TOP

Saison 2012-2013 : le Théâtre de la Ville

Mélangeant théâtre, musique et danse, le Théâtre de la Ville est une étape obligé pour tout amateur-rice d’art chorégraphique à Paris. La saison dernière restait très pointue, la saison 201-2013 s’annonce plus ouverte, avec déjà quelques coups de cœur en prévision.

Thierry Thieû Niang

… du printemps ! de Thierry Thieû Niang et Jean-Pierre Moulères.

Du 10 au 30 septembre 2012 au Théâtre de la Ville, neuf représentations.

On l’a dit et répété : 2013, c’est l’année du Sacre du Printemps, pièce qui fête ses 100 ans. Le Théâtre de la Ville a décidé de rendre hommage à sa façon à cette œuvre emblématique, en laissant carte blanche à Thierry Thieû Niang. Accompagné de Jean-Pierre Moulères, il a créé une pièce mélangeant des extraits lus des Carnets de Nijiinski et dansés du Sacre du Printemps, interprétés par 25 séniors amateurs et Patrice Chéreau.

Compagnie Sébastien Ramirez, Clash66

Monchichi de Sébastien Ramirez, création 2011.

Du 11 au 15 septembre 2012 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.

Sébastien Ramirez et Hyun-Jung Wang créent et dansent ce duo. “À quoi pourrait ressembler une danse de couple mixte ? Serait-il question d’accords et d’harmoniques ou de lignes brisées dans un espace éclaté ? Danseurs contemporains issus du hip-hop, ils puisent dans ce parcours parallèle le terreau chorégraphique de leur duo, Monchichi, et le confrontent à l’énigme de la différence culturelle“.

Ballet de l’Opéra de Lyon

Faces de Maguy Marin, création 2011.

Du 13 au 19 octobre 2012 au Théâtre de la Ville, huit représentations.

Entre le Théâtre de la Ville, celui de Chaillot et le CND, le Ballet de l’Opéra de Lyon s’installe donc à Paris cet automne. Et tant mieux, voilà une excellente compagnie contemporaine que j’ai toujours beaucoup de plaisir à voir sur scène. Ici, il s’agit d’une création récente de Maguy Marin, chorégraphe liée depuis longtemps à la troupe lyonnaise. “Sur une bande-son de Denis Mariotte qui mixe rumeurs du monde, voix et musiques, des groupes s’agrègent et se défont, autour d’accessoires de mode (lunettes, talons aiguilles), de consommation (sacs FNAC, canettes de Coca-Cola), religieux ou militaires dans un mélange d’époques qui synthétise la mondialisation d’une époque soudée par le chaos“. Pas forcément le ballet le plus abordable de la compagnie au vu de la description, mais pourquoi pas.

Faces-Maguy-Marin.jpg

Jean-Claude Gallotta

Racheter la mort des gestes / Chroniques chorégraphiques de Jean-Claude Gallotta (création mondiale au Théâtre de la Ville).

Du 31 octobre au 10 novembre 2012 au Théâtre de la Ville, dix représentations.

Jean-Claude Gallotta, l’un des chorégraphes français les plus prolifiques de ces dernières années, enchaîne les créations. Après une relecture du Sacre du Printemps l’année dernière, il lance en 2012 une nouvelle série de Chroniques chorégraphiques, genre imaginé en 2008. Formé d’une succesion de séquences, Racheter la mort des gestes est à voir comme un “extrait d’un journal de bord“, composé de “réactions, parfois immédiats, à l’actualité“. Une expérience qui me tente plutôt bien.


Sfumato de Rachid Ouramdane

Du 13 au 15 novembre 2012 au Théâtre de la Ville, trois représentations.

Chorégraphe inconnu au bataillon pour ma part. Pour cette création 2012, Rachid Ouramdane a écouté “les mots de réfugiés climatiques confrontés à la disparition de leurs terres“.


Le Triangle cité de la danse

Jours étranges de Dominique Bagouet.

Du 17 au 20 novembre 2012 au Théâtre de la Ville, quatre représentations.

Voilà une pièce de 1990, créée par la chorégraphe Dominique Bagouet disparue il y a 20 ans. Jours étranges se danse sur cinq chansons de l’album mythique des Doors, Strange Days, et met en perspective le désarroi de l’adolescence de la chorégraphe. Pour cette reprise, la pièce sera dansée par dix ados de Rennes.

Ballett am Rhein

Deux ballets : Forellenquintett et Neither de Martin Schläpfer.

Du 28 novembre au 5 décembre 2012au Théâtre de la Ville, sept représentations.

Je ne connais pas du tout cette troupe, mais l’annonce de sa venue au Théâtre de la Ville a suscité des commentaires plutôt élogieux. La première pièce est dansée sur une chanson des Libertines et La Truite de Schubert (rien que ça), la deuxième sur l’opéra du même nom de Morton Feldman. Le tout avec les 48 artiste de la troupe sur scène. Une soirée alléchante.

Akram Khan Compagny

Desh, solo d’Akram Khan (création 2011).

Du 19 décembre 2012 au 2 janvier 2013 au Théâtre de la Ville, dix représentations.

Non seulement Akram Khan est un formidable chorégraphe, mais c’est aussi un fabuleux danseur. C’est comme ça, il y a des gens surdoués. Le voir donc danser dans un solo qu’il s’est lui-même créé, voilà une soirée prometteuse. Mélangeant danse contemporaine, danse indienne, textes et vidéos, Akram Khan revient avec Desh sur son parcours, du Bangladesh dont il est originaire, à Londres où il a vécu.

Desh.jpg
Neuer Tanz

Kurze stücke de Va Wölfl (création).

Du 8 au 11 janvier 2013 au Théâtre de la Ville, quatre représentations.

Une troupe habituée du Théâtre de la Ville, que je n’ai encore jamais vu sur scène (la description de ses ballet me fait en général un peu peur). Jugez pour cette dernière création : “Dans un monde qui ne tourne pas rond, c’est la mort qui donne l’heure. Et parfois les aiguilles s’emballent. La peur rigidifie les corps. Parfois elles s’arrêtent. Pan ! Une balle dans le dos“.

Ultima Vez

Oedipus/bêt noir de Wim Vandekeybus (création).

Du 28 janvier au 3 février 2013 au Théâtre de la Ville, six représentations.

Seize danseurs, acteurs et musiciens sur le plateau pour une version annoncée furieuse et terrible du mythe d’Œdipe“. Du contemporain bien abstrait apparemment, je crois que je vous laisserais tester.


Zimmermann & de Perrot

Hans was Heiri.

Du 6 au 9 février 2013 au Théâtre de la Ville, trois représentations.

Entre acrobatie, cirque, danse et théâtre burlesque, le duo Martin Zimmerman net Dimitri de Perrot s’est fait une belle réputation depuis plusieurs années. Habituée du Théâtre de la Ville, la troupe présente cette saison Hans was Heiri, pièce se déroulant dans une grande boîte de huit mètres fixée à une roue géante. Je n’ai encore jamais eu l’occasion de voir Zimmermann & de Perrot, j’espère enfin les découvrir la saison prochaine.

Hans_was_Heiri.jpg
Compania Israel Galvan

Le Réee / Lo Real / The Real d’Israel Galvan (création).

Du 12 au 20 février au Théâtre de la Ville, huit représentations.

Israel Galvan, 40 ans, un mythe du flamenco contemporain. Que je n’ai pas encore pu voir sur scène, et c’est une grave erreur au vu des commentaires enthousiastes qu’il suscite à chacune de ses prestations. Pour cette nouvelle création, le danseur et chorégraphe se penchera sur la mémoire de la persécution et de l’extermination des gitans par les nazis.


Compagnie Yoann Bourgeois

L’Art de la Fugue de Yoann Bourgeois.

Du 19 février au 2 mars 2013 au Centquatre, douze représentations.

Le spectacle, qui tourne depuis déjà quelques mois, a droit aux éloges de la presse. Entre cirque et danse, L’Art de la Fugue (dansé bien entendu sur du Bach) joue sur les apparitions et disparitions des corps à travers un immense cube de bois. Avec en thème et variations, la chute, aidé d’un trampoline. Le temps m’a manqué pour voir ce spectacle cette année, je suis très curieuse de le découvrir la saison prochaine.


Ballet Preljocaj

Ce que j’appelle oubli d’Angelin Preljocaj (création).

Du 23 février au 5 mars 2013 au Théâtre de la Ville, du 8 au 10 mars au Cenquatre, quinze représentations.

Pour sa nouvelle création, Angelin Preljocaj s’est inspiré d’un court texte d’une soixantaine de pages, intitulé comme le ballet, et signé de Laurent Mauvignier. Il évoque un fait-divers sanglant qui s’est déroulé à Lyon en 2009, la mort d’un jeune homme de 25 ans par quatre vigiles d’un supermarché, parce qu’il avait bu une canette de bière sans la payer. Pas de musique, les six danseurs et danseuses danseront sur le texte, lu par Angelin Preljocaj. Une pièce a priori minimaliste sur la forme, qui change donc des récentes créations du chorégraphe plus monumentales.


