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Le jeudi, c’est Danse et Cie 5

Et ouai, j’ai pourtant déjà parlé de Danse hier, mais plus on en parle, et mieux la blogosphère se portera, c’est moi qui vous le dit.

Cette fois-ci, je change un peu. Je quitte le répertoire classique et les longs tutus romantiques pour un duo contemporain, l’un des plus célèbres : Le Jeune Homme et la mort de Roland Petit.

L’histoire : pour le coup, hyper simple. Un jeune artiste attend sa bien-aimée dans sa mansarde, fou d’amour. Elle arrive, mais drôle d’amoureuse, elle tourmente le jeune homme, passe de femme amante à une vraie furie, le déstabilise, et le pousse au final à se suicider.

Mis à part le côté morbide, c’est un couple qui se retrouve souvent à travers les ballets : la femme forte et l’homme qui ne peut que la suivre. Giselle, La Bayadère… A chaque fois, l’homme tient le rôle du lâche, ou celui qui se laisse conduire par les événements, quand la femme reste entière et décide de la destinée de son compagnon.

Cet extrait est un petit agglomérat du ballet, qui dure en vrai une vingtaine de minutes. C’est vrai que la qualité de l’image et de la musique n’est pas forcément tip-top. La réalisation peut sembler kitchounette. C’était en fait ce qui servait à l’ouverture d’un film dans les années 70. Mais j’aime la force qui se dégage du danseur, ce regard un peu fou. Et puis ça change de l’Opéra de Paris.
Pour info, il s’agit de Mikhaïl Barychnikov. Sa tête vous dit quelque chose ? Gagné, vous l’avez en effet déjà vu, c’est lui qui joue Aleksander Petrovsky, le boyfriend de Carrie Bradshaw lors des ultimes épisodes de Sex & the city. C’est fou ça, vous connaissiez l’une des plus importantes Etoile du XXème siècle sans même le savoir, hahaha.

Il y a dans Le Jeune Homme et la Mort ce que j’aime vraiment dans la danse : l’alliance d’une chorégraphie, d’une musique, d’interprètes à la fois artistes et virtuoses qui forment un vrai Tout, un ballet universel et d’une force incroyable.  Et en passant, de la danse contemporaine sur du Bach est une des choses les plus prenantes qui soient.


Le Jeune Homme : Mikhaïl Barychnikov
La Mort : ???
Musique : La Passacaille de Jean-Sébastien Bach
Chorégraphie : Roland Petit

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