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Nouvelles dansées, S12-13 EP17

Cette semaine, allons suivre le Ballet de l’Opéra de Paris en Australie, faisons un petit tour en librairie, prenons des nouvelles de Sergueï Filin ou découvrons une exposition sur Noëlla Pontois.

A LA UNE

– Le Ballet de l’Opéra de Paris à Sydney

Une bonne partie du Ballet de l’Opéra de Paris est partie en tournée en Australie en ce mois de février. La troupe donne Giselle au Capitol Theatre de Sydney, pour pas moins de treize représentations sur douze jours. Comme pour Paris, quelques blessures ont été à déplorer juste avant le départ, et les distributions ont dû être remaniées. Quatre couples se partagent désormais les représentations : Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio (qui ont assuré la Première), Isabelle Ciaravola et Karl Paquette, Ludmila Pagliero et Stéphane Bullion (la danseuse fera sa prise de rôle le 4 février), Myriam Ould-Braham et Mathieu Ganio (dès le 5 février, aussi une prise de rôle pour la nouvelle Étoile) et Florian Magnenet et Mélanie Hurel (pour la matinée du 9 février).

Giselle - Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio

Giselle – Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio

Les critiques sont pour l’instant très enthousiastes, la presse et la blogosphère étant totalement sous le charme du ballet. La Giselle de Dorothée Gilbert, la Myrtha de Marie-Agnès Gillot et le corps de ballet dans son ensemble ont particulièrement retenu l’attention. “Paris Opera Ballet’s Giselle is unforgettable“, titre ainsi The Australian. “If you see only one Giselle in your lifetime, make it the Paris Opera Ballet’s“, enchaîne DanceLines, tandis que Michelle Potter trouve le spectacle “breathtaking, poetic and immensely moving“. Pour le site TheatrePeople, “The only fault in this production is that it will most likely spoil any other ballet you see this year, because it’s just that good“, et arts Hub conclue par “An absolutely superb production“. La seule critique pas complètement convaincue vient du Sydney Morning Herald. La journaliste salue la beauté de la production et l’élégance du corps de ballet, mais avoue ne pas avoir verser une larme.

Côté reportage, un petit sujet vidéo a été diffusé sur WorldNewsAustralia, avec des interviews de Ludmila Pagliero et Laurent Hilaire (qui en profite au passage pour lancer un petit message à Benjamin Millepied). Isabelle Ciaravola a livré sa vision du rôle dans un quotidien australien, et a confirmé qu’elle ferait ses adieux dans Onéguine la saison prochaine. Enfin pour l’anecdote, le Ballet de l’Opéra a mis le feut au théâtre… littéralement ! L’alarme incendie a en effet éclaté à l’entracte d’une représentation, comme le raconte le Sydney Morning Herald. Mais après l’évacuation de la salle, le spectacle a pu reprendre son cours, sans dégât pour le théâtre.

– La danse à l’étranger

Quelques infos sur la danse hors des frontières de l’Hexagone, avec tout d’abord des nouvelles de Sergueï Filin. Le directeur du Ballet du Bolchoï a été victime d’une terrible attaque à l’acide il y a quelques semaines. Après plusieurs opérations, l’ancien danseur va mieux, il n’a pas perdu la vue, mais sa convalescence devrait être longue. Il a également récemment donné une interview à la BBC où il assure être “absolument certain” de connaître les coupables.

Toute sa famille s’est en tout cas entourée de gardes du corps, tandis que l’enquête se poursuit, avec notamment l’audition en tant que témoin de Nikolaï Tsiskaridzé, ennemi notoire de Sergueï Filin. Artistiquement, la troupe a repris le chemin de la scène avec La Bayadère, mais la création du Sacre du printemps vu par Wayne McGregor, qui devait être diffusée dans les cinémas du monde entier, a été reportée.

Cette affaire en a aussi révélée une autre. Svetlana Lunkina, l’une des Étoiles vedette du Bolchoï, s’est installée au Canada depuis quelques mois pour des raisons de sécurité, et devrait y rester jusqu’à la fin de la saison. La danseuse a en effet reçu des menaces sérieuses suite à un projet de film que coproduit son mari. Ces deux affaires ne sont pas liées.

