TOP

Concours interne de promotion 2018 (novembre) du Ballet de l’Opéra de Paris – Les tendances du public

Le Concours interne de promotion 2018 du Ballet de l’Opéra de Paris se tient le 9 novembre pour les danseurs et le 10 novembre pour les danseuses. Comme il est de tradition sur DALP, place à quelques avis et pronostics de blogueuses et twittos Danse à quelques jours des épreuves. Le but n’est pas bien sûr de lancer les paris, mais plutôt de voir les tendances côté spectateurs et spectatrices. Pour chaque catégorie ont été indiqués ceux et celles qui semblent le mieux placé.e.s pour être promu.e.s et les favori.e.s de chacun.e, sans autre considération que leur subjectivité personnelle. 

Les participantes cette année sont Camille (blog Danse-Opéra), Anne-Claire (blog Ballet & Cie) et Amélie Bertrand (DALP). Pour chaque classe, elles livrent ceux et celles qui semblent le mieux placé.e.s pour passer, et leurs favoris.tes.

 

Classes des Quadrilles hommes

Deux postes de Coryphée à pourvoir. Variation imposée : Paquita de Pierre Lacotte, acte II, Grand Pas, variation de Lucien.

Les pronostics

Anne-Claire – On se replonge dans le classement du dernier concours en mars 2018 et on prend les troisième et quatrième, Isaac Lopes-Gomes et Andrea Sarri. Chun Wing Lam et Antonio Conforti, forfaits en mars, pourraient revenir dans le jeu, mais ils n’ont pas forcément marqué sur scène cette année, contrairement à Jack Gasztowtt, un outsider dont le style très puissant ne me semble pas totalement dans les canons de la maison.

Camille – Compliqué pour cette classe car je ne connais pas assez les jeunes danseurs… Andrea Sarri a fait un super Concours l’an dernier. Peut-être peut-il avoir sa chance. Chun Wing Lam est un vrai espoir, il a fait Varna cette année mais est-il suffisamment apprécié de la direction ?

Amélie  – Ce petit exercice, c’est aussi l’occasion de se rendre compte une fois de plus que, depuis mars, les danseurs et danseuses n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Finalement, peu ont eu leurs chances du fait des spectacles proposés, et peu ont eu le temps de se démarquer depuis mars et le dernier Concours de promotion, si ce n’est personne. Pourtant, ce n’est pas une classe en manque de talents ! Difficile ainsi de faire un pronostics, surtout que beaucoup de choses se jouent le jour J à ce niveau. Pourquoi pas Isaac Lopes Gomes, régulièrement distribué dans le contemporain et très bien classé au dernier Concours ? Les jeunes Andrea Sarri ou Giorgio Foures ont aussi leurs chances. 

Chun Wing Lam lors du Concours de Varna en juillet 2018

Les favoris

Anne-Claire – Andrea Sarri fait partie de mes chouchous : il a une superbe présence en contemporain (dans Decadance ou chez Anne Teresa de Keersmaeker) et le classique lui va très bien (je l’aurais bien vu monter dès le mois de mars). Antonio Conforti a prouvé de nombreuses fois qu’il est un soliste dans l’âme.

Camille – Andrea Sarri ! L’un des coups de cœur du dernier Concours. Pour la deuxième place, j’attends de découvrir les prestations (bon… si je trouve une place !) et d’être surprise. 

Amélie  J’aime beaucoup Andrea Sarri depuis l’École de Danse, il a une belle personnalité en scène qui se remarque, c’est un danseur brillant. Il a tout pour passer et la variation imposée devrait très bien lui aller. Antonio Conforti est aussi un danseur qui se distingue, il faut espérer que le stress ne prenne pas trop le dessus. Je rajoute Julien Guillemard qui a aussi beaucoup de personnalités.  Une belle classe décidément, les jeunes talents chez les danseurs ne manquent pas. 

Piège de Lumière de John Taras – Andrea Sarri et Célia Drouy

 

Classes des Quadrilles femmes

Deux postes de Coryphée à pourvoir. Variation imposée : Paquita d’Oleg Vinogradov, deuxième variation.

