TOP

Saison 2018-2019 – La Maison de la Danse de Lyon

Gros plan sur la saison 2018-2019 de la Maison de la Danse de Lyon, lieu incontournable de la danse en France. La programmation y est comme d’habitude éclectique, allant du ballet classique au jeune talent contemporain, en passant par le néo-classique, le hip hop, le cirque et les grands noms de la danse contemporaine. Nous démarrons cette présentations après le programme de la Biennale de la Danse. À noter que des spectacles peuvent se rajouter en fin de saison, en fonction de la programmation des Nuits de Fourvière. 

 

Les six coups de coeur DALP

En toute subjectivité, nos quelques spectacles coup de coeur de cette saison. 

Giselle de Dada Masilo

Après sa percutante revisite du Lac des cygnes, son émouvante relecture de Carmen, la danseuse sud-africaine s’attaque à un monument de la danse classique : Giselle, le grand ballet romantique du XIXe. La colère, la tromperie, la mort, les fantômes, il y aura de tout ça. Sauf qu’il n’y aura pas de pardon de Giselle face à la faute d’Albrecht. Auprès d’esprits traditionnels africains, la Giselle de Dada Masilo connaîtra aussi la vengeance, synonyme, ici de libération. Et les percussions africaines rythmeront la partition si souvent entendu de Adolphe Adam. L’un des spectacles phare de la saison.

Du 3 au 7 octobre 2018, six représentations à la Maison de la Danse

 

Last Work d’Ohad Naharin – Batsheva Dance Company

La venue de la Batsheva est toujours un événement, tant cette troupe – l’une des plus brillantes – porte haut les couleurs de la danse contemporaine d’Ohad Naharin. Elle vient cette fois-ci avec Last Work, qui comme son nom ne l’indique pas n’est certainement pas la dernière pièce du chorégraphe. Même si cette pièce pourrait faire figure de testament, tant elle montre le style et le geste “gaga”, la danse d’Ohad Naharin. Du travail d’orfèvre porté par des interprètes d’exception.

Du 28 novembre au 1er décembre 2018, quatre représentations à la Maison de la Danse

Last Work d’Ohad Naharin

Noé de Thierry Malandain – Malandain Ballet Biarritz

Après Cendrillon et La Belle et la Bête, et avant Marie-Antoinette, Thierry Malandain a revisité le mythe de Noé et du Déluge. Pari audacieux et inédit pour une pièce chorégraphique même si l’on sait que le chorégraphe se veut en quête d’”une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à la difficulté d’être”. Et qu’il n’a, de plus, pas son pareil pour nous entraîner vers des rives inconnues.

Lire la chronique du spectacle

Du 18 au 22 décembre 2018, cinq représentations à la Maison de la Danse

 

Grand Finale de Hofesh Shechter – Hofesh Shechter Company

Présenté en 2017, Grand Finale de Hofesh Shechter s’impose comme une déferlante chorégraphique dont on sort un peu sonné.e. Revendiquant un pessimisme absolu, le chorégraphe signe une pièce à la beauté crépusculaire. S’il réussit à laisser planer un “sentiment général d’apocalypse” tout au long, se dégage une énergie incroyable qui ne permet pas de céder complètement au désenchantement.

Lire la chronique du spectacle

Du 15 au 19 janvier 2019, cinq représentations à la Maison de la Danse

Grand Finale de Hofesh Shechter

Don Quichotte de José Martinez – Compagnie Nationale de Danse d’Espagne

Pour sa dernière venue à la Maison de la Danse il y a deux saisons, la Compagnie Nationale de Danse d’Espagne avait proposé la superbe Carmen de Johan Inger. Place cette année à un grand ballet du répertoire classique, Don Quichotte, dans la version de José Martinez (le directeur de la troupe). Il s’est inspiré des oeuvres de Marius Petipa et d’Alexander Gorski pour proposer une production vivante et respectant les codes de la danse classique. Un classique familial et brillant, à d’autant moins manquer qu’il s’agit du seul ballet de répertoire dansé par une troupe de qualité à voir cette saison dans la région lyonnaise. 

