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Festival de Marseille – 15 juin au 8 juillet

Danse, performance, théâtre, musique… Le Festival de Marseille est l’un des rendez-vous culturels incontournables de l’été, faisant de la cité Phocéenne pendant presque un mois une grande plateforme de rencontres et d’échange entre les artistes contemporains et le public. L’édition 2018, qui se tient du 15 juin au 8 juillet, veut mettre “le vivre-ensemble au premier plan“, selon le directeur artistique Jan Goossens. “La danse, nous la défendons non comme un exercice de style académique qui propose un divertissement, mais bien comme un vocabulaire pluriel, accessible et généreux où le plus grand nombre de citoyens de notre ville peut s’exprimer et se reconnaître. Danser, ressentir l’autre, et ainsi exister soi-même, exister mieux : voilà sans conteste l’enjeu du Festival de Marseille“. Gros plans sur la programmation danse de ce 23e Festival de Marseille.

 

11 moments de danse, 3 créations, 5 premières françaises

Très attendue, la chorégraphe Nacera Belaza propose sa création Le Cercle,De beauté et de lenteur, de joie retrouvée et de découverte“. Autre projet à ne pas manquer, l’association du chorégraphe burkinabé Serge Aimé Coulibaly et de la chanteuse malienne Rokia Traoré pour la création Kirina. Inspirée d’une bataille fondatrice de l’Afrique de l’Ouest, Kirina est une épopée contemporaine puisant aux sources de l’Histoire et de la fiction. Sur scène, neuf danseurs, six musiciens, un parolier et quarante figurants marseillais incarnent le récit d’un peuple gorgé d’espoir et de révolte qui marche vers son avenir. Un voyage chorégraphique et musical rempli de promesses. La troisième création mondiale de cette 23e édition est assurée par le Ballet de Marseille et Phoenix d’Éric Minh Cuong Castaing, une pièce pour danseurs, danseuses… et drone, interrogeant les rapports entre l’être humain et les nouvelles technologies.

Pour les premières françaises, place à un projet ambitieux : Requiem pour L. de Fabrizio Cassol et Alain Platel. Après Coup fatal présenté dans ce même festival en 2016, le duo compositeur/chorégraphe se retrouve autour… du Requiem de Mozart. Fabrizio Cassol réunit 14 musiciens et musiciennes pour un métissage musical de tous continents, tandis qu’Alain Platel s’interroge sur la mort et les rites d’adieux. Parmi les autres découvertes de cette édition, trois solos de trois personnalités inclassables et surprenantes. Olivier Dubois propose ainsi Pour sortir au jour, moment intime qui explore les recoins de la mémoire du corps. Le chorégraphe indonésien Eko Supriyanto montre Salt, pièce introspective autour de la culture maritime. Lisbeth Gruwez vient pour sa part avec Penelope, pièce engagée explorant les femmes oubliées de l’Odyssée. Enfin parmi les spectacles de danse à ne pas manquer si vous ne l’avez pas encore vu : le très fort 10.000 Gestes de Boris Charmatz

10 000 gestes de Boris Charmatz

Un festival au cœur de la ville 

Le Festival de Marseille se tient dans une douzaine de lieux disséminés aux quatre coins de la ville, entre le Théâtre la Criée, le MuCEM, le théâtre Silvain en plein air ou la Friche la Belle de mai. Usine désaffectée transformée en lieu de création, voilà un endroit où l’on aime passer le festival, entre rencontres, spectacles et performances. C’est aussi que se tiennent deux fêtes ouvertes à tous et toutes, les 16 et 30 juin, sur un grand rooftop à tomber. Le QG du festival est pour sa part installé au Théâtre des Bernardines, qui tout comme la Friche la Belle de mai, est à la fois un lieu de spectacle et de convivialité entre public et artistes. Performances, lectures, projections, débats, conférences et fêtes sont au programme. 

 

Informations pratiques

Le Festival de Marseille 2018 se tient du 15 juin au 8 juillet. Les tarifs se la jouent petits : maximum 28 euros la place, 10 euros pour les moins de 26 ans et des abonnements intéressants (80 euros les quatre spectacles). Toute la programmation et les informations pratiques sont à retrouver sur le site du Festival de Marseille

 

Commentaires (1)

  • taboga daniel

    reagir a un festival de contemporain y a pas autre chose dans votre pays que ca …

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