Les pronostics

Anne-Claire – Sur cette classe, c’est souvent la performance le jour J qui fait la différence. Mais, si l’on se base sur les Quadrilles qui se démarquent sur scène (parce qu’elles ont le truc et/ou parce qu’elles sont bien distribuées), je citerais Naïs Duboscq qui avait échoué de peu en mars, alors qu’elle tenait en parallèle avec beaucoup de cran le rôle d’Olga sur la série d’Onéguine. Awa Joannais pourrait faire partie de la liste, mais elle m’a semblé particulièrement traqueuse en Concours. Parmi les danseuses qui se sont distinguées à l’École de Danse, Bleuenn Battistoni et Celia Drouy auront aussi leur mot à dire. Mon pronostic : Naïs Duboscq et Celia Drouy

Camille – Cette classe est toujours difficile à pronostiquer car c’est l’une des seules où la performance le jour-même compte vraiment. Généralement, elle porte chance aux jeunes et aux recrues les plus récentes. Il y a évidemment Naïs Duboscq, l’une des grandes favorites du dernier Concours et arrivée troisième. Elle peut avoir sa chance cette année. Également Célia Drouy.

Amélie – Après Olga l’année dernière, Naïs Duboscq est à nouveau titulaire d’un rôle de soliste dans La Dame aux camélias, elle est visiblement appréciée de la direction. Dans sa classe, c’est en tout cas la seule qui est mise en avant dans les distributions, elle semble donc la mieux partie. Difficile de prédire l’avenir pour le deuxième poste, beaucoup de choses pourraient se jouer le jour J. Célia Drouy, jeune espoir qui brillait à l’École de Danse et très assurée techniquement, aurait une carte à jouer. La plus brillante reste Seohoo Yun, mais visiblement son style ne plaît pas (pourquoi l’avoir recrutée alors ?). 

Onéguine de John Cranko – Naïs Duboscq dans le rôle d’Olga

Les favorites

Anne-Claire – Marion Gautier de Charnacé m’avait bluffée dans le Blake Works 1 de William Forsythe. J’apprécie également Camille de Bellefon, dont le travail artistique plus mature tranche généralement agréablement dans la succession un peu scolaire des variations imposées.

Camille – Seohoo Yun, découverte lors du dernier Concours et qui était magnifique. Pour moi elle passait première sans problème ! Et aussi Naïs Dubosq même si on la voit un peu moins pour l’instant. Je garde un bon souvenir de son Olga dans Onéguine

Amélie – Je trouve ça difficile pour cette classe, il y en a pleins que j’aimerais voir monter ! Je citerai Célia Drouy, que j’avais beaucoup aimé lors des spectacles de l’École et que j’aimerais voir mieux mise en avant. Pour la deuxième place, Eugénie Drion ou Clémence Gross ont de fortes personnalités, j’aime ce qu’elles proposent. Chez les plus anciennes, Amélie Joannidès ou la si inspirée Miho Fuji ne démériteraient pas à être récompensées par une promotion. Seohoo Yun a une très grande classe, elle reste la plus technicienne de sa classe, et je suis curieuse de voir comment son style a évolué. C’est difficile de se faire une opinion.

 

 

Classes des Coryphées hommes

Deux postes de Sujet à pourvoir. Variation imposée : La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev, acte III, variation du Pas de cinq des Pierres précieuses. 

Les pronostics

Anne-Claire – Dans cette classe, le danseur avec la personnalité artistique la plus affirmée (si l’on excepte les expérimentés Adrien Couvez et Hugo Vigliotti) est Simon Le Borgne, et, l’on peut considérer, que, lorsqu’il s’agit de contemporain à l’Opéra, il a un statut de quasi-Étoile (c’est lui le héros de Play et il brûle à nouveau les planches dans Decadance). Le hic c’est que la variation imposée très périlleuse (même au spectacle, c’est assez rare qu’elle soit parfaitement réalisée) ne me semble pas particulièrement l’avantager. Antoine Kirscher pourrait y exceller, ainsi qu’Axel Magliano qui semble bien vu de la Direction. Thomas Docquir, excellent technicien, très visible dans le corps de ballet, a également de sérieux atouts. Je pronostique un ticket Antoine Kirscher – Thomas Docquir pour l’accession au grade de sujet.