Du 8 au 13 février 2019, six représentations à la Maison de la Danse

 

Peer Gynt de Johan Inger – Ballett Theater Basel

Le Ballet de Bâle vient à La Maison de la Danse avec Peer Gynt de Johan Inger. De monde fantastique en terre étrangère, le conte existentialiste d’Ibsen mène Peer Gynt auprès d’une série de femmes, de la princesse des Trolls à Solveig, qui attendra jusqu’au bout son retour. On peut compter sur l’imagination et le savoir-faire de  Johan Inger, l’un des chorégraphes estampillés NDT les plus enthousiasmants, pour se saisir de l’histoire et en faire un ballet unique et expressif. 

Du 12 au 17 mars 2019, six représentations à la Maison de la Danse

 

 

Les incontournables

Les têtes d’affiche et compagnies incontournables du monde de la danse

Live! The Realest MC de Kyle Abraham

Après avoir travaillé avec Bill T. Jones, Kyle Abraham s’est lancé dans la chorégraphie et a monté sa propre compagnie, où il explore l’histoire de la communauté afro-américaine. Venant régulièrement en France, il présente cette saison Live! The Realest MC, pièce semi-autobiographique où il explore les liens entre l’histoire de Pinocchio – le pantin qui voulait devenir un “vrai garçon” – et sa propre jeunesse à Pittsburgh. Faire son coming-out dans le milieu du hip hop noir américain est un chemin semé d’embûches, et Kyle Abraham le retrace avec sensibilité. 

Du 11 au 13 octobre 2018, trois représentations à la Maison de la Danse

 

We are Monchichi de Wang Ramirez

Le duo de chorégraphes présente sa création 2018, We are Monchichi. Shihya Peng et Marco Di Nardo sont les deux interprètes de la pièce. Elle est née à Taiwan et vit à Paris, lui est né à Naples et vit à Berlin. Comment se rencontrer quand on a de bonnes raisons de s’éviter ? Comment s’entendre quand les remparts sont hauts ? Quelle langue choisir ? Quoi faire devant l’encombrement causé par les stéréotypes culturels ? Shihya Peng et Marco Di Nardo tendent leur corps, comme deux miroirs déformants, où l’on se découvre davantage qu’on se reconnaît. Ils se portent, s’envolent, tombent, ne se supportent plus, puis se relèvent et marchent ensemble.

Du 17 au 23 octobre 2018, cinq représentations à la Maison de la Danse

 

Another look at memory de Thomas Lebrun – CCN Tours

Pour sa création 2017, Thomas Lebrun (l’un des chorégraphes incontournables de la nouvelle génération) s’est entouré de trois de ses interprètes fidèles : Anne-Sophie Lancelin, Raphaël Cottin et Anne-Emmanuelle Deroo. Sur la musique de Philip Glass, ils dansent ensemble, brassent la mémoire pour que, de nouveau, quelque chose advienne, souvenir de demain. Le nom de la pièce fait référence à des propos de Marguerite Duras dont une phrase que le chorégraphe reprend à son compte : “Vous savez, je ne comprends pas toujours très très très bien ce que je dis. Ce que je sais simplement, c’est que c’est complètement vrai“. 

Les 6 et 7 novembre 2018, deux représentations à la Maison de la Danse 

 

Programme Merce Cunningham – Ballet de l’Opéra de Lyon

2019, c’est l’année Merce Cunningham, marquant le centenaire de naissance du chorégraphe américain. Le Ballet de l’Opéra de Lyon, qui danse régulièrement ce répertoire, prend un peu d’avance avec ce programme proposant deux pièces emblématiques de Merce Cunningham : Summerspace et Exchange. La première est une reprise, la seconde une entrée au répertoire. La post-modern dance du chorégraphe veut mettre le geste au centre de tout, faisant jouer le jeu du hasard dans la musique comme dans la combinaison des phrases chorégraphiques. De cette pratique assez ardue peut naître une grande émotion. La magie Merce Cunningham.

Du 9 au 11 novembre 2018, trois représentations à l’Opéra de Lyon

 

Carmen(s) de José Montalvo

Avec Carmen(s), José Montalvo s’empare à son tour du mythtique personnage de Prosper Mérimée. Sa vision est celle d’une Carmen multiple et universelle. Et les styles se mélangent. Quatre Carmen sont sur pointes. D’autres ont l’allure flamenco. Multitude de Carmen et de nationalités pour montrer l’universalité du personnage : françaises, espagnoles, japonaise, coréennes, elles endossent toutes avec panache et sensualité le personnage.

