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2008/2009 : bilan d’une saison de danse

L’été, les vacances, les projets pour l’année prochaine…. Et le bilan de l’année écoulée.

En septembre, j’ai inauguré mon statut de pigiste. Je croyais que mes sorties Danse allaient forcément en pâtir… Mauvaise réponse ! Au contraire, cela m’a poussé à profiter à fond de toutes les réductions possibles, de Pass’Opéra jeunes et autres Ticketac. Au final, j’ai réussi à voir cette année, si l’on ne compte que la Danse, 11 spectacles, et toujours à moins de 25 €.

Soirée Hommage à Jerome Robbins, ballets de Robbins et Millepied (ODP)

Les Enfants du Paradis, de José Martinez (ODP)

Démonstrations de l’Ecole de Danse (ODP)

Raymonda, de Rudolf Noureev (ODP)

Soirée Hommage à Maurice Béjart (ODP)

Porgy and Bess, de José Montalvo (compagnie Montalvo-Hervieu, Théâtre de Chaillot)

Le Parc, d’Angelin Preljocaj (ODP)

Onéguine, de John Cranko (ODP)

Proust ou les intermittences du cœur, de Roland Petit (ODP)

Le Concours, de Maurice Béjart (Béjart Ballet Lausanne, Palais des Sports)

La fille mal gardée, de Frederick Ashton (ODP)

Et en voici mon petit bilan
Mon spectacle préféré :
Instantanément, l’image qui me revient en tête est celle de Baptiste, ce clown triste qui laisse échapper sa Garance, tout en blanc de rouge. Mais avec le recul, je me rends compte que Les Enfants du Paradis n’était pas forcément le ballet le plus égal dans sa qualité, et restait un peu vert. Je ne retiens donc pas un ballet cette année, mais plutôt quelques images. En plus de celle ci-dessus, le pas de deux du Parc, qui justifie à lui seul d’aller voir ce ballet. Et je rajoute Onéguine dans son ensemble, pas révolutionnaire, mais qui reste un beau moment de danse.

La danseuse de l’année : Bon, on peut dire autre chose qu’Isabelle Ciaravola ? On est d’accord. Pour son rôle de Garance où elle m’a ébloui, pour sa si jolie nomination d’Etoile à 37 ans, pour tout son parcours… J’espère la voir dans Giselle.

Le danseur de l’année : Manuel Legris. Curieusement, je l’ai très peu vu cette année, seulement dans Le Chant du compagnon errant lors de l’Hommage à Maurice Béjart. Mais largement suffisant pour se rendre compte du danseur qu’il était. Voici ma façon à moi de saluer sa retraite de l’Opéra. Je suis déjà en manque. Et puis bon, je ne peux pas mettre Nicolas Le Riche à cette place tous les ans tout de même.


La révélation féminine de l’année : Amandine Albisson. Sa prestation est à peu près la seule chose que je retiens de Proust ou les intermittences du cœur. Elle n’a que 19 ans il me semble, mais a déjà une belle personnalité sur scène, et une vraie présence. Et ce petit truc qui fait qu’on la remarque, tout simplement.

La révélation masculine de l’année : Mathias Heymann. Oui, bon, d’accord, sur ce coup-là, je suis super en retard. Je n’ai pas eu de chance niveau programmation. Mais c’est vraiment cette année que j’ai pu pleinement apprécié les qualités de ce danseur. D’abord dans le rôle de Lenski, même s’il semblait assez crevé, et surtout dans celui de Colas, où il nous faisait une vraie démonstration de son potentiel technique et de sa joie de danser. Le jeune fougueux dans toute sa splendeur. Ne manque plus qu’à concrétiser l’année prochaine.

Mon regret de l’année : D’avoir rater la Troisième symphonie de Gustav Mahler de John Neumeier. Vu les commentaires enthousiastes un peu partout, j’ai raté quelques chose. Et mon gros coup de flemme du 16 avril. Il restait des places pour la première d’Onéguine, mais je m’étais dit que j’irais un autre jour. Evidemment, quand j’ai appris le lendemain qu’il y a avait eu deux nominations d’Etoiles, je m’en suis mordu les doigts.

Le ballet private-joke de l’année : Le Concours, bien sûr. A priori, cela m’a semblé être un ballet très grand public. Mais avec le recul, je me demande si un non-connaisseur apprécie autant ce spectacle s’il ne saisit pas toutes les allusions au monde de la Danse et au ballet que Béjart a glissé dans sa chorégraphie.

Ma déception de l’année : Marie-Agnès Gillot dans Raymonda. Raymonda était mon seul grand ballet classique de l’année. Et j’ai été déçue. Trop de clinquant, trop de techniques, trop de tout… Je suis passée un peu à côté. Et Marie-Agnès Gillot m’a laissé assez indifférente, alors qu’elle a plutôt tendance à me laisser bouche-bée dès qu’elle rentre en scène.

Le ballet spécial bonne humeur de l’année : J’ai l’impression que je n’ai pas assez parlé ici de La Fille mal gardée. Je vous ai déjà dit combien ce ballet était un petit régal d’humour, un délice rafraîchissant, un moment aussi léger qu’une bulle de savon ? Oui ? Bon, je le redis une deuxième fois, histoire que ça rentre bien dans les têtes.

Commentaires (1)

  • Tout pareil con­­­cer­­­nant Gil­­­lot en Ray­­­monda. Elle n’était pas cré­­­di­­­ble en jeune fille au 1er acte. Pour­­­tant, c’est 1 de mes dan­­­seu­­­ses pré­­­fé­­­rées.
    Pour Gisele je rêve de voir Miteki Kudo dans le rôle mais bon. Sinon j’aime­­­rais que Myriam Ould-Bra­­­ham soit dis­­­tri­­­buée.


    > Com­­plè­­te­­ment d’accord pour­­My­­riam Ould-Bra­­­ham dans Giselle. Mal­­heu­­reu­­se­­ment, au vue des pré­­dis­­tri­­bu­­tions, c’est mal parti. 

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