A Posto d’Ambra Senatore

Du 26 mars au 3 avril 2013 au Théâtre des Abbesses, sept représentations (création 2011).

Autre habituée du Théâtre de la Ville et que je n’ai encore jamais vu. Il s’agit pour cette nouvelle pièce d’un trio féminin, à la danse “nourrie d’actions et de gestes ôtés au quotidien“.

Emanuel Gat Dance

Brillant Corners d’Emanuel Gat.

Du 2 au 6 avril 2013 au Théâtre de la Ville, cinq représentations.

Un chorégraphe qui me laisse assez dubitative… “La solitude irréductible de l’homme n’est jamais seule, mais toujours en interaction avec d’autres solitudes. Voilà, pour Emanuel Gat, la matière d’un ‘organisme chorégraphique’ qui s’élabore en fonction des énergies en présence“. Oui, et bien c’est conceptuel.


CCN d’Orléans

Atem le souffle de Josef Nadj.

Du 3 au 28 avril 2013 au Centquatre, quarante représentations.

Le CCN d’Orléans n’est pas celui dont on entend le plus parler, je connais très mal le travail de cette troupe. “Il compose un tableau vivant dans l’écrin d’une petite boîte noire éclairée aux bougies et révèle, par-delà l’invisible, les vibrations de l’image-mouvement, invitant le public en petite assemblée à voir autrement, à partager ces instants dérobés à la fuite du temps“. Là aussi, c’est conceptuel. Une pièce apparemment courte, à raison de deux représentations par jour pendant presque un mois.

CCN Montpellier Languedoc-Roussillon     

Twin paradox de Mathilde Monnier (création 2012).

Du 9 au 13 avril 2013 au Théâtre de la Ville, cinq représentations.

Les quelques extraits de pièces de Mathilde Monnier que j’ai pu voir m’ont laissée assez perplexe. Mais un jour ou l’autre, il faudra bien que je découvre la chorégraphe avec un ballet entier. Et pourquoi pas avec Twin paradox ? j’avoue que le descriptif de cette nouvelle création me fait plutôt envie. “Le couple, la danse à deux, comme première entité de la danse et premier accord rythmique, envisagé sous l’angle de la dépense pure. Comme folie à danser sans cesse, à ce point précis où la danse crée son propre monde et insiste sur elle-même. Si la chorégraphe s’inspire des marathons de danse apparus dans les années 20 aux États-Unis, ce n’est donc pas pour se référer à une lecture sociologique ou historique de la danse de couple, mais bel et bien pour installer une dramaturgie propre de la durée“.

Compagnie toujours après minuit.

Change or Die de Roser Montillo Guberna et Brigitte Seth.

Du 9 au 20 avril au Monfort, dix représentations.

Wenzel, chercheur d’emploi dans une société où il se sent résolument inadéquat, occupe le terrain. Les thèmes d’un lieu à soi, de sa justesse au regard d’un monde formaté, de la difficulté à le trouver, trouveront ici une voix spécifique et autant de langues qu’il y a de voyageurs forcés de chercher, ailleurs, ‘une place’. L’inconfort d’être soi se jouera sur tous les tons et dans les intervalles d’abord et avant tout“. Pas d’avis sur la question.

 

Fabulous Beast

Rian de Michael Keegan-Dolan et Liam O Maonlai.

Du 16 au 19 avril 2013 au Théâtre des Abbesses, six représentations.

En résumant très globalement le texte de présentation, j’ai l’impression qu’il s’agit de danses irlandaises contemporaines. Et là comme ça, ça me tente beaucoup.

Rian.jpg
Vuyani Dance Theatre

Exit/Exist de Gregory Maqoma (création 2012).

Du 23 avril au 4 mai 2013 au Théâtre des Abbesses, dix représentations.

Un solo de Gregory Maqoma, qui dansera entouré de quatre chanteurs et chanteuses et d’un guitariste. Sur ce projet mélangeant danse, vidéo musique et théâtre, le chorégraphe puise dans ses racines en retraçant le parcours de l’un de ses ancêtres : Jongumsobomvu Maqoma, l’un des plus renommés chefs Xhosa, né en 1798, arrêté lors des guerres de frontières parce qu’il demandait aux colons anglais de libérer les terres Xhosa et mort en prison, dans des circonstances mystérieuses en 1873. Un solo qui traversera à les époque à l’aide de vêtements, rituels ou gestes du quotidien. Un concept que je trouve plutôt intéressant.


