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Prix de Lausanne 2013 : les résultats

La finale du 41e Prix de Lausanne s’est tenue le samedi 2 février. Le niveau était très impressionnant, particulièrement chez les garçons. Tous-tes les candidat-e-s ont fait preuve d’une grande maitrise technique et de beaucoup d’engagement artistique. La plupart montraient déjà une belle expérience de la scène et une grande maturité, d’autant plus que les meilleur-e-s finalistes étaient souvent les plus jeunes. Voici les résultats.

Les Prix

Prix du public et premier prix : Adhonay Silva 

Sûrement l’un des plus jeunes candidats, mais qui ne s’est pas démonté pendant l’Harlequinade, qu’il a dansé avec beaucoup de panache. Bravo !

Adhonay-Soares.jpg

Prix de la meilleure Suisse : Miko Fogarty 

Pas vraiment de surprise pour ce prix, puisque Miko Fogarty était la seule Suissesse en finale. Ce qui ne lui enlève aucun mérite, elle est effectivement impressionnante pour son âge.

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Prix contemporain : Joel Woellner 


Ont reçu des bourses d’étude

2e : Li Wentao

3e : Masaya Yamamoto 

Un parcours très équilibré, même si sa variation de Solor, très propre, manquait pour moi d’un peu d’expressivité.

Masaya-Yamamoto.jpg

4e : Leticia Domingues

L’une de mes chouchoutes ! Elle était tout simplement irrésistible en Swanilda, et a fait un certain effet dans sa variation contemporaine. Une adorable danseuse.

Leticia-dias-Domingues.jpg

5e : Cesar Corrales

Autre chouchou ! Beau parcours et équilibré.

Cesar-Corrales_.jpg

6e :  Joel Woellner

7e : Francisco Sebastiao

Un peu brouillon dans sa variation classique, mais il a dansé l’une des plus belles variations contemporaine. Il nous a vraiment raconté quelque chose sur scène.

Francisco-Sebastiao.jpg

8e : Jinhao Zhang 

Tout personnellement j’ai beaucoup apprécié le jeune Simon Acri, qui a montré beaucoup d’engagement et de personnalité dans ses deux variations (c’était mon chouchou), ainsi que Neneka Yoshida, danseuse avec un beau lyrisme. Zunyuan Gong a chuté lors de sa variation classique, et c’est dommage car il a dansé pour moi la meilleure variation contemporaine, avec beaucoup d’intelligence.

Bravo en tout cas à tous les finalistes, j’espère que les non-récompensé-e-s auront tout de même de belles opportunités auprès des écoles présentes, ainsi qu’à tous les participant-e-s. C’était une belle finale (malgré les quelques soucis techniques dans la diffusion en streaming), à l’image du Prix de Lausanne : les performances techniques se servent pas à grand chose si elles ne sont pas portées par un fort engagement artistique et musical.

Commentaires (7)

  • jo

    moi aussi très déçue pour Simon Acri j’ai apprécié ses 2 variations ,mais gros coup de coeur pour Leticia Domingues quelle belle et graçieuse danseuse ,et Cesar Corrales belle personnalité!

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  • ecartsonis

    Merci de votre compte rendu et en particulier cette phrase… ‘les performances techniques se servent pas à grand chose si elles ne sont pas portées par un fort engagement artistique et musical.’ Je vie aux USA où j’ai l’impression que le côté artistique et musical passe souvent après la technique aux yeux du public. Létitia, César, Adhonay, Simon et Li Wentao m’ont tous ému…leur joie de danser est palpable!

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  • Estelle

    Moi j’étais à Lausanne ce week-end donc j’ai eu la chance d’être au Théâtre de Beaulieu Samedi pour voir la finale en live. J’étais totalement surexistée avant, pendant, après, le spectacle. J’en garde un très bon souvenir, plein d’émotions diverses.
    De l’émoi devant la beauté de la variation de Goyo Montero, de la peur quand certains Don Quichotte se sont cassée la figure, du rire devant une variation d’Arlequin, de l’attendrissement devant certaine variations de Swalinda, ébaillie devant certaines prouesses techniques.

