place semblait un choix évident. Le danseur a voulu montrer qu’il avait pleinement sa place dans la troupe, et qu’il y tenait, en présentant un programme qui pouvait surprendre de sa part : deux pures variations Opéra de Paris, Aminta de Manuel Legris et Jean de Brienne de Rudolf Noureev. Qu’il a dansé avec précision (oui, lui aussi sait fermer ses cinquièmes), une technique brillante et affûtée, un vrai sens du style, de l’élégance, sans avoir laissé au vestiaire son charisme débordant et sa forte personnalité. Quel plaisir de voir cet artiste en scène !
La deuxième place aurait pu revenir à plusieurs danseurs. La place de Keita Bellali n’est vraiment pas déméritée. Il fut le seul à prendre Vaslaw, où il montra une magnifique musicalité et beaucoup de personnalité. En prenant Désiré dans la libre, très bien dansée là encore, il assura un Concours bien équilibré et intelligent. Milo Avêque a montré beaucoup de personnalité en Don José, occupant la scène. Il y eut peut-être un peu trop de stress dans son imposée, mais sa présence en scène est indéniable et il aurait pu prétendre à l’une des deux places. Si Isaac Lopes Gomes m’a paru un peu plus terne, Léo de Busserolles s’est franchement démarqué dans sa libre, où il a pleinement montré ses qualités d’acteur et nous a fait vivre un grand moment d’émotion en Lenski. Théo Ghilbert a aussi assuré que l’on pouvait compter sur lui pour la suite, avec un bel engagement dans deux variations brillantes.
D’autres non classés sont aussi à suivre pour les prochaines années. Micah Levine a montré un peu de jeunesse en Solor, mais sa Mazurka restait brillante. Alexander Maryianowski avait une belle énergie et une présence indéniable, mais le stress restait malheureusement un peu trop visible. Rémi Singer-Gassner a également montré beaucoup de belles choses et beaucoup de caractère dans Push Comes to shove, un excellent choix de libre. Enfin une pensée pour Aurélien Gay, toujours si présent dans ses prestations. On pouvait lui reprocher d’être un peu chien fou, il a vraiment montré un travail affiné dans Sylvia. Et puis quel engagement dans L’Arlésienne ! En espérant qu’une promotion ne tarde pas trop pour lui.

Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris – Enzo Saugar, promu Sujet
Variations choisies par les candidats :
Micah Levine
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : La Bayadère de Rudolf Noureev, acte III, variation de Solor
Isaac Lopes Gomes
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : Dances at a gathering de Jerome Robbins, première variation du Danseur en brun
Alexander Maryianowski
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : Donizetti – Pas de deux de Manuel Legris
Enzo Saugar
Imposée : Sylvia de Manuel Legris, variation d’Aminta de l’acte III
Libre : Raymonda de Rudolf Noureev, acte III, variation de Jean de Brienne
Rubens Simon
Imposée : Sylvia de Manuel Legris, variation d’Aminta de l’acte III
Libre : Études de Harald Lander, Mazurka
Rémi Singer-Gassner
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : Push comes to Shove de Twyla Tharp
Milo Avêque
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : Carmen de Roland Petit, variation de Don José
Keita Bellali
Imposée : Vaslaw de John Neumeier
Libre : La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev, acte III, variation de Désiré
Max Darlington
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : Roméo et Juliette de Rudolf Noureev, acte I, première variation de Roméo
Léo de Busserolles
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Mazurka
Libre : Onéguine de John Cranko, variation de Lenski de l’acte II
Aurélien Gay
Imposée : Sylvia de Manuel Legris, variation d’Aminta de l’acte III
Libre : L’Arlésienne de Roland Petit, première variation
Théo Ghilbert
Imposée : Sylvia de Manuel Legris, variation d’Aminta de l’acte III
Libre : Études de Harald Lander, Mazurka

Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris – Keita Bellali, promu Sujet
Résultats des Sujets femmes
Deux postes de Première danseuse à pourvoir. Variations imposées : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Cigarette ou Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II ou Le Sacre du Printemps de Maurice Béjart, solo de l’Élue. Préparation au Concours : Géraldine Wiart.
1 – Bianca Scudamore, promue Première danseuse
2 – Clara Mousseigne, promue Première danseuse
3 – Letizia Galloni
4 – Camille Bon
5 – Célia Drouy
6 – Nine Seropian
Ce fut un peu la surprise de ce Concours 2025 : le retour des Sujets, que l’on pensait se désintéresser de l’exercice. Elles ont voté pour son retour et ont participé en nombre : 13 des 19 Sujets femmes étaient sur scène. Le fait d’avoir deux places de Première danseuse, ce qui n’arrive vraiment pas souvent, a dû en motiver certaines. Ce fut en tout cas une très belle classe, avec beaucoup de personnalités de solistes. Et si seules deux furent promues, cela devrait permettre de belles distributions à venir pour beaucoup d’entre elles.
Et commençons par le plus important : nous avons retrouvé Bianca Scudamore ! En 2017, en première division elle se faisait déjà remarquer, si lumineuse et brillante dans The Vertiginous thrill of exactitude. On l’a suivie en Concours de promotion qu’elle survolait, puis ses premiers rôles jusqu’à Gamzatti dansé comme une reine en 2022, face à Dorothée Gilbert et François Alu, excusez du peu. Puis, au gré des changements de direction et des distributions, la danseuse était en retrait, moins visible. Et puis là revoilà ! Sa variation de la Cigarette était si jolie, jouant du style Lifar avec beaucoup de chic. Mais ce fut surtout avec la première variation de Other Dances de Jerome Robbins que la ballerine emballa le tout. Elle y fut l’incarnation de la Joie de danser. Et quelle leçon de musicalité, d’élégance, de vivacité ! Elle rendit la variation dans toute sa complexité et en fit un grand moment de jeu avec le pianiste. Le nombre de sourires dans la salle laissait peu de doute quant au choix du cœur du public. Le jury a suivi naturellement. Vite, maintenant, les grands rôles !
À qui pouvait revenir la deuxième place ? Avec sa Myrtha si maîtrisée lors de la récente série de Giselle, Clara Mousseigne était clairement la favorite. Elle ne démentit pas son statut, mais l’on sentait un peu le poids de la fatigue de ces dernières semaines qui furent intenses pour elle. Mais, malgré tout, quelle maîtrise technique ! Quel abattage de travail avec sa variation de Paquita ! Si jeune, la danseuse reste toujours vraiment impressionnante. Mais elle n’aura pas vraiment surpris lors de ce Concours : à elle, désormais, de faire éclore sa personnalité artistique avec cette promotion méritée.
Je n’aurais pas forcément suivi le reste du classement pour ma part, mais cela n’a que peu d’importance. Le parcours de Letizia Galloni fut impeccable de maîtrise et de maturité, mais très subjectivement parlant, ce n’est pas elle qui m’a le plus touchée. Idem pour Célia Drouy ou Nine Seropian, qui ont eu du mal à se démarquer parmi les nombreuses Other Dances. Camille Bon a paru plus en verve, radieuse dans Casse-Noisette (quelle belle variation tout de même) et Bakhti III qui lui allait très bien. J’ai personnellement beaucoup aimé l’engagement et l’équilibre du Concours d’Aubane Philbert, captivante en Élue et radieuse dans La Nuit de Walpurgis. En ne choisissant que des variations contemporaines, Ida Viikinkoski se privait de toute chance de passer. Mais la danseuse a profité du moment et a montré toute sa force interprétative dans Le Sacre du Printemps comme Carmen de Mats Ek (encore un ballet que l’on aimerait revoir !).
Puis place aux jeunes. Très remarquée en ce début de saison, Elizabeth Partington proposa une belle danse nette et précise dans ces deux variations. Il manque encore une personnalité plus marquée, mais la danseuse reste définitivement un talent à suivre. Enfin, mention spéciale pour la Cigarette de Hortense Millet-Maurin, mêlant le style lifarien à une touche de glamour et de chic bienvenu, et qui fut peut-être mon Suite en blanc préféré du Concours. Sa libre n’était pas ce qui lui allait le mieux à son stade de maturité, mais la danseuse a un sacré potentiel et a le temps de mûrir sa danse.

Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris – Bianca Scudamore, promue Première danseuse
Variations choisies par les candidates :
Hortense Millet-Maurin
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Cigarette
Libre : Carmen de Roland Petit, variation de la Taverne
Clara Mousseigne
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Cigarette
Libre : Paquita de Pierre Lacotte, variation du Grand Pas
Elizabeth Partington
Imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II
Libre : The Four Seasons de Jerome Robbins, variation du Printemps
Luna Peigné
Imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II
Libre : Raymonda de Rudolf Noureev, acte III, variation de l’Étoile
Aubane Philbert
Imposée : Le Sacre du Printemps de Maurice Béjart, solo de l’Élue
Libre : La Nuit de Walpurgis de George Balanchine, première variation
Bianca Scudamore
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Cigarette
Libre : Other Dances de Jerome Robbins, Première variation
Nine Seropian
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Cigarette
Libre : Other Dances de Jerome Robbins, Première variation
Ida Viikinkoski
Imposée : Le Sacre du Printemps de Maurice Béjart, solo de l’Élue
Libre : Carmen de Mats Ek, Variation de M
Camille Bon
Imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II
Libre : Libre : Bhakti III de Maurice Béjart
Alice Catonnet
Imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II
Libre : Clavigo de Roland Petit, variation de Marie
Célia Drouy
Imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II
Libre : Other Dances de Jerome Robbins, Deuxième variation
Naïs Duboscq
Imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise de l’acte II
Libre : Who Cares? de George Balanchine, Fascinatin’ Rhythm
Letizia Galloni
Imposée : Suite en blanc de Serge Lifar, variation de la Cigarette
Libre : Other Dances de Jerome Robbins, Première variation

Concours interne de promotion 2025 du Ballet de l’Opéra de Paris – Clara Mousseigne, promue Première danseuse


ripoche
tres beau site
MERCI
Mariebh
Je viens d’apprendre les résultats mais j’attends votre avis et vos commentaires avec impatience !
Cathy
Pas de classement pour les coryphées femmes ?
Corinne boulay
Tres heureuse pour Bianca scudamore !!!!!
ileana
Pas de commentaires sur les épreuves du second Jour ?
phil
Trés heureux pour Bianca Scudamore , la « pénitence » est enfin terminée ! Milo Aveque doit etre déçu mais reste bien disribué et j’ai surtout une grosse pensée pour les Sujets hommes qui ont regardés les promotions surement de trés loin… Pour le reste bravo aux promus !
Lili
Bianca enfin promue !!! Bien que très consciente des qualités d’Inès Macintosh, j’espère qu’elle sera étoile prochainement
Diana
Bonjour , Y aura t’il un retour avec votre avis sur les concours de cette journée ?
Jean Vassiliev
onsoir, et merci pour cet article dont je partage largement les analyses. Je me permets cependant une précision concernant les variations de Serge Lifar : l’interprétation de l« La Cigarette », notamment, s’éloigne clairement de l’esprit « lifarien ». La responsabilité n’en incombe pas aux danseuses, Mais c’est un manque de rigueur hautement regrettable, quand on sait à quel point la fidélité au style des chorégraphes est essentielle.
Hélas, les témoins capables de transmettre cette esthétique si riche et particulière se font rarissimes, tant d’interprètes d’exception nous ayant quittés. À ma connaissance, une seule figure incarne encore cette tradition avec une authenticité inégalée : Ethéry Pagava, qui a travaillé ces variations aux côtés du Maître et en a offert des interprétations sublimes. Il serait plus que temps que les institutions compétentes sollicitent son expertise, avant qu’il ne soit trop tard… Sinon, les générations futures, tout comme la nôtre, ne pourront plus admirer qu’une pâle copie d’un art autrefois acclamé et maîtrisé. Notre patrimoine chorégraphique s’efface, et son esprit pourrait disparaître, alors qu’il a su émouvoir le monde entier de la danse.
Clarisse
Merci pour ce compte rendu pour le concours pour les femmes.
Il manque j’ai l’impression le compte rendu pour les coryphées homme ( à moins qu’il ne soit prévu plus tard ?)
Gaelle
Bonjour, il n’y a pas de compte-rendu détaillé pour les coryphées hommes ?
Merci