Camille – Axel Magliano, promu l’an dernier mais il avait montré de belles promesses. Peut-être Thomas Docquir ou Antoine Kirscher. Le choix ne semble pas très large car avec seulement deux postes, on s’imagine que deux jeunes vont passer. Mais dans cette classe se sont les danseurs les plus chevronnés qui sont les plus intéressants !

Amélie – Attention à la variation imposée ! Une Noureeverie des plus alambiquées et qui ne permet pas souvent de briller en Concours. Mathieu Contat est clairement apprécié avec une titularisation sur Fancy Free, tout comme Axel Magliano, aussi titulaire sur Gaston Rieux dans La Dame aux camélias et promu l’année dernière. Dans les distributions, ces deux-là se distinguent assez nettement. Simon Le Borgne, très bien distribué en contemporain, a aussi une carte à jouer. 

Simon Le Borgne en Concours de promotion

Les favoris

Anne-Claire – Les années se suivent et se ressemblent. Hugo Vigliotti en Concours, c’est toujours un avant-goût du spectacle, et je redécouvre avec plaisir dans des variations classiques Adrien Couvez, un des danseurs phares de la compagnie sur le répertoire contemporain.

Camille – Du coup, des anciens (dans ce grade) ! Hugo Vilgiotti bien sûr. À chaque concours il présente un vrai spectacle, une performance forte qui nous sort de l’esprit du Concours. Pourquoi pas Adrien Couvez, très charismatique, qui est bien distribué dans les contemporains et les Forsythe. Vu le répertoire actuel de la compagnie, il mériterait un poste de Sujet. 

Amélie – Ah mais ça fait combien d’années qu’on le répète ? Hugo Vigliotti bien sûr ! Danseur brillant et très forte personnalité, le voir végéter dans le classement fend le coeur chaque année. En deuxième place, je cite Antoine Kirscher, un peu oublié mais un danseur que j’aime beaucoup, qui a de la fougue. Jocker pour Simon Le Borgne, à la personnalité et au charisme qui ne laisse personne indifférent, mais pas sûre que la variation libre soit pour lui. D’avance, une pensée pour les vétérans, qui n’ont que peu d’espoir de passer mais qui proposent toujours des choses passionnantes en Concours. 

Hugo Vigliotti dans Le Rendez-vous de Roland Petit

 

Classes des Coryphées femmes

Un poste de Sujet à pourvoir. Variation imposée : Le Lac des cygnes de Vladimir Bourmeister, acte 1, première variation du pas de quatre.

Les pronostics

Anne-Claire – Je ne vois pas ce qui pourrait arrêter la progression fulgurante de Bianca Scudamore, même s’il ne me semble pas l’avoir vu sur scène dans un rôle consistant cette saison.

Camille – Bianca Scudamore. Elle est déjà passée l’an dernier mais c’est une future Étoile, médaille d’argent à Varna, prix Carpeaux cette année. Elle mérite d’accéder vite aux plus hauts postes pour que l’on puisse la voir dans de vrais rôles. 

Amélie – Franchement, si l’on se fie aux distributions, je ne vois pas. Aucune n’a été mise en avant véritablement, même la brillante Bianca Scudamore. C’est néanmoins elle qui semble la mieux partie, elle domine très clairement sa classe. On ne voit pas vraiment qui peut sérieusement la concurrencer, sauf accident le jour J. 

Concours de promotion du Ballet de l’Opéra de Paris – Mars 2018 – Bianca Scudamore promue Coryphée

Les favorites

Anne-Claire – A l’instar d’un Sébastien Bertaud chez les hommes, Charlotte Ranson fait partie des danseuses dont on attend la prestation lors du concours. Je suis curieuse également de voir la proposition de Caroline Osmont.

Camille – Bianca Scudamore ! Elle est tellement au-dessus du lot, difficile de choisir quelqu’un d’autre. Même si je garde toujours une pensée pour Charlotte Ranson. 