    J’ai été néanmoins un peu surprise à l’annonce du vainqueur de la bourse numéro 1. Je n’aurais pas forcément parié sur lui mais il est vrai que ses variations étaient techniquement et émotionnellement très réussies.
    Je suis tout de même un peu déçue qu’il n’y ait pas eu plus de filles pour recevoir des bourses. Certaines d’entre elles me paraissaient plus légitimes que certains garçons présents sur le podium. Mais il est vrai que ces prix récompensent l’évolution sur une semaine entière et pas seulement les quelques minutes en scène.

    Je plains aussi la pauvre Miko Forgaty qui a reçu le prix du meilleur Suisse sous les rires ironiques de nombreux spectateurs. Il est vrai que ce prix est des plus surprenants. J’aimerai connaître les raisons de son existence…
    Et puis je suis aussi frappée du nombre de jeunes filles qui ont choisi la variation de Swalinda. Je n’ai jamais été une fan de cet enchainement que je trouve un peu fade (voir bébête) Qu’est ce que cette variation a de particulier pour qu’elle attire tant de danseuses ??

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  • Quelle chance Estelle d’avoir pu assister en direct à la finale!
    Je partage votre avis quant au Prix du meilleur Suisse. A quoi est-ce que ça rime? Selon les années il est attribué à un-une suisse-sse étudiant en Suisse,ok mais une autre année à un Suisse qui étudie à l’étranger et n’a jamais mis les pieds en Suisse, une autre année à un étranger-e qui étudie en Suisse. A quand le prix au candidat ou la candidate qui pourra prouvé qu’il ou elle a mangé du chocolat suisse dans le mois précédant la compétition? Et puis pourquoi a tout prix un prix suisse?
    Bref, mis à part ce petit questionnement non-existentiel je dois dire que j’aime décidemment beaucoup ce Prix. Le public, même à l’autre bout du monde a la chance de suivre la finale gratuitement en streaming, on a les videos blog. C’est vraiment bien fait.
    Leticia et Cesar figuraient parmis mes chouchous donc je suis ravie pour eux mais un peu déçue pour Simon, Neneka et Ida Annelli qui a fait l’une des variations contemporaines les plus intéressantes de la compétition à mes yeux. A cause du mauvais streaming je n’ai pas encore pu voir la variation classique de Miko mais sa variation contemporaine m’a beaucoup plue.
    Silva a bien mérité sa bourse et sa joie faisait plaisir à voir.
    Et puis heureuse pour Elisa Lons qui, si elle n’a pas pu accéder à la finale, se voit offrir une bourse pour la Royal Ballet School.
    Bon allez, j’arrête mon pavé!

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  • @ Jo : Ces trois jeunes artistes ont vraiment marqué les esprits ! Acri est très jeune, cela ne m’étonnerait pas si quelques écoles lui proposait une bourse.

    @ Ecartsonis : Lausanne n’est pas le YAGP, ça c’est sûr 😉

    @ Estelle : Merci pour ce commentaire “live” ! En ne regardant que la finale, je n’aurais pas forcément récompensé ce candidat, mais le jury note aussi leurs évolution. On peut donc penser qu’il a énormément progressé pendant une semaine. Pour Swanilda, c’est une jeune fille de leur âge, pas trop sérieuse, joyeuse,  je pense que les danseuses de 15 ans doivent beaucoup apprécier la danser et s’y retrouver.

    @ Alice : Tu m’as bien fait rire avec ta tirade sur le Prix du meilleure Suisse, et tu as bien raison !! (et j’aime les longs commentaires aussi 😉

     

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  • petitvoile

    @estelle, vous avez raison de souligner le cas de la bourse “suisse”, on peut également parler de la mise en avant de la nationalité d’autres candidats dont la japonaise finaliste étudiante au Cnsmdp etc…
    L’injuste sur-nombre de garçons finalistes est le fruit du faible nombre de garçons dans les écoles professionnelles avec une incitation chaque année plus affichée à délivrer des bourses “utiles” aux écoles partenaires…

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  • Ann Celine

    bsd
    J’aimerais remettre Prix Suisse a sa juste place historