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Maëlyne Thibault, finaliste danse de Prodiges saison 8 : “J’aimerais intégrer l’école de danse de l’Opéra de Paris”

Le 30 décembre, Maëlyne Thibault, 12 ans, a remporté la catégorie Danse de l’émission Prodiges (saison 8) devant le jury composé de Marie-Claude Pietragalla, le violoncelliste Gautier Capuçon et la mezzo-soprano Gaëlle Arquez. Cette jeune danseuse, élève de 5e à Ollioules dans le Var, pratique la danse depuis l’âge de 3 ans à raison de 10 heures par semaine au studio de danse Arabesque dirigée par Myriam Corbière Pour DALP, elle revient sur cette aventure.

Maëlyne Thibault – Sérénade pour cordes de Anton Dvorak

Qu’est-ce qui t’a donné envie de commencer la danse ?

En voyant ma sœur Loïcia, j’ai eu envie moi-aussi de faire de la danse classique. Nous avons trois ans de différence. J’ai commencé à 3 ans par de l’éveil et j’ai tout de suite aimé cela. Puis, j’ai continué. Comme je suis très active, Maman craignait que j’ai du mal avec la rigueur de la danse classique. Et en fait, je m’y suis faite et je suis très heureuse quand je danse.

 

Qui t’a incitée à t’inscrire au casting de Prodiges ?

Ma professeure de danse Myriam Corbière. Elle en a parlé à mes parents et nous avons envoyé ma candidature en décembre 2020. Il y a plusieurs étapes dans la pré-sélection. Il faut notamment envoyer deux variations en vidéo. Au final, on m’a appelée pour me dire que j’étais retenue pour participer à l’émission. Quand maman m’a appris la nouvelle, j’ai pleuré tellement j’étais heureuse d’avoir été sélectionnée. parmi tant de candidat.e.s.

 

Que représente pour toi cette émission ?

Je la regarde depuis que je suis toute petite avec ma sœur ! Jamais je n’aurais imaginé avoir les capacités pour y participer. Ce qui me plaisait le plus c’était de danser devant Marie-Claude Pietragalla que j’admire beaucoup. Même si ça met beaucoup de pression.

 

Quel souvenir gardes-tu du tournage ?

Danser avec un orchestre et un corps de ballet c’est un expérience fabuleuse. Mais Prodiges est aussi une expérience très intense. Je me suis beaucoup préparée durant l’été puis l’enregistrement de l’émission s’est déroulé sur une semaine en octobre. Il faut savoir que la demi-finale et la finale sont tournées à trois jours d’intervalle. Le point positif, c’est qu’on s’est toutes et tous très bien entendus. Il n’y a pas d’esprit de compétition. On se soutient beaucoup.

 

Lors de la demi-finale, on t’a vue particulièrement émue à la fin de ta variation. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Je suis vite submergée par mes émotions. Participer à cette émission demande beaucoup d’investissement et beaucoup de travail. À un moment, la fatigue se fait sentir. Mais pour la finale, je me suis trouvée plus à l’aise.

 

Quel conseil t’a donné Marie-Claude Pietragalla qui va te rester ?

Davantage respirer. Faire respirer ma danse.


 

Comment te projettes-tu dans les années qui viennent ?

J’aimerais beaucoup continuer de danser. Je rêve aussi de me présenter au concours de Miss France ! La première Miss France danseuse.

 

Aimerais-tu t’investir davantage dans la danse et peut-être intégrer un établissement à horaires aménagés ?

Oui, j’y pense. Avec ma professeure, je vais me préparer pour tenter d’intégrer l’école de danse de l’Opéra de Paris. Même si cela me semble un rêve inaccessible, je vais m’en donner les moyens.

 



Commentaires (1)

  • Lili

    Mauvaise pioche pour le VM ballet, qui présente chaque année des candidats, un choix stratégique apparemment. Dommage pour Nils, j’ai eu l’occasion de le voir dans mon cours de danse une ou deux fois et il avait clairement un bien meilleur niveau. Hélas, il se met une pression énorme et a globalement raté sa prestation, avec une logique mais tellement regrettable élimination dès le premier soir…

    Bonne chance à cette jeune danseuse. Personnellement elle ne m’avais pas spécialement séduite mais MC Pietragalla a sans doute repéré les atouts qu’il faut….

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