Dans un genre beaucoup moins dramatique, la presse germanique a annoncé que Vladimir Malakhov quitterait la direction du Staatsballett Berlin en 2014. Il serait remplacé par Nacho Duato, qui partirait Théâtre Mikhailovsky actuellement en proie à quelques difficultés financières. Cette nomination interviendrait avec l’accord des autorités de Berlin, qui souhaiterait que la compagnie se tourne d’avantage vers la danse contemporaine. J’espère qu’il s’agit là uniquement d’un effet d’annonce, déclarer vouloir de la danse contemporaine étant beaucoup mieux vu que d’assumer aimer le ballet classique, et que cela ne signifie pas la mort d’une belle compagnie de répertoire.

– Des nouvelles de la danse en librairie

Un beau livre sur Carolyn Carlson est attendu au printemps, aux éditions Rolland. Intitulé Carolyn Carlson : regards, gestes et costumes, il s’agit d’un recueil de photos réalisées par Raphaël-Didier de l’Hommel, qui photographie les spectacles de Carolyn Carlson depuis 1988. Les photographies qu’il a choisi de présenter dans cet ouvrage, parfois prises lors d’improvisations exceptionnelles, témoignent de l’admiration et du respect qu’il voue à Carolyn Carlson, la beauté des gestes, les regards envoûtants et les costumes originaux de la célèbre danseuse et chorégraphe. Carolyn Carlson : regards, gestes et costumes est attendu pour avril 2013.

Autre coup de projecteur, mais sur un livre pour enfants cette fois-ci, Je danse à l’Opéra d’Isabelle Calabre et Princesse Cam Cam, paru aux éditions Parigramme en novembre. Talia est la plus heureuse des petites filles : elle vient d’être admise à l’École de Danse de l’Opéra de Paris. Telle une petite souris, elle se glisse dans les couloirs du Palais Garnier et de l’École de Nanterre pour faire découvrir le monde de la danse, et plus particulièrement celui du Ballet de l’Opéra de Paris : construction d’un spectacle, les coulisses, la vie des Petits Rats et d’une compagnie professionnelle, l’histoire de la danse, les grands danseurs et danseuses du XXe siècle et quelques notions des différents styles de danse.

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Sur le fond, Je danse à l’Opéra est assez classique, mais sa forme m’a séduite. Les textes d’Isabelle Calabre sont très bien écris, ne prenant jamais ses jeunes lecteurs et lectrices pour des godiches, multipliant au contraire les anecdotes et toutes ces petites histoires qui font la grande. La danse n’est pas magnifiée : le ballet fait rêver les petites filles et il est raconté avec des yeux remplis d’étoiles, mais sans en occulter la difficulté. Les illustrations sont aussi adorables, jouant sur l’effet “regard en coulisses” (ah, ces petites filles courant sur le toit du Palais Garnier), sans overode de rose et sans oublier les danseurs. L’illustratrice plante le décor dans le XXIe siècle. La quatrième de couverture est ainsi un dessin de la pose final du Défilé… avec une troupe bien plus métissée qu’elle ne l’est dans la réalité. Un joli cadeau pour les apprenties danseuses.

– Et toujours : le Prix de Lausanne

La finale du 41e Prix de Lausanne s’est déroulée le samedi 2 février. Les résultats et le compte-rendu sont à retrouver sur Danses avec la plume. De très nombreuses photos sont aussi à voir sur Dansomanie, ainsi qu’une interview de la seule candidate française Elisa Lons. La jeune danseuse n’a pas pu aller en finale, mais a tout de même décroché un an de scolarité à la Royal Ballet School. Félicitations ! Nhésitez pas non plus à guetter le site du Prix de Lausanne, qui devrait bientôt mettre en ligne la vidéo et les photos de la finale, ou pour (re)voir le vidéo-blog de la semaine.

