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Revue de presse dansée, S13-14 EP21

Critiques, reportages, points de vue… Ce qui s’est passé dans la presse cette semaine.

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Les interviews

Nicolas Le Riche était l’invité de l’émission Eclectik sur France Inter, une heure passionnante à parler de son art, sa carrière et Roland Petit. Alice Renavand revient sur son parcours dans Vanity Fair. Elle raconte également l’une de ses journées dans le Elle de cette semaine (qui a une façon si joliment naïve de parler des “pliez“). Pierre Rigal évoque dans 20 Minutes sa pièce Arrêts de jeu et les points communs entre le football et la danse (si si, il y en a). José Martinez raconte en vidéo sa nouvelle création pour le Boston BalletJames Carles explique ce qu’est le coupé-décalé dans La Dépêche. Enfin Jean-Christophe Maillot revient une nouvelle fois sur ses 20 ans à la tête des Ballets de Monte-Carlo, cette fois-ci sur Art Côte d’Azur.

Alice Renavand - Le Parc

Alice Renavand – Le Parc

 

Les reportages et critiques

CultureBox a diffusé un petit reportage sur Evgenia Obraztsova dansant Roméo et Juliette avec le Ballet de Moscou au Palais des Congrès. Après Marie-Agnès Gillot, c’est Marie-Claude Pietragalla qui était l’invitée de l’émission La Parenthèse inattendue, à revoir sur France 2. CultureBox a mis en ligne un gros plan de la soirée Paris- New York- Paris du Ballet de Lorraine, avec une interview de son directeur artistique Petter Jacobsson. Raphaël de Gubernatis revient dans Le Nouvel Obs’ sur la succession de Frédéric Flamamd au Ballet de Marseille, avec son parti pris habituel. Et son favori n’est autre que… Laurent Hilaire. Enfin France 2 a diffusé dans un de ses JTs un reportage assez banal sur Daniil Simkin.

 

À lire/voir/écouter en anglais

Tetractys – The Art of Fugue, la nouvelle création de Wayne McGregor pour le Royal Ballet, a été présentée il y a quelques jours. Avec quelques remous, l’une des représentations ayant dû être annulée à la dernière minute suite à des blessures. La presse est en tout cas mitigée sur cette nouvelle pièce, à lire dans The Financial Times, The Independent ou The Guardian (avec quelques photos), et côté blog sur Impressions danse. Les critiques ont préféré retenir la performance de Steven McRae dans Rhapsody de Frederick Ashton, qui ouvrait la soirée.

Outre-Atlantique, le New York Times s’est penché sur Paul Taylor qui prépare sa succession. Jenifer Ringer, Principal au New York City Ballet qui vient tout juste de faire ses adieux, s’est confiée sur son anorexie dans Elle. Enfin le blog du San Francisco Ballet a passé cinq minutes avec Mathilde Froustey.

 

En bonus

Repetto a dévoilé sa campagne publicitaire printemps-été 2014, avec toujours Dorothée Gilbert en égérie. La Danseuse Étoile a également donné une longue interview au blog Café Mode, deuxième partie à suivre.

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Commentaires (4)

  • a.

    Amélie, racontez nous ce que devient Aurélia Bellet, s’il vous plaaaaît!