Lire la chronique du spectacle

Du 11 au 15 décembre 2018, cinq représentations à la Maison de la Danse

Carmen (s) de José Montalvo

Programme Trisha Brown – Ballet de l’Opéra de Lyon

Avec Merce Cunningham, Trisha Brown est l’une des grandes figures de la post-modern dance américaine. Le Ballet de l’Opéra de Lyon danse souvent, et avec merveilles, certaines de ses pièces. Ce programme en propose trois : NewarkForay Forêt (créée pour la Biennale de la Danse en 1990) et Set and Reset/Reset, déjà repris la saison dernière. Une soirée dense, pas forcément facile d’accès car Trisha Brown n’est pas toujours facile à apprivoiser en tant que public, mais qui permet de justement mieux se familiariser avec le geste de la chorégraphe. 

Du 24 au 26 janvier 2019, trois représentations à la Maison de la Danse

 

The Great Tamer de Dimitris Papaioannou

Créé au Festival d’Avignon en 2017, The Great Tamer de Dimitris Papaioannou parle d’une descente aux enfers. D’une façon littérale, puisque la scène y penche, de manière irrégulière. Ls dix performers viennent y excaver d’étranges secrets, des figures de cirque croisent la déesse de la fertilité ou un cosmonaute.

Les 4 et 5 mars 2019, deux représentations à la Maison de la Danse

 

1968 – 2018 – CCN Ballet de Lorraine

Voilà donc un demi-siècle que le Ballet de Lorraine fait danser Nancy. Et le reste du monde puisque la troupe ne cesse de tourner, en témoignent leurs tout prochains voyages à Saint-Pétersbourg ou Bruges. Pour célébrer l’évènement comme il se doit, ses deux directeurs, Petter Jacobsson et Thomas Caley, ont concocté un programme tout en réjouissances, composé de Happening Birthday de Petter Jacobsson et Thomas Caley, RainForest de Merce Cunningham et Cela nous concerne tous de Miguel Gutierrez, en collaboration avec les artistes du CCN – Ballet de Lorraine. 

Lire la chronique du spectacle

Les 8 et 9 avril 2019, deux représentations à la Maison de la Danse

RainForest de Merce Cunnigham par le Ballet de Lorraine

 

Au fil de la saison

L’Assemblée des Luciole du Théâtre du Grabuge

Pour commencer, quels jolis noms, aussi bien du spectacle que de la compagnie ! L’aventure artistique du Cabaret Citoyen 2018 aboutit cet automne à une grande création participative orchestrée par les artistes associés de la Compagnie Théâtre du Grabuge. L’assemblée des Lucioles, présentée sur le grand plateau de la Maison de la Danse, réunira artistes et habitant.e.s pour raconter en chants polyglottes, en témoignages, en slams, en musiques et en images, un devenir collective riche de la pluralité de nos héritages et de la force de nos engagements.

Les 27 et 28 octobre, deux représentations à la Maison de la Danse

 

Cão sem plumas de Deborah Colker

Deborah Colker a collaboré avec le Cirque du Soleil ou a participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio. Sa dernière pièce Cão sem plumas est dans un tout autre genre, inspiré par la mythologie du fleuve Capibaribe. Mêlant un film de Cláudio Assis, la chorégraphe met en scène 13 interprètes androgynes, tentent de survivre dans un environnement violenté, proposant sa vision du Brésil en mêlant la danse classique, contemporaine et des danses populaires et rituelles.

Du 29 janvier au 2 février 2019, cinq représentations à la Maison de la Danse

 

Cellule de Nach

Anne-Marie Van, surnommée Nach, est une danseuse de krump lyonnaise, qui a bien sûr démarré sur le parvis de l’Opéra de Lyon. Pour sa pièce Cellule, elle est enfermée. Et s’évade en évoquant les films de David Lynch mais aussi les travaux autobiographiques de photographes comme Francesca Woodman, Nan Goldin ou Antoine d’Agata. Tout en respectant les codes du krump, danse apparue dans les années 2000 à Los Angeles suite à des émeutes raciales, Nach en présente sa propre vision.