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MEDIA

– A lire/voir/écouter en français

Œdipus / Bêt noir de Wim Vandekeybus était au Théâtre de la Ville cette semaine, un spectacle qui a séduit AltaMusica et ResMusica (“Il excelle à installer une atmosphère“). Les Échos se sont penchés sur la bonne santé économique du Cirque Éloize, tandis que Radio Prague consacre une longue interview (en français) à Eva Kolářová, danseuse tchèque passée par l’école de Béjart avant de danser maintenant aux Grands Ballet Canadiens. Enfin La Dépêche consacre un mignon petit portrait à Swane Messaoudi, apprentie danseuse de 15 ans qui a reçu une bourse pour la San Francisco Ballet School.

– À lire/voir/écouter en anglais

John Neumeier a donné une interview à TimeOut Chicago, à l’occasion de la venue du Ballet de Hambourg dans la ville. Le chorégraphe revient sur son enfance américaine, sa carrière, et plus longuement sur son ballet autour de Nijinsky, qui est présenté à Chicago. Uliana Lopatkina s’est pliée à la courte interview “Reverence” de Pointe Magazine, tandis que The Telegraph a publié une élogieuse critique sur la Tatiana de Marianela Nuñez, lors de la reprise d’Onegin au Royal Ballet.

Fabrice Calmels s’est pour sa part confié à California Literary Review. Ancien Petit Rat, il est aujourd’hui danseur au Joffrey Ballet et l’un des piliers de cette compagnie. Fabrice Calmels revient sur son parcours qui l’a amené jusqu’au États-Unis, les particularités du Joffrey Ballet, sa vision de la danse… ainsi que son avis sur la récente arrivée de Benjamin Millepied à la tête du Ballet de l’Opéra de Paris. Et puisque que l’on parle de lui, ne ratez pas le très drôle et surréaliste billet des Balletonautes sur cette nomination, avec quelques idées glissées au futur directeur.

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AGENDA

– Sur scène

Kaguyahime de Jirí Kylián est le ballet de la semaine à ne pas rater au Palais Garnier. Tant mieux, il reste encore pas mal de places aux guichets ! La Princesse de la Lune descent sur Terre, qui entre luttes de pouvoir et guerres, n’est pas vraiment le paradis. Alice Renavand et Agnès Letestu se partageront le rôle principal cette semaine.

A ne pas manquer également, Zimmermann & de Perrot sont de retour au Théâtre de la Ville dès le 6 février, pour une reprise de leur spectacle Hans Was Heiri. En mélangeant cirque, théâtre et danse, les deux artistes ne manquent ni d’inventivité, ni de poésie. Pour ce spectacle, ils ont conçu une sorte de maison tournante, où débarquent “une épatante galerie de personnages loufoques, acrobates ou clownesques“. Hans Was Heiri affiche pour l’instant complet, mais des retours ont souvent lieu sur Internet ou aux guichets.

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Puis en vrac, place à la danse contemporaine. Don Quichotte de José Montalvo vit ses dernières représentations à Chaillot (et avec une critique enthousiaste de plus, celle de Télérama), tout comme Acte sans paroles de Dominique Dupuy, spectacle autour de Samuel Beckett. La compagnie Pál Frenák s’installe pour sa part au CND de Pantin pour k.Rush du 6 au 8 février, une pièce autour… d’une Cadillac blanche. Enfin, 2013, c’est l’année du SacreFaizal Zeghoudi propose sa relecture du Sacre du Printemps à l’Institut du monde arabe les 8 et 9 février, inspiré par la lutte pour la liberté du peuple colombien.

Enfin dans la catégorie “à vous de voir”, le grand spectacle Tango Pasion est aux Folies Bergère jusqu’au 17 février. Le Figaro lui met trois étoiles, mais modère tout de même en conclusion. “On attend de l’inattendu, de la surprise, de l’audace. En vain : la perfection ignore les accidents“.  Un gala d’Étoiles est aussi organisé les 5 et 6 février au Palais des Congrès de Paris. J’ai tendance à me méfier un peu de ce genre de spectacle, dont l’affiche véritable ne correspond souvent pas vraiment à ce qui a été annoncé. Svetlana Zakharova est en tout cas prévue, et il peut toujours y avoir de belles surprises dans les distributions. Mais ne vous attendez pas à voir toutes les stars de la danse.