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  • Sarra

    Avant tout, ce préambule : ne croyez pas, Amélie, que je veuille de nouveau contester l’une de vos expressions -répétition suggérant alors un tatillon déplaisant. Simplement, telle phrase de votre revue de presse me donne l’occasion d’une précision peut-être sans importance, mais peut-être non superflue… Enfin, si “toutes les bonnes choses vont par trois”, les moins bonnes n’ayant su rester à zéro ne doivent pas aller plus loin que deux : rassurez-vous, ce deuxième commentaire sera le dernier… 🙂 °°°°° Venons au fait. °°°°° “(…) avec son parti-pris habituel”, dites-vous d’un article de R. De Gubernatis. Vous êtes -je crois- diplômée d’une école de journalisme, vous avez sans doute une carte de presse, votre site est plus qu’un blog : un petit journal, où vous appliquez les “règles de l’art” formelles. Une revue de presse est un survol rapide. Vous résumez donc en une demi-phrase ce que votre regard de spécialiste retient du critique en question, retient parce que c’est précisément ce qui heurte le plus votre qualité de journaliste spécialisée dans le compte rendu et l’analyse des spectacles de danse : son “parti-pris habituel”, une distorsion habituelle du jugement, un travers constant. Mais l’œil du non-spécialiste que je suis remarque d’abord autre chose : une écriture horrible, une absence totale de talent de plume manifestement jointe à la certitude d’en avoir, un négligé absolu venant ou bien de l’incapacité définitive d’un regard lucide sur soi-même -ce serait le moindre mal-, ou bien d’un contentement de soi inaltérable ; une horreur a-littéraire (portant sur la danse -art de la perfection inlassablement peaufinée au miroir-, elle confine à l’immoral) dont on se demande par quelle vertu de patience le papier sur quoi elle s’écrit ne se soulève pas… °°°°° Que dit-on à un jeune dont on ressent, en même temps que l’aptitude, l’hésitation à franchir la garde mise par les grands auteurs devant toute feuille blanche ? – Écris selon ton possible, mais surtout biffe ! efface ! le moindre mot, la moindre tournure, la moindre image dont tu penseras qu’un grand auteur aurait honte… Dans l’article de R. De Gubernatis sur le Ballet de Marseille, combien de motifs de honte littéraire (s’ajoutant au “parti pris habituel”) ?! Dès le début ! L’emploi du conditionnel passé 2ème forme au lieu du 1ère forme veut sans doute marquer par son désuet, son “précieux” opté comme par jeu afin de se préserver d’un mal par le même dans sa forme inoffensive (ainsi le ferait-on de grâces à la marquis/marquise pour se prémunir de l’ampoulé sérieux), veut probablement souligner une volonté de badinage conjurant le solennel et l’emphase, une manière de “glissons, n’appuyons pas”, en un mot : la distance plaisamment légère crue seyante à l’homme chic traitant de sujets graves mais point trop. Bien. Encore faut-il savoir conjuguer ! L’accent circonflexe omis une ou deux fois sur l’auxiliaire (ce qui change totalement la valeur modale du verbe), c’est une étourderie orthographique comme chacun en a (exemple : étourderie que le “décidemment” [sic] -8ème ligne) ; l’oubli systématique, ça révèle autre chose qu’un correcteur assoupi… Qu’écrirait-il, R. De Gubernatis, d’un danseur, d’une ballerine qui multiplierait de telles bourdes dans -par exemple- ses positions ?! R. De G. veut visiblement se donner l’air d’avoir le pied alerte et le soulier fin. Las ! il ne parvient à paraître sur scène qu’en hippopotame faisant le gracieux. Ses expressions toutes faites ! Ses ornières communes (“porteurs d’avenir”…) ! Ses métaphores à la noix ! Dans un registre historico-martial-pour-rire afin précisément de faire sourire, mais qui consternent tant elles sont déglinguées, sans surprise, sans relief, convenues, et ficelées à la grosse corde. Un échantillon : “(…) autant de légitimité à diriger une grande compagnie de ballet que vous et moi à conduire le corps expéditionnaire français dans l’enfer de Bangui.” “Moi”, c’est lui : dans ce cas, d’accord ! Vu son art de mener une phrase au désastre, un paragraphe à la déroute, il n’a aucune légitimité en effet à conduire un corps expéditionnaire. Mais “vous”, c’est nous lecteurs : ne peut-il y avoir parmi nous, après tout, quelque officier général pouvant commander dans un “enfer” ? Qu’en sait-il, Raphaël ? (D’autant plus que lire un texte de R. De G. -marécage où l’on peine d’une inconsistance spongieuse à une autre-, c’est s’entraîner au moindre coût à serrer les dents -capacité toujours utile à l’état militaire.) °°°°° Passons sur le mot “cheptel” : rien d’autre qu’une affectation de provocation pour faire l’affranchi. Passons encore sur le françocentrisme -paresse machinale d’une cervelle habituée à sa pantoufle- qui voit une “troupe de province” en Allemagne… Berlin et le désert allemand : la notion est connue !… (Ballet de Hambourg ? – Troupe de province…) Mais cette absurdité : “(…) et non à des canons hérités du XIXe siècle” ? Nous lisons bien : “hérités”… L’artiste le plus novateur d’aujourd’hui n’est-il pas l’héritier du XIXème siècle -et de Lascaux tout autant ? Quelle acuité de réflexion dénote-t-elle chez R. De G. ?!… Les jeunes du Prix de Lausanne interviewés par vous en montrent bien davantage ! Etc., etc. °°°°° Et ce Monsieur va juger du beau en danse ! Du talent des danseuses, des danseurs ! En foi de son incapacité radicale au moindre art, il va juger de l’art des autres ! Et des lecteurs vont s’en remettre à lui de ce qu’il faut penser d’un ballet ! d’une ballerine, d’un danseur !… °°°°° L’effort vers le plus grand art littéraire, c’est tout simplement la politesse du critique. Et cette politesse est garante d’un regard tendant vers le juste (donc digne de confiance) sur l’art -dans le cas : sur l’art chorégraphique. Chez R. De Gubernatis, rien ! °°°°° Peut-être donc, Amélie, n’est-il pas tout à fait inutile d’avertir par ce commentaire vos jeunes lecteurs (en tout cas : ceux que leur jeunesse même fait naïfs) qu’un critique sans art n’a aucun regard. -Et, corrélativement, qu’il faut “fuir comme la peste” toute personne qui malgré tout en ferait cas, et prétendrait nous parler de l’art de la danse. °°°°° [Si vous croyez que cet obscur commentaire peut venir aux yeux de R. De G., si vous pensez que celui-ci peut en prendre ombrage, si vous savez R. De G. membre du Siècle ou d’une quelconque confrérie semi-secrète susceptible de vous nuire, n’hésitez pas à supprimer ces mots ! 🙂 Comme promis au début, leur rédacteur, lui, maintenant s’efface… -après un post-scriptum.] ………………………… Post-scriptum : Clement Crisp semble ne pas avoir remarqué -dans Gloria- les “étranges casques” défavorablement notés, il y a deux ans, par l’une de vos excellentes consœurs : “étranges casques dont sont affublés [bien lire : affublés] les danseurs”… (À l’époque, occasion d’une bénigne prise de bec -“c’était le bon temps” :-)…). C. Crisp aurait-il le regard moins sûr que votre excellente consœur ?… 🙂

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      • a.

        mais si! si! c’est pourquoi je voulais en savoir davantage 😉

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