Amélie – Bianca Scudamore ! Une classe au-dessus de tout le monde, et qui a eu assez de cran pour choisir la variation la plus difficile du répertoire pour son premier Concours en mars. Si elle n’a pas eu sa chance en scène, les petites troupes comme Les Italiens de l’Opéra de Paris se l’arrachent, elle a donc régulièrement dansé des variations d’Étoile durant la saison. J’ai hâte de voir sa progression. Un poste, c’est toutefois peu pour une classe qui compte beaucoup de talents. Camille Bon, Letizia Galloni, Charlotte Ranson, Katherine Higgins… Beaucoup ont le métier et la personnalité pour passer. 

Concours de promotion 2016 – Camille Bon (variation libre)

 

Classes des Sujets hommes

Un poste de Premier danseur à pourvoir. Variation imposée : Raymonda de Rudolf Noureev, acte III, variation de Jean de Brienne.

Les pronostics

Anne-Claire – Si l’on se fie à l’expérience, aux distributions et au dernier Concours, Jérémy-Loup Quer semble avoir de bonnes chances de décrocher le poste. Ce n’est pas forcément une Étoile en puissance, mais un premier danseur fiable, avec de grandes qualités de partenaire, et je le vois très bien en Jean de Brienne. Après tout, il pourrait marcher sur les traces d’un Karl Paquette. Si l’on se fie au potentiel d’Étoile (et les rangs du côté des hommes commencent à être très clairsemés), il faut plutôt regarder du côté de Pablo Legasa et Francesco Mura. Francesco Mura peut encore s’aguerrir un an chez les Sujets et Pablo Legasa n’a pas eu un temps de scène extraordinaire depuis mars, donc je mise sur Jérémy-Loup Quer.

Camille – Je pense que cela se jouera entre Pablo Legasa et Francesco Mura qui sont tous deux bien distribués après une personnalité qui se remarque. Peut-être un petit avantage pour Francesco Mura. Mais Jérémy-Loup Quer n’est jamais bien loin. 

Amélie – Si l’on se fie uniquement aux distributions, Jérémy-Loup Quer semble le mieux parti, la direction lui fait visiblement confiance. Dans les faits, je ne vois pas bien qui peut arrêter Francesco Mura après sa belle précédente saison et son succès à Varna. Même s’il lui faudra un peu canaliser sa fougue pour une variation très école française, qui convient un peu mieux au premier cité. 

Concours de promotion du Ballet de l’Opéra de Paris – Mars 2018 – Francesco Mura, promu Coryphée

Les favoris

Anne-Claire – C’est toujours un crève-cœur de se dire que la sensibilité et la subtilité de Sébastien Bertaud ou la constance et l’excellence technique de Fabien Revillion, des piliers de la troupe, ne seront jamais récompensées par un poste de premier danseur. Sinon, Pablo Legasa est mon gros coup de cœur des dernières saisons.

Camille – Pablo Legasa. Technique, personnalité, il a une âme de soliste.

Amélie – Francesco Mura ou Pablo Legasa, deux jeunes danseurs brillants et vraiment prometteurs. Allez, s’il faut en choisir un, je prends Pablo Legasa qui a un peu plus attendu. Dans les deux cas, ce sera une promotion réjouissante, tournée vers l’avenir. Il ne faut pas oublier que Premier danseur = Étoilable ! Je ne peux bien sûr m’empêcher de citer Sébastien Bertaud, un Artiste de grande classe et une âme de soliste. 

Concours de promotion du Ballet de l’Opéra de Paris – Mars 2018 – Pablo Legasa promu Sujet

 

Classes des Sujets femmes

Deux postes de Première danseuse à pourvoir. Variation imposée : Casse-Noisette de John Neumeier, acte II, variation de Louise.

