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Revue de presse dansée – S19-20 EP10

Critiques, reportages, points de vue… Ce qui s’est passé dans la presse danse cette semaine.    

La vie après l’Opéra de Paris

Alessio Carbone et Muriel Zusperreguy ont fait leurs adieux à l’Opéra de Paris le 23 novembre. Le Premier danseur et la Première danseuse ont eu droit à des saluts particuliers pour la dernière de Body and Soul de Crystal Pite, leur ultime représentation. Et Muriel Zusperreguy – native du Pays basque – un portrait dans Sud-Ouestelle revient sur cette étape particulière dans sa vie. Elle est aussi à re-écouter en podcast chez les Balletomanes anonymes, où elle raconte longuement sur les temps forts de sa carrière.

Une retraite que Karl Paquette a prise il y a presque un an. Mais l’Étoile continue de lancer de nouveaux projets, comme Mon premier Lac des cygnes, adaptation pour les enfants du célèbre ballet. Le danseur raconte ce spectacle – et aussi son ancienne vie d’Étoile sur France Bleu et BFM Paris

Muriel Zusperreguy et Alessio Carbone lors de leurs adieux à l’Opéra de Paris

Rencontre

Une autre Étoile, mais cette fois-ci encore bien en scène : Dorothée Gilbert. La ballerine sont son livre, Étoile(s)s. L’occasion d’une longue interview dans Boomerang sur France Inter, où elle évoque notamment les blessures ou Raymonda qui arrive. Sur Europe 1, elle fait visiter le Palais Garnier et donne un petit cours d’en-dehors

Fémina nous fait découvrir Lucy Nightingale, danseuse passée par la Royal Ballet School, Béjart et Gevène, aujourd’hui professeure et qui désormais fait danser des personnes aveugles. Télérama se glisse dans la création de Entre-deux, pièce de la chorégraphe Ivana Müller et l’écrivaine Gaëlle Obiégly, qui mêle la danse et… la broderie.

Enfin, ce n’est pas une rencontre mais une nécrologie, Paris Match salue la vie passionnante de la princesse Norodom Bopha Devi du Cambodge, décédée le 18 novembre et l’une des figures majeures du Ballet royal du Cambodge.

Raymonda de Rudolf Noureev – Dorothée Gilbert

En scène

Caroline Dehouck de Resmusica applaudit Folia de Mourad Merzouki : “Un spectacle envoûtant, généreux et grand public au sens noble qui ravira petits et grands pour les fêtes de fin d’année“. Interview du chorégraphe à suivre sur DALP. Dominique Adrian de ce même magazine s’enthousiasme tout autant pour un programme mixte néo-classique du Ballet de Stuttgart : “Il y a bien des moments dans cette courte soirée d’à peine plus d’une heure de danse où le spectateur oublie de respirer devant la beauté de ce qu’il voit“.

Plus mitigée, Ariane Bavelier du Figaro a vu Teh Dar du Nouveau Cirque du Vietnam, un “spectacle haut en douceur, musique et harmonie, mais qui reste dans un filon que la troupe a déjà exploité“. Encore moins convaincu, L’Oeil d’Olivier fait la moue face à Come Out d’Olivier Dubois par le Ballet de Lorraine : “À trop unifier le corps de ballet, a trop étirer son style, rien n’attrape, ne saisit“. Chronique de ce spectacle à suivre sur DALP.

Chronique cette fois-ci au cinéma, Le Figaro salue Les Enfants d’Isadora de Damien Manivel, Simple et juste.

Folia de Mourad Merzouki

À lire en anglais

C’était l’événement de l’actualité Danse en Russie cette semaine : la version de Giselle d’Alexeï Ratmansky par le Ballet du Bolchoï. Production remontée, comme le chorégraphe en a l’habitude au plus près des sources et notes de l’époque. Une longue chronique est à lire dans le New York Times : “‘Giselle’ Is Rethought, Refreshed, Revivified. Alexei Ratmansky’s enthralling pays attention to dramatic detail and to every nuance of choreographic phrasing“.

Aux États-Unis, place bien évidemment à la folie Casse-Noisette. Et Pointe Magazine recense les plus de 100 versions données un peu partout dans le pays en décembre. 

En Angleterre, Tamara Rojo donne une longue interview au Times, à l’occasion des 70 ans de l’English National Ballet qu’elle dirige et qui vient de s’installer dans ses nouveaux studios. Enfin, au Royal Ballet, une répétition de La Belle au bois dormant est en ligne.


 



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