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Les 10 spectacles à ne pas manquer en 2019

Que nous prépare 2019 pour la danse ? Quels sont les spectacles qui risquent bien de faire parler d’eux, les événements à ne pas manquer, les dates à déjà entourer dans son calendrier ? Le centenaire d’un grand maître américain, de nouvelles créations attendues, le retour d’un grand ballet du répertoire…. Top 10 des spectacles et événements danse à ne pas manquer en 2019

 

Le centenaire Merce Cunningham

2019, c’est l’année Merce Cunningham, l’année marquant le centenaire de naissance du maître de la postmodern dance. Pour le 16 avril, sa date anniversaire, un grand événement est prévu entre Londres, New York et Los Angeles, avec 75 interprètes interprétant 300 solos. Rien en France pour cette date, mais les festivals rattrapent le coup. D’abord Montpellier Danse avec une soirée par le Ballet de l’Opéra de Lyon. Puis le Festival d’Automne à Paris qui annonce un temps fort consacré au chorégraphe américain pour son édition 2019. De quoi (re)découvrir l’oeuvre d’un chorégraphe qui est souvent venu en France. 

Quand ? En juin à Montpellier et entre septembre et décembre à Paris.

Inlets 2 de Merce Cunningham – CNDC d’Angers

A Quiet Evening of Dance de William Forsythe

La retraite pour William Forsythe ? Très peu pour lui. Alors que le chorégraphe collabore de près avec le Boston Ballet, il continue à monter ses propres spectacles de son côté. Comme A Quiet Evening of Dance, créé à Londres en octobre dernier et qui a suscité l’enthousiasme des critiques et du public. Au programme : les reprises de DUO2015 et Catalogue et la création de deux pièces, pour de petits groupes d’interprètes. Le spectacle devrait être programmé en France lors de l’édition 2019 de Montpellier Danse, avant un passage en région parisienne à l’automne. Parce que des créations de William Forsythe, on ne réfléchit même pas : on y va ! 

Quand ? En juin à Montpellier et entre septembre et décembre à Paris.

 

Raymonda de Rudolf Noureev

Voilà plus de dix ans que Raymonda de Rudolf Noureev était absent de la scène du Ballet de l’Opéra de Paris. L’oeuvre a depuis été remontée ailleurs (Vienne), son Grand pas s’est exporté au Ballet du Capitole ou à l’École de Danse de l’Opéra de Paris (premier rôle de soliste, en passant, de la jeune espoir Bianca Scudamore). Revoir le ballet en entier à Paris semblait peine perdue car toute la production était à refaire. Ce serait pourtant chose fait pour les fêtes de fin d’année 2019. Un vrai pari pour la compagnie, tant ce ballet est exigeant techniquement et demande de nombreux solistes. Mais l’occasion rêvée aussi pour la nouvelle génération de s’emparer de ces rôles qui ont fait briller tant d’Étoiles. Voilà en tout cas longtemps que la compagnie parisienne n’avait mis les moyens sur un grand ballet classique. La production devrait aussi être attendue en tournée au Japon en février 2020.

Quand ? En décembre à Paris.

Raymonda de Rudolf Noureev, remontée par l’École de Danse de l’Opéra de Paris

Hommage à Nijinski

Pas d’anniversaire en vue pour Vaslav Nijinski, mais deux compagnies proposent néanmoins des soirées thématiques passionnantes autour de ce danseur hors-norme. Les Ballets de Monte-Carlo ont ainsi proposé un riche programme de quatre pièces, donc deux créations, il y a quelques semaines. Le spectacle sera à voir en février au Théâtre des Champs-Élysées. Un peu plus au sud et en fin de saison, le dynamique Ballet du Capitole propose aussi quatre relectures, dont l’entrée au répertoire de Vaslaw de John Neumeier, que l’on n’a pas vu depuis des années en France. L’occasion de voir deux troupes en grande forme s’emparer du mythe, mais aussi de jeunes chorégraphes de s’amuser au jeu de la relecture.

Quand ? En compagnie de Nijnsky par les Ballets de Monte-Carlo du 8 au 10 février au Théâtre des Champs-Élysées dans le cadre de la saison TranscenDanses ; Nijinski clown de Dieu par le Ballet du Capitole du 19 au 23 juin à la Halle au Grains de Toulouse. 

 

Marie-Antoinette de Thierry Malandain

Cendrillon, La Belle et la Bête, Noé… Les dernières créations narratives de Thierry Malandain sont autant de “tubes”, multipliant les représentations et séduisant le public comme la presse. Un succès qui s’explique par l’inventivité et le talent du chorégraphe pour raconter des histoires. Sa prochaine création ? Marie-Antoinette, inspirée par cette reine qui avait – on le sait moins – un goût prononcé pour les arts et a soutenu de nombreux artistes. sur des musiques de Haydn. Une création au Pays Basque, sur les terres de la compagnie, avant d’être donné quelques mois plus tard – et en toute logique – dans le superbe Opéra Royal de Versailles.