– Exposition

Le centre Elephant Paname consacre une belle exposition à la Danseuse Étoile Noëlla Pontois. Fanny Fiat, qui a ouvert le centre avec son frère, a en effet été pendant longtemps l’élève de Noëlla Pontois, et a ainsi voulu lui rendre hommage. Images d’archive, photos, costumes ou articles de presse retracent la carrière de la ballerine, à voir jusqu’au 29 mars. Une chronique plus développée de cette exposition est à venir très vite sur Danses avec la plume.

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– Rencontres

Pour les amateurs et amatrices de danse contemporaine, un atelier “danse et arts plastiques” est organisé au Théâtre de Chaillot le samedi 9 février, animé par la chorégraphe Mathilde Monnier et de Dominique Figarella. Il sera suivi par un atelier de théâtre et danses urbaines (animé par Patrice Thibaud). Un parcours chorégraphique autour de Daniel Dobbels, intitulé “Mémoires dansées”, terminera la journée.

– Il est temps de réserver

Les billets pour la soirée Roland Petit, qui aura lieu au Palais Garnier en mars, seront disponibles aux guichets et par téléphone dès le 5 février. Roland petit étant un chorégraphe prisé du public, cette soirée devrait vite afficher complet, ne trainez donc pas trop si vous voulez avoir des places bon marché. A noter également que des tickets de cinquième et sixième catégorie pour le gala Hommage à Noureev ont été mis en vente aux guichets la semaine dernière (mais ils doivent eux-aussi partir très vite, si ce n’est déjà fait).


AUTO-PROMO

A lire la semaine prochaine sur Danses avec la plume, mes premières impression sur la reprise de Kaguyahime et sur le spectacle de Zimmermann & De Perrot. Nous irons aussi à la découverte de l’exposition sur Noëlla Pontois à Elephant Paname, ainsi qu’à la Briqueterie, nouveau lieu consacré à la danse qui ouvrira ses portes en mars. Enfin, un point sera fait sur ce que pourrait être la saison 2013-2014 à l’Opéra de Paris. Cette dernière devrait être dévoilée le 25 février, il est donc grand temps de dresser le bilan de ce qui a été annoncé et des rumeurs qui courent.

EN BONUS

Le photographe Julien Benhamou a réalisé una autre shooting avec Mathilde Froustey, dont voici la vidéo des coulisses. Bonne semaine tout le monde !


une séance photo par charlesredon

Commentaires (14)

  • petitvoile

    Très bonne idée à l’Opéra de Paris de donner le Giselle maison en tournée, ce ballet se fait maintenant rare et il est surtout très rarement bien dansé dans le style.

    L’annonce du départ de Malhakov à Berlin est aussi une super nouvelle! Le problème de ses années Malhakov ne fut pas tant celui du classique (Malhakov a créé ses pièces néo) que celui du mauvais goût à répétition de ses choix artistiques à désespérer le public et les danseurs de la compagnie, là où pendant tout le xxème siècle, la compagnie de Berlin avait été souvent à la pointe de ce côté-là. Pas sûr que Duato soit un super choix mais ça sera toujours mieux pour remonter la pente de cette cie.

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  • Je suis déçue que le Sacre du Printemps de McGregor soit reporté. C’est bien compréhensible étant donné les circonstances mais j’étais vraiment curieuse de découvrir cette nouvelle chorégraphie. Ils vont diffuser Esmeralda à la place. Connaissez-vous ce ballet?

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  • Pascale

    J’aime beaucoup le film qui met en scène Mathilde FROUSTEY
    Ce shooting a t-il été réalisé pour un magazine féminin ou sur la danse?

    Les danseuses mériteraient d’être plus souvent “mises en scène ” dans la presse (hors presse spécialisée).

