Saison 2014-2015 : le Royal Ballet de Londres
Le Royal Ballet de Londres a dévoilé sa saison 2014-2015. Cette troupe, l’une des plus brillantes du monde de la danse aujourd’hui, est suivie de près par le public français, qui n’hésite à se déplacer pour voir leurs nombreux spectacles (et pour ceux et elles qui hésitent, Impressions danse donne tous les détails pratiques). La compagnie compte aujourd’hui une belle génération d’Étoile, venues très majoritairement de l’étranger tout en gardant le style et l’esprit de la troupe anglaise.
La saison d’automne
Manon de Kenneth MacMillan
Du 26 septembre au 1er novembre, 18 représentations.
Soirée mixte autour de Frederick Ashton
Scènes de ballet, Five Brahms Waltzes in the Manner of Isadora Duncan, Symphonic Variations, A Month in the Country.
Du 18 octobre au 12 novembre 2014, sept représentations
Soirée mixte contemporaine
Ceremony of Innocence de Kim Brandstrup, The Age of Anxiety de Liam Scarlett (création) et Aeternum de Christopher Wheeldon.
Du 7 au 17 novembre 2014, six représentations.
Don Quichotte de Carlos Acosta
Du 25 novembre 2014 au 22 janvier 2015, 18 représentations.
Alice’s Adventures in Wonderland de Christopher Wheeldon
Du 6 décembre 2014 au 16 janvier 2015, 17 représentations.
La saison démarre avec l’un des ballets signature de la compagnie : Manon de Kenneth MacMillan, dansé très différemment qu’à Paris, avec beaucoup plus d’engagement théâtral. À voir pour découvrir véritablement cette oeuvre. Puis une soirée mixte on ne peut plus anglaise aussi, avec quatre ballets de Frederick Ashton. Place ensuite à une soirée plus contemporaine, avec notamment une création de Liam Scarlett, l’un des chorégraphes-résidents. Sur la Symphonie n2 de Leonard Bernstein, le ballet est inspiré d’un poème de W.H. Auden.
La saison des Fêtes sera partagé entre le Don Quichotte de Carlos Acosta et Alice’s Adventures in Wonderland de Christopher Wheeldon. Le premier ballet a été créé en début de saison. Boudé par la presse, il a toutefois connu un véritable succès public avec de très belles distributions. En le reprogrammant juste un an après sa création, la compagnie tient ainsi à instaurer ce Don Quichotte à son répertoire. À l’image d’Alice’s Adventures in Wonderland, créé il y a trois ans mais déjà bien installé.
La saison d’hiver
Onéguine de John Cranko
Du 24 janvier au 27 février 2015, quinze représentations.
Le Lac des Cygnes d’Anthony Dowell
Du 10 février au 9 avril 2015, 21 représentations
Onéguine devrait être une très belle série grâce aux nombreuses Étoiles de la compagnie. Les dernières représentations par la troupe avaient tout cas laissé le public enthousiaste. Le Lac des Cygnes remportent un peu moins de suffrage, la production n’étant pas des plus réussis aux yeux des habitué-e-s.
La saison de printemps
Soirée mixte
The Four Temperaments de George Balanchine, une création de Hofesh Shechter et Song of the Earth de Kenneth McMillan
Du 27 mars au 14 avril 2015, cinq représentations.
La Fille mal gardée de Frederick Ashton
Du 16 avril au 5 mai 2015, onze représentations
Le premier programme est un peu fourre-tout, entre un classique de Balanchine, un ballet de Kenneth McMillan et une création de Hofesh Shechter, chorégraphe anglais jouant sur la virtuosité et une certaine force dans la danse. La Fille mal gardée est un petit régal. La version de Frederick Ashton s’est imposée un peu partout, notamment à l’Opéra de Paris, mais la découvrir par la compagnie anglaise n’a pas de prix.
La saison estivale
Woolf Works de Wayne McGregor (création)
Du 11 au 26 mai 2015, huit représentations
Soirée mixte
Afternoon of a Faun de Jerome Robbins, In the Night de Jerome Robbins, Song of the Earth de Kenneth McMillan
Du 29 mai au 4 juin, quatre représentations
The Royal Ballet School Summer Performances
En juillet 2015.
La nouvelle création de Wayne McGregor devrait être l’un des grands événements médiatiques de la saison prochaine à Londres. Le chorégrapge s’inspirera dans cette nouvelle pièce de l’écrivaine Virginia Woolf. La grande Étoile italienne Alessandra Ferri, à la retraite depuis déjà plusieurs années, est annoncée sur le casting. La dernière soirée mixte propose deux oeuvres phare de Jerome Robbins, dansés un peu partout, complété avec Song of the Earth de Kenneth McMillan. À noter qu’à Paris, ce dernier ballet (dans la version de John Neumeier) sera donné seul… La saison anglaise se termine traditionnellement par la Royal Ballet School, dont le dernier spectacle, sur la grande scène, se clôt par un grand Défilé qui fait son effet.
La saison est complétée par des spectacles, créations et compagnies invitées au Linbury Studio Theatre, la salle annexe.
Alice
Je vais vraiment essayer de ne pas rater La Fille. S’il y a bien un ballet qu’il faut voir à Londres, c’est celui-là! En plus au mois d’avril-mai c’est sympa pour une virée londonienne.
J’ai beaucoup aimé le DQ d’Acosta et j’aimerais bien le revoir par contre les dates proposées…je crois que je suis encore trop traumatisée par les hivers nordiques pour aller en Angleterre en novembre.