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Le Presbytère de Maurice Béjart, par le Béjart Ballet Lausanne, en tournée en France en 2015

Le Béjart Ballet Lausanne passe tous les ans par la France, pour présenter les grandes pièces de Maurice Béjart et quelques créations. En 2015, la troupe tournera un peu partout avec le ballet Le Presbytère, l’une des oeuvres fondamentales de Maurice Béjart.

Le Presbytère - Béjart Ballet Lausanne

Le Presbytère – Béjart Ballet Lausanne

Sur des musiques de Queen ou Mozart, avec des costumes signés Gianni Versace, Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat…, plus simplement appelé Le Presbytère, a été créé en 1997 au Théâtre National de Chaillot. La pièce se voulait être un hommage à Jorge Donn, danseur icône de Béjart, et Freddie Mercury, et plus généralement un ballet sur la jeunesse et l’espoir. Le Presbytère a depuis été dansé plus de 350 fois un peu partout dans le monde.

La nouvelle génération du Béjart Ballet Lausanne, qui n’a pas travaillé avec le chorégraphe, se réapproprie à son tour ce ballet pour toute une série de représentations.

 

Le Presbytère vu par Maurice Béjart

Il y a un peu plus de trente ans, au milieu de la surprenante musique de Berlioz entrecoupée de bombardements et de bruits de mitrailleuses, un Frère Laurent peu conventionnel s’écriait devant Jorge Donn et Hitomi Asakawa : “Faites l’amour, pas la guerre !”.

Aujourd’hui, Gil Roman, qui a à peu près l’âge de la création de mon Roméo et Juliette, entouré de danseurs qui n’ont jamais vu ce ballet répond : “Vous nous avez dit : faites l’amour, pas la guerre. Nous avons fait l’amour, pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ?”.

Cri d’angoisse d’une jeunesse pour laquelle le problème de la mort par l’amour s’ajoute à celui des guerres multiples qui n’ont pas cessé dans le monde depuis la soi-disant FIN de la dernière guerre mondiale!

Mes ballets sont avant tout des rencontres : avec une musique, avec la vie, avec la mort, avec l’amour… avec des êtres dont le passé et l’œuvre se réincarnent en moi, de même que le danseur que je ne suis plus, se réincarne à chaque fois en des interprètes qui le dépassent.

Coup de foudre pour la musique de Queen. Invention, violence, humour, amour, tout est là. Je les aime, ils m’inspirent, ils me guident et, de temps en temps dans ce no man’s land où nous irons tous un jour, Freddie Mercury, j’en suis sûr, se met au piano avec Mozart.

Un ballet sur la jeunesse et l’espoir puisque, indécrottable, optimiste, je crois aussi malgré tout que The Show Must Go On, comme le chante Queen.

Le Presbytère - Béjart Ballet Lausanne

Le Presbytère – Béjart Ballet Lausanne

Les dates de la tournée

– Les 31 mars et 1er 2015 au Dôme – Marseille (2 représentations)

– Du 4 au 6 avril 2015 au Palais des Congrès – Paris (5 représentations)

– Le 9 avril 2015 au Zénith – Dijon (1 représentation)

– Les 11 er 12 avril 2015 à l’Amphi 3000 – Lyon (3 représentations)

– Le 15 avril 2015 au Zénith – Nantes (1 représentation)

– Le 18 avril 2015 au Zénith – Rouen (1 représentation)

– Du 22 au 24 avril 2015 au Colisée – Roubaix (3 représentations)

La billetterie est ouverte dans les points de vente habituelles. Places de 20 à 120 euros.

Le Presbytère - Béjart Ballet Lausanne

Le Presbytère – Béjart Ballet Lausanne

Le Béjart Ballet Lausanne

Depuis sa fondation, en 1987, le Béjart Ballet Lausanne sillonne le monde. Avec ses près de 40 danseurs de 21 nationalités, le Béjart Ballet Lausanne dispose d’un large répertoire, au cœur duquel l’œuvre grandiose de Maurice Béjart (Le Sacre du printemps, Boléro, Le Mandarin merveilleux, Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat…).

A la mort de Béjart en 2007, Gil Roman, son disciple depuis trente ans, reprend la direction artistique de la compagnie et ajoute à son répertoire ses propres chorégraphies (Aria, Syncope, Là où sont les oiseaux, Anima Blues). Il passe également commande à des chorégraphes amis comme Julio Arozarena, Sthna Kabar-Louêt, Tony Fabre et Christophe Garcia.

La compagnie reste ainsi fidèle à sa vocation : un espace de création.

 

Commentaires (3)

  • J’ai vu ce ballet en 2008 à Barcelone : magnifique. À ne pas manquer !

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  • francoise damageux

    Je sors du palais des Congrès. Tourneboulée de ce ballet, peut être d’entendre la voix de Freddy Mercury en live ? c’est effectivement un hymne à la vie, mais que j’ai ressenti avec beaucoup de nostalgie. Une compagnie d’une grande technique dans une chorégraphie de deuil … Un grand moment, salué, debout, par toute la salle.

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