Les 8 et 9 mars 2019, deux représentations à l’Espace Albert Camus de Bron

 

Projet Pop-up de Claire Bardainne et Adrien Mondot

Lui est informaticien et jongleur, elle est artiste plasticienne issue du design et de la scénographie. Les deux ont mis en place un parcours hybride et numérique où le public est convié à expérimenter une ou plusieurs propositions du Projet Pop-up. Ce projet se déploie en 4 temps : un spectacle mêlant corps et image, un livre où chaque double page se déploie en volume, et où la danse apparaît grâce à une application de réalité augmentée, une expérience de réalité virtuelle. Chacune de ces expériences peut être vécue de manière autonome mais elles peuvent aussi résonner toutes ensemble. Le Projet Pop-up est une création 2019 en résidence à la Maison de la Danse.

Le 8 mars 2019, une représentation à la Maison de la Danse

 

Welcome de Patrice Thibaud

C’est un grand mélange des genres que Welcome, avec de fortes personnalités du théâtre, de la musique, et Fran Espinosa et Joëlle Iffrig pour la chorégraphie. Pour l’auteur, la scène sera “une sorte de purgatoire où on évoquera sa vie, ses joies, ses peines, ses regrets, sa quête pour convoquer sa conscience et tenter d’accéder à l’extase, ou pas“. Tout un programme !

Du 21 au 28 mai 2019, sept représentations à la Maison de la Danse

 

Optraken – Galactik Ensemble

Chacun dans leur spécialité, les cinq acrobates du Galactik Ensemble ne font pas que défier les lois de la pesanteur pour le plaisir de l’exercice et de la maîtrise. Ils se sont rencontrés à l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois en 2006 avant de travailler ensemble pour défendre une “acrobatie situationniste”. En référence à ce mouvement des années 1960 qui refusait la séparation entre l’art et la vie, ils présentent un spectacle où il leur faut échapper à de multiples obstacles, d’un plafond qui s’écroule à des pétards, en passant par des sacs de farine qui les ciblent. Face à l’imprévisible réel de nos sociétés, ils explorent en direct sur scène ces instants dangereux où le contrôle échappe et où il faut lutter pour conserver son intégrité.

Du 4 au 7 juin 2019, quatre représentations à la Maison de la Danse

 

 

Jeunes talents

Bienvenue d’Eugénie Rebetez

Pour son troisième spectacle, Eugénie Rebetez se transforme en une femme de ménage. “Cette fois-ci, les paillettes ont été proprement aspirées pour laisser place à ce qui reste une fois que les lumières se sont éteintes (…). Nettoyer, c’est aussi toucher, être en contact avec autre chose, prendre soin, et pour certain(e)s, nettoyer permet de gagner sa vie”. Alternant intensité et légèreté, poésie et rire, quotidien et surréalisme, Eugénie Rebetez, en complicité avec le metteur en scène Martin Zimmermann, fait un drôle de ménage où chaos et ordre sont de mise.

Les 4 et 5 mars 2019, deux représentations à l’Espace Albert Camus de Bron

 

Ailey II

Habituée de la Maison de la Danse, Ailey II est la compagnie des jeunes talents de Alvin Ailey American Dance Theater. Cette belle troupe présente cette saison Road To One de Darrell Grand Moultrie, The Hunt de Robert Battle et Virtues d’Amy Hall Garner. Pas de ballet du maître Alvin Ailey, donc, mais plutôt le nouveau répertoire de la compagnie, avec trois pièces qui n’ont pas encore 20 ans. 

Du 14 au 18 mai 2019, six représentations à la Maison de la Danse

 

Spectacle du Jeune Ballet du CNSM de Lyon

C’est une sorte de tradition : chaque année, les Jeunes Ballets classique et contemporain du CNSM de Lyon terminent la saison de la Maison de la Danse, pour leur spectacle annuel. Place à un très joli programme cette année. Le Jeune Ballet classique propose ainsi une création de Bruno Bouché et Soli-Ter de José Martinez, réalisé spécialement pour le CNSMDL. Le Jeune Ballet contemporain part sur Echad mi yodea d’Ohad Naharin, Removing Reset de Noé Soulier et une création contemporaine de Bernard Baumgarten, réalisées également spécialement pour les élèves. 