Quand ? Les 14 et 15 février à  San Sebastián, du 29 au 31 mars à l’Opéra Royal de Versailles.

 

Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev avec Hugo Marchand et Dorothée Gilbert

Le classique se fait rare à Paris cette saison, qui plus est à l’Opéra. La reprise du Lac des cygnes se fera d’autant plus apprécier. Notamment avec cette distribution réunissant Dorothée Gilbert et Hugo Marchand, qui a tout pour être l’une des grandes soirées de la saison parisienne. Dorothée Gilbert est une Étoile au sommet de son art, mais qui s’est toujours détournée du Lac des cygnes. La danseuse a finalement choisi d’aborder ce rôle, avec sa maturité d’artiste accomplie. Prise de rôle aussi pour Hugo Marchand, danseur superbe et si inspiré. Les deux forment un duo sur scène fusionnel. Rajoutez à cela un corps de ballet qui a l’habitude des reprises du Lac des cygnes ces dernières années et devrait donc être à son aise. Tous les ingrédients sont là pour l’une des plus belles soirées de ballet classique de la saison. 

Quand ? Les 17, 20 et 23 février à l’Opéra Bastille.

 

Le Boston Ballet

Le Boston Ballet est en ce moment l’une des compagnies les plus excitantes des États-Unis, avec un répertoire vaste entre classique et néo-classique, des solistes enthousiasmants (dont la française Anaïs Chalendard) et une collaboration avec William Forsythe. Bonne nouvelle : la troupe vient à Paris en 2019 et avec des oeuvres du maître américain. Au programme : la première française de Playlist (EP) créée pour la compagnie cette année et Pas/Parts dans sa version 2018 (également remontée spécialement pour le Boston Ballet), avec en bonus Wings of Wax de Jiří Kylián. Certes, en manque de classique cette saison, le public français aurait peut-être préféré un grand ballet comme la récente version du Corsaire de la troupe. Mais ce type de programme est plus simple à tourner, et difficile de faire la fine bouche face à une affiche vraiment alléchante. 

Quand ? Du 9 au 11 avril au Théâtre des Champs-Élysées dans le cadre de la saison TranscenDanses.

Pas/Parts 2018 de William Forsythe – Boston Ballet

Ballet européens au XXIe siècle 

Ça bouge dans l’Est de la France ! Entre le Ballet du Rhin en grand renouveau et le Ballet de Lorraine en pleine maturité, la danse s’y déploie bien. Et les deux compagnies se retrouvent le temps d’une soirée autour de pièces représentant bien leur répertoire néo-contemporain : The heart of my heart de Gil Carlos Harush pour le Ballet du Rhin, Record of ancient things de Petter Jacobsson & Thomas Caley. Rajoutez à cela la venue d’une compagnie voisine, le Ballett Theater Basel, avec le plaisir de la découvrir. Une synergie intéressante et bienvenue entre différentes compagnies complémentaires. 

Quand ? Le 19 mars à Mulhouse.

 

Jiří Kylián par le Ballet de l’Opéra de Lyon

Les trois ans de collaboration étroite entre le Ballet de l’Opéra de Lyon et Jiří Kylián prennent fin cette année, l’occasion de deux derniers programmes autour du chorégraphe. Le premier programme plonge dans des oeuvres moins connues : Falling Angels14’20”, entourés de Petite Mort ; Le second va vers les “tubes” dont on ne se lasse pas : Bella Figura, Wings of Wax et Gods and Dogs. L’occasion de voir six oeuvres riches et intenses du chorégraphe par une troupe qui en maîtrise la subtilité jusqu’au bout des doigts. 

Quand ? Du 4 au 19 avril à Lyon.

Bella Figura de Jiří Kylián – Ballet de l’Opéra de Lyon

Une création de Crystal Pite pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Crystal Pite a ce talent de savoir se servir d’une troupe classique, leur proposant des pièces souvent axées sur le corps de ballet mais qui sait mettre chacun en valeur, et de puiser dans la technique académique une grande richesse chorégraphique. The seasons’ canon, créée pour le Ballet de l’Opéra de Paris il y a quelques années, a été une vraie réussite. C’est donc un plaisir de savoir que la chorégraphe va renouveler l’expérience, mais cette fois-ci sur une soirée entière. Une création attendue avec impatience. 

Quand ? Du 26 octobre au 23 novembre au Palais Garnier.

 

Commentaires (1)

  • Je vais voir le lac des cygnes le samedi 23 février et j’attends cette date avec grande impatience!

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