Sankai Juku

Création 2012 (encore sans nom) de Ushio Amagatsu.

Du 2 au 11 mai 2013 au Théâtre de la Ville, neuf représentations.

Surprise, le thème et le titre de cette pièce resteront secrets jusqu’au dernier moment. Mais les mots “transe douce“, “butô” ou “métamorphose permanente des corps reliés au vivant dans sa dimension la plus large” trouvés dans le programme auront tendance à me faire un peu peur.


Rosas

Elena’s Aria d’Anne Teresa de Keersmaeker.

Du 14 au 19 mai 2013 au Théâtre de la Ville, cinq représentations.

Que serait une saison du Théâtre de la Ville sans une œuvre d’Anne Teresa de Keersmaeker, je vous le demande ? Elena’s Ariaest l’une des œuvres majeures de la chorégraphe, créée en 1984. Pour la première fois, Anne Teresa de Keersmaeker introduit des vidéos et des fragments de textes dans ses chorégraphies. Elle rompt aussi avec ses précédentes pièces, en ne s’appuyant plus sur une musique répétitive. A sa création, le spectacle avait été hué. Aura-t-il un meilleure accueil en 2013 ?

Rosas

Drumming Live d’Anne Teresa de Keersmaeker.

Du 21 au 26 mai au Théâtre de la Ville, six représentations.

Une œuvre d’Anne Teresa de Keersmaeker, c’est bien. Deux, c’est encore mieux. Créé en 1998, Drumming Live s’appuie sur la musique de Steve Reich, compositeur qui a beaucoup travaillé avec la chorégraphe. On retrouve dans cette pièce un des principes d’Anne Teresa de Keersmaeker : créer un mouvement pour un individu, puis repris par le groupe à l’infini, dans un tout qui semble un peu chaotique, mais extrêmement étudié. Au cas où la chorégraphie décevrait, la musique devrait en tout cas être superbe.


Troubleyn

The Tragedy of a Friendship de Jan Fabre (création 2013).

Du 29 mai au 3 juin 2013 au Théâtre de la Ville, six représentations.

C’est très péjoratif, mais tout ce qui touche à Jan Fabre a tendance à me faire reculer. Pourtant, le thème de sa nouvelle chorégraphie me semble plutôt intéressante, à savoir les relatons tumultueuses entre le philosophe Nietzsche et le compositeur Richard Wagner.

Compagnie Mal Pelo

Bach (solo) de María Muñoz.

Du 4 au 8 juin 2013 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.

C’est fou la fascination des danseurs et danseuses pour la musique de Bach. Mais c’est vrai, danser sur une fugue ou un concerto pour violon de ce compositeur (testé à ma modeste échelle d’amatrice), c’est tellement beau… Pour ce solo, María Muñoz s’empare d’un mythe, le Clavier bien tempéré par Glenn Gould. A voir (et à entendre) !

Tanztheater Wuppertal

Kontakthof de Pina Bausch.

Du 11 au 21 juin 2013 au Théâtre de la Ville, neuf représentations.

Que serait une saison du Théâtre de la Ville sans une œuvre de Pina Baush, je vous le demande ? Pour 2013, ce sera une pièce emblématique de la chorégraphe, Kontaktho. Au-delà de la scène, deux films se sont emparés de ce ballet : Pina de Wim Wender, et surtout Les rêves dansants d’Anne Linsel et Rainer Hoffmann, qui suit la recréation de cette pièce par des adolescents. Une version existe aussi avec des séniors, mais sur la scène du Théâtre de la Ville, ce sera au Tanztheater Wuppertal, la troupe de Pina Bausch, de la danser.

Kontakthof.jpg
James Thierrée

Tabac rouge (création).

Du 25 juin au 8 juillet 2013 au Théâtre de la Ville, douze représentations.

Ahh, James Thierrée… Un artiste à voir au moins une fois dans sa vie, ses spectacles sont enthousiasmants. Je l’ai découvert début 2012 dans Raoul. J’avais été fascinée par son imagination débordante, si poétique, et son corps absolument fait pour danser, rempli de musique. Mais j’avais été presque frustrée, trouvant qu’un solo ne suffisait pas pour contenir son si grand univers. Bonne nouvelle, sa nouvelle création sera pour dix interprètes. Ce que l’on sait de Tabac rouge ? Il ‘agirait d’une étrange réunion nocturne, d’une répétition, d’un théâtre dans le théâtre… un beau spectacle pour finir la saison.