    Je salue aussi l’initative d’éléphant Paname pour l’expo sur Noella Pontois.
    longue vie à ce très bel endroit!

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  • danielle

    Fou comme saute aux yeux dans ce shooting combien Mathilde Froustey est mal à l’aise dans son corps. Pour une danseuse c’est problématique…

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  • a.

    Je m’étonne toujours d’entendre des critiques dire qu’ils n’ont pas versé une larme sur Giselle. Je ne trouve pas du tout que ce soit un ballet à larmes. Les Manon, les Tatiana, font pleurer, oui – mais pas Giselle, ou alors pleurer de grâce (comme dit l(autre). Je ne crois vraiment pas que Gauthier ait jamais voulu faire pleurer : il s’est posé, dans Giselle et dans ses oeuvres, la question de savoir ce qu’est le réel. Bref, comme tout romantique français. Qu’est-ce qui est réel? ce que nous montrent les sens (premier acte) ou ce que nous découvrons par un autre type d’état mental : le rêve, le songe (acte 2).
    C’est pour moi un contre-sens que de penser que le romantisme c’est le sentiment à gogo. Je suis entièrement convaincue que c’est la question de la réalité. Et sur ce point, l’opera est imbattable : c’est vraiment un ballet fantastique (au sens littéraire!) qui confronte deux types de réalité. Pujol et Leriche ont fait ça si bien – surtout Pujol – et je n’ai pas versé une larme…

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  • petitvoile

    A., votre commentaire est totalement partagé; j’ajouterais même que la Giselle de Mlle Pujol est la meilleure de la génération actuelle, à pleurer de grâce.

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  • La rumeur de Duato au Ballet de Berlin a fait bien sûr le tour de l’Espagne balletomane même si l’annonce s’est faite discrète. Est-ce vrai? je pense que c’est une bonne chose que Malakhov laisse la place. A voir qui viendra le remplacer et ce qu’il fera.

    @Danielle, à quoi voyez-vous que mathilde Froustey est mal à l’aise? Ca ne me saute pas du tout aux yeux. Par ailleurs, comme vous le soulignez c’est une danseuse pas un top model. Son métier c’est de danser, pas de poser. Je trouve qu’elle en sort plutôt pas mal.

    @ A et PetitVoile, la 1ere fois que j’ai pleuré en voyant Giselle c’est justement avec Laetitia Pujol. Elle est hallucinante dans le rôle.

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  • @ Petitvoile : Si bonne idée que j’aimerais bien la voir danser à Paris aussi ! Je connais très mal la danse en Allemagne, mais j’ai en effet cru comprendre que le départ de Malhakov était en effet reçu avec un certain soulagement.  La saison actuellement était assez pauvre visiblement. 

    @ Anne : Je n’avais jamais vu Esmeralda, je crois que c’est un ballet assez virtuose, type DQ. D’après ce que j’ai compris, c’est un autre Sacre qui sera diffusé, celui de McGregor passant plus ou moins à l’as
    définitivement 🙁
    @ Pascale : Aucune idée ! Le précédent shooting entre Mathilde Froustey et ce photographe (Julien Benhamou) a fini dans les pages du Vogue Italie, on peut espérer le découvrir un de ces jours 😉
    @ Danielle : Comme le dit Alice, c’est une danseuse, pas une mannequin ! Et personnellement, moi non plus je ne l’ai pas remarqué (je la trouve au contraire assez à l’aise devant l’objectif).
    @ A. : Très joli et juste commentaire ! Complètement d’accord 🙂
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  • @ Amélie : Il y aura une nouvelle chorégraphie du Sacre mais au cinéma c’est bien Esmeralda qu’ils vont diffuser à la place. Gaumont a envoyé un email à ceux qui avaient déjà acheté leur place pour l’annoncer.

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  • mina

    Une belle prise de rôle dans Giselle pour Marine Ganio à Sydney dans le Pas de Deux des Paysans ce samedi 9 prochain avec Axel Ibot.
    Ce devrait être un couple splendide et vivant pour le plaisir des yeux et de la belle danse.
    Yan Saiz devrait danser Hilarion. J’adore ce danseur !
    Héloïse Bourdon sera la Reine des Willis, une prise de rôle à suivre de très près également pour cette jeune et jolie danseuse qui nous a tant ému en Reine des Dryades dans la pure tradition française.
    Les solistes seraient Mathieu Ganio et Myriam Ould Braham . Que du bonheur !
    Pourvu qu’on ait une vidéo de cette représentation .

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  • petitvoile

    – A défaut de scène Amélie peut se rabattre sur l’engin youtube pour la Giselle de Laetitia Pujol, au moins sur écran se fait-on une idée de sa musicalité et pour celles qui ont dansé ce ballet la qualité de son interprétation à au doigt près! A des kms des russelanderies de ce rôle devenu où se ne pense qu’à lever la gambette et battre du bras…

    – J’entends la remarque de Danielle… Lors de ses derniers concours internes ratés, le Carmen de Mlle Froustey envoyait aussi cette impression.

    – Ca fait des années que les saisons sont pauvres à Berlin et Sémionova partie, danseuse sur laquelle Malakhov avait tout misé avec sa personne Malhakov directeur chorégraphe professeur danseur omniprésent, le puits où est tombé la compagnie n’en est que plus visible pour une capitale européenne. Comme vous dites, plus personne ne sait ce qui se passe à Berlin et les jeunes prodiges de la danse n’y courent plus, ils vont aux Pays Bas, à Londres, à Munich et à New York.

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  • lou

    L’information donnée par @mina pour ce qui est des dernières représentations de Giselle à Sydney est incomplète.
    En fait Laura Hecquet est retirée des distributions par suite d’une blessure et ne danse plus le rôle de Myrtha.
    C’est bien Héloïse Bourdon qui a été désignée pour la remplacer.
    C’est donc effectivement une prise de rôle importante pour la jeune danseuse.
    En revanche, le reste des distributions ne change pas et c’est Mélanie Hurel et Florian Magnenet qui seront les solistes du spectacle en matinée du 9.
    Mathieu Ganio et Myriam Ould Braham danseront le soir du 9.dans les rôles titres.

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  • Joelle

    En ce qui concerne le gala d’Etoiles au Palais des Congrès, Svetlana S. était bien là et fut divine : 5 minutes de mort du cygne tout en ondulations (et en pointes) comme elle sait les faire, et 15 min d’une création moderne qui fut très bien aussi.

    le reste de la distribution était du “niveau russe habituel” lorsqu’ils tournent à l’étranger (je dis celà après en avoir vu 3 ou 4 cet automne), à savoir beaucoup d’approximations, sauts mal réussis pour les Messieurs, pas ou peu de pointes pour ces Dames.
    Mais certains des Messieurs n’étaient pas mal quand même (dont Viktor Lebedev)
    En revanche quand certain(e)s se sont attaqués aux passages (les plus faciles) de Don Quichotte et ont trouvé le moyen de les louper, cela m’a un peu énervée en repensant à la qualité du spectacle vu à l’Opéra Bastille en fin d’année. Et là je pense à Mlle Khaniukova…

    Voici le programme joué à Tours : http://www.franceconcert.fr/portfol

    Nous avons eu droit à ce programme et avec deux participations de Svetlana en rab ! 🙂 Heureusement qu’elle était là, du coup je ne regrette pas les 72 € du ticket !

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  • @ Mina et Lou : Merci pour les infos !

    @ Petitvoile : J’avais vu cette version lors d’une diffusion Tv il y a quelques temps. Dans mes souvenirs, plus que l’interprétation de Laëtitia Pujol, c’est l’ensemble de la représentation qui m’avait marquée. Mais ça ne reste que de la vidéo. Les distribs australiennes me semblent très intéressantes, j’espère qu’il ne faudra pas attendre trop longtemps pour voir ce ballet.

    @ Joëlle : C’est l’essentiel ! 

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