Les pronostics

Anne-Claire – Pourquoi deux postes chez les femmes et un seul poste chez les hommes, alors qu’il y a pléthore (voire trop) d’Étoiles féminines et que de grands talents (Sae Eun Park ou Hannah O’Neill) végètent chez les Premières danseuses ? J’imagine bien un de ces deux postes utilisé comme bâton de maréchal pour une danseuse méritante et qui ne fera pas d’ombre à ses collègues: au hasard, Charline Giezendanner, spoliée en mars, ou Séverine Westermann, toujours fiable dans les purges classiques, interprète intelligente de George Balanchine, superbe dans les œuvres de Pina Bausch ou Anne Teresa de Keersmaeker. Pour l’autre poste, qui d’autre que Marion Barbeau ? Elle est mieux distribuée que les Premières danseuses et elle assure sur scène (superbe Olga dans Onéguine ce printemps). Éléonore Guérineau partie pour une année en Suisse et Héloïse Bourdon semblant avoir disparu des radars, Ida Viikinkoski (pas terriblement distribuée) et Roxane Stojanov sont des outsiders crédibles.

Camille – Ouhlala, ça devient très compliqué de pronostiquer cette catégorie. Si je ne me trompe pas, il n’y a actuellement que quatre Premières danseuses. Les deux postes en jeu ne seront donc pas de trop. Pourtant j’ai l’impression qu’un seul sera pourvu. Je pencherai pour Ida Viikinkoski qui a un répertoire large qui correspond bien à la compagnie. Charline Giezendanner n’est pas passée loin l’an dernier donc on n’est pas à l’abris d’une surprise. Mais avec deux postes on peut aussi s’imaginer voir un deuxième nom auquel personne n’aurait pensé sortir du chapeau, type Alice Catonnet (oui je vais loin ! Mais ça s’est déjà vu). 

Amélie – C’est bien avec cette classe que l’absurdité de la programmation, et du Concours par certains aspects, est la plus flagrante. Il y a six mois, jury et direction n’avait pu se mettre d’accord pour choisir une danseuse, alors que toutes avaient fait leurs preuves dans au moins un grand rôle. Depuis, aucune n’a eu véritablement sa chance dans un rôle de premier plan. Et maintenant, il va falloir à nouveau se mettre d’accord… Mais sur quelle base ? Ne pas donner le poste a été un trop gros coup dur la dernière fois pour que cela recommence. Néanmoins, je ne suis pas tout à fait certaine que le deuxième poste soit pourvu. Pour la promotion, Marion Barbeau et Ida Viikinkoski sont les mieux distribuées, pas non plus de manière ultra-flagrante. Roxane Stojanov est la jeune talent à suivre, mais là non plus, elle n’a pas eu excessivement sa chance. Cela devrait se jouer entre elles trois. Si la deuxième place est pourvue, je vois plutôt une ancienne récompensée, comme Charline Giezendanner.

Concours de promotion du Ballet de l’Opéra de Paris – Mars 2018 – Roxane Stojanov promue Sujet

Les favorites

Anne-Claire – Marion Barbeau me déçoit rarement sur scène, elle peut porter un ballet sur ses épaules (Iolanta/Casse-Noisette), elle est à l’aise dans le répertoire d’aujourd’hui de l’Opéra (le néo-classique comme le contemporain). On lui a laissé le temps pour s’épanouir et mûrir et elle est désormais une artiste accomplie. Comme je n’ai pas envie de porter la poisse à Héloïse Bourdon, je pars du principe qu’elle a zéro chance d’être promue, même si c’est une injustice totale à mes yeux. La Direction a résolu le problème en la distribuant a minima : comme ça, l’injustice n’est plus flagrante.

Camille – Éleonore Guérineau étant partie (à raison) en Suisse, ma favorite devient Héloïse Bourdon. Même si on la voit malheureusement assez peu sur des rôles actuellement. Pour la deuxième place : Roxane Stojanov qui a une personnalité que l’on remarque en plus de sa belle technique. 

Amélie – Héloïse Bourdon, celle qui pour moi a le mieux démontré au fil des années sa personnalité et son charisme de soliste. Roxane Stojanov, vraiment prometteuse, en deuxième. 

Le Lac des Cygnes – Héloïse Bourdon

 

Commentaires (2)

  • ibant_obscuri

    Chez les sujets femmes, Silvia Saint-Martin, remplaçante sur Cendrillon, semble aussi assez appréciée de la direction, non ?

    Répondre

Poster une réponse Annuler la réponse