Après avoir passé en revue toutes cette saison danse, voici ensuite l’épineuse question de l’abonnement, à savoir faut-il en prendre un ou pas ? Les demandes d’abonnement restent assez complexes au Théâtre de la Ville, et les nouveaux abonné-e-s passent en dernier (et bienvenue surtout), ce qui n’est pas forcément très engageant. La course aux abonnements que fait le Théâtre de la Ville a aussi l’effet pervers qu’il est très difficile d’avoir des places à l’unité en cours de saison, ce qui est toujours prodigieusement énervant et donne plutôt envie de boycotter l’institution.

Paradoxalement, c’est justement cette raison-là qui pousse à en prendre un, car c’est vrai que pour certains spectacles, Pina Bausch par exemple, il est absolument impossible d’avoir des places sans. Un abonnement propose aussi des réductions plutôt intéressantes, surtout pour les jeunes. Et pour le Théâtre de la Ville, un-e jeune, c’est quelqu’un qui a moins de 30 ans. Ce sur quoi devraient prendre exemple l’intégralité des théâtre de France.

Toute le reste de la saison 2012-2013 (une alléchante programmation de théâtre, musique du monde…) et les détails pratiques sont à retrouver sur le site du Théâtre de la Ville.

Et vous, que choisissez-vous dans cette programmation ? Quelle soirée vous tente le plus ?

Commentaires (4)

  • Je ne sais pas si c’était déjà le cas les années précédentes, mais pour la saison prochaine les abonnements jeunes sont prioritaires, au même titre que les anciens abonnés – une excellente initiative pour faciliter l’adhésion de nouveaux publics !

    Pour ma part j’ai pioché des spectacles un peu au hasard, quant à Elena’s Aria je pense que ceux qui ont aimé Cesena vont a-do-rer : des femmes qui changent de chaise et… ah bah ça ne va pas plus loin. Pendant 1h (enfin je suppose, étant partie au bout de 30 minutes lorsque j’ai découvert ce spectacle à Londres). Bon courage !

    Répondre
  • Je confirme les abonnements jeunes sont traités en priorité au même titre que les anciens abonnés comme les années précédentes (c’est marqué sur un des formulaires d’abonnement)
    L’abonnement au Théâtre de la Ville me paraît absolument indispensable pour voir les chorégraphies les plus demandées à moins de vouloir faire la queue pendant 2H le jour de l’ouverture des locations.

    Pour moi côté danse au TDLV cette année plutôt des valeurs sûres:
    – Maguy Marin / Faces pour découvrir cette chorégraphe (gros trou dans ma culture). je vais aussi aller voir May B au Rond-Point (et plus de date disponibles dans mon calendrier pour Cenrdillon 🙁 )
    – Gallotta: généralement ses chorégraphies sont agréables à voir
    – Ballet am Rhein par curiosité vu tout le bien dont on en parle
    – Preljocaj même si j’ai peur que ce soit un peu aride vu la description
    – Les 2 de Keersmaeker : j’aime généralement bien ses chorégraphies même si je n’ai pas adhéré à Cesena cette année
    – Kontakthof, évidemment absolument immanquable
    – Jan Fabre : c’est toujours intéressant à voir même si je n’aime pas toujours
    – James Thierrée : j’ai adoré ses spectacles précédents, par contre je suis paradoxalement moins confiant sur celui-là, j’ai peur qu’on perde une partie de la magie de son univers

    Répondre
  • Merci pour ces idées… abonnement pris !
    Voyez donc Ambra Senatore, çà en vaut la peine !
    composer son programme pour l’année est toujours un plaisir: mélanger découvertes et connaissances ou retrouvailles…

    Répondre
  • @ Pink Lady : Je vois que l’histoire d’amour entre toi et De Keersmaeker n’est pas prête de naître 😉 Je suis curieuse de voir une de ses oeuvres après Rain par l’Opéra de Paris. 

    @ Fabparisien : Beau programme en perspective ! Je n’avais pas vu que Marin passait aussi au Rond-Point, ce sera décidément l’une des artistes incontournables de cette saison.

    @ danseaujourdhui : Je ne connais pas du tout Ambra Senatore, je note l’idée !

    Répondre

Poster une réponse Annuler la réponse