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Hommage à Michaël Denard – Retour sur ses grands rôles en vidéo

Michaël Denard, l’une des grandes Étoiles du Ballet de l’Opéra de Paris du XXe siècle, est décédé le 17 février, à l’âge de 78 ans. Retour en vidéo sur quelques-uns de ses plus grands rôles. 

 

L’Oiseau de Feu de Maurice Béjart

C’est pour Michaël Denard que Maurice Béjart crée son iconique Oiseau de Feu, relecture de la célèbre oeuvre des Ballets russes, en 1970. Michaël Denard n’est alors que Premier danseur. Il danse ce rôle tout au long de sa carrière, un peu partout dans le monde, et l’a régulièrement transmis par la suite à la nouvelle génération. 

 

 

La Sylphide de Pierre Lacotte avec Ghislaine Thesmar

En 1972, Pierre Lacotte remonte pour la télévision le ballet La Sylphide, selon l’esprit de sa création par Philippe Taglioni en 1832. Il choisit Michaël Denard pour danser James, et bien sûr sa muse Ghislaine Tesmar pour la Sylphide. Les deux Étoiles démarrent avec ce ballet un partenariat au long cours.  

 

 

Le Lac des cygnes 

Michaël Denard dansa tous les grands rôles du répertoire classique, tout au long de sa carrière. Claire Motte fit aussi partie de ses partenaires privilégiées. Ici, en train de répéter l’adage du deuxième acte du Lac des cygnes.

 

 

Un jour ou deux de Merce Cunningham

Michaël Denard, grand danseur classique, participa aussi à des créations contemporaines. Il fait ainsi partie de la distribution qui crée Un jour ou deux de Merce Cunningham, marquant l’arrivée du grand chorégraphe américain au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris. La création de Un jour ou deux eut lieu le 6 novembre 1973. 30 ans plus tard, Michaël Denard évoqua longuement cette création à l’occasion de sa reprise en 2012. 

 

 

Le Papillon de Marie Taglioni

Michaël Denard connut une grosse carrière à l’international, en étant notamment artiste invité de l’American Ballet Theatre. Il dansa avec les grandes ballerines de son époque, dont la légendaire Carla Fracci. Ici dans Le Papillon de Marie Taglioni, emblème de l’école française de danse et de la danse romantique. 

 

 

Serge Lifar

Serge Lifar compta beaucoup dans la carrière de Michaël Denard. Ici en répétition de Suite en blanc en 1977, avec une jeune ballerine prometteuse : Françoise Legrée. 

À voir sur l’INA.

 

La Dame aux camélias de John Neumeier

Après sa carrière de danseur, Michaël Denard dirigea quelques années le Ballet de Berlin. Puis il revint en France et se consacra à la pédagogie, au CNSMDP ou au Ballet de l’Opéra de Paris. Il continua aussi à monter sur scène, en tant que comédien. Et pour certains rôles non dansés, comme ici dans le personnage du père d’Armand dans La Dame aux camélias de John Neumeier.


 



Commentaires (2)

  • Fabienne

    Une belle rétrospective qui permettra à ceux qui ne l’ ont pas vu danser de comprendre quel merveilleux artiste était Michael Denard .

    Il était incroyablement beau et avait en plus ce ” je ne sais quoi ” qui faisait qu’ on ne voyait que lui sur scène . Lui et Cyril Atanassof , inégalé selon moi dans le Sacre du Printemps chorégraphié par Béjart , faisaient en effet partie de ceux que vous appelez justement les grandes Etoiles de l’ Opéra de Paris , qui vous laissaient un souvenir inoubliable après une représentation .

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  • FRANCOISE FAUCHET

    Hommage et respect à MAITRE MICKAËL DENARD;
    Une émotion proche de la magie lorsqu’ IL dansait.
    Honte à la télévision de ne pas lui avoir rendu un hommage. Il n’a même pas été cité.

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