Du 18 au 21 juin 2019, quatre représentations à la Maison de la Danse

 

 

Programmation Jeune public

Tous les spectacles listés ici ne sont pas forcément spécialement créé pour le jeune public, mais restent l’idéal pour une sortie en famille.

Saloon du Cirque Eloize

Le Cirque Eloize, l’un des plus brillants cirque québécois, revient à la Maison de la Danse avec Saloon, une pièce qui a montré son succès depuis déjà deux ans. La troupe fait revivre le monde des pionniers américains sur fond de Johnny Cash ou de Patsy Cline. Acrobates, comédiens et musiciens se mêlent dans cet univers du Far West qui n’en oublie pas – toujours – un certain humour. 

Du 9 au 25 novembre 2018, 19 représentations à la Maison de la Danse

 

D’à côté de Christian Rizzo

C’est la saison dernière que Christian Rizzo s’est essayé au spectacle spécialement conçu pour le jeune public, avec D’à côté. Cette pièce est une œuvre futuriste et épurée truffée de contes à se raconter, où le chorégraphe s’est souvenu de ses propres rêves d’enfant. Une bonne occasion d’initier les plus jeunes – dès six ans – au plaisir du spectacle vivant. 

Lire la chronique du spectacle

Du 5 au 8 décembre 2018, sept représentations à la Maison de la Danse

 

My (petit) Pogo de Fabrice Ramalingom

En 2012, le chorégraphe Fabrice Ramalingom, grand interprète de Dominique Bagouet, créait My Pogo, une pièce sur le rapport aux autres. Quelques années plus tard, il reprend cette pièce et la transforme pour le jeune public, sous le nom de My (petit) Pogo. Il y reprend le même thème du “vivre ensemble” et de la place de chacun et chacune dans la société, en détournant les codes du pogo, danse punk rock des années 1970-80, très énergique jusqu’à la bousculade. Le spectacle démarre par une petite explication qui donne quelques clés pour comprendre l’écriture chorégraphique.

Du 9 au 12 janvier 2019, sept représentations à la Maison de la Danse

 

Magie d’ombres… et autres tours de Philippe Beau

La Maison de la Danse fait de temps en temps des incursions dans la magie au coeur de sa programmation. Place ici au spectacle de Philippe Beau, qui mêle la magie à l’ombromanie, l’art des ombres chinoises. Dans ce solo, le public passe d’un bestiaire à un autre, d’effets saisissants à des images non encore répertoriées, tout en faisant son propre  cinéma. Un jeu d’ombres où la lumière a toute sa place, en hommage aux réalisateurs qui sont eux aussi des ombromanes à leur façon. 

Du 21 au 23 mars 2019, trois représentations à la Maison de la Danse

 

Sens – Compagnie Arcosm

Et si nous déplacions le centre de gravité pour que l’enjeu de cette pièce ne soit pas de comprendre le sens mais d’accepter de le perdre… Dans cette nouvelle création, Thomas Guerry propose une expérience qui s’étire dans le temps ; qui commencerait par un court-métrage de cinéma, visionné par chacun, seul, en famille ou en classe avant d’en retrouver les protagonistes sur scène quelques jours plus tard. Ainsi, nous commencerons le spectacle avec une part de mémoire commune. S’appuyant sur celle-ci, le chorégraphe imagine les corps comme des résonateurs de souvenirs ; ce qui sera matière à amplifier, décaler, distordre ce flot de sensations, d’images et d’émotions communes jusqu’à transcender le cadre du film. Le tout est accompagné par l’univers musical de Clément Ducol, que les plus grands peuvent connaître à travers les albums de la chanteuse Camille.

Du 11 au 15 juin 2019, sept représentations à la Maison de la Danse

 

Toutes les informations pratiques et abonnements sont à retrouver sur le site de la Maison de la Danse. Signalons au passage pas mal d’offres intéressantes pour les moins de 30 ans. 

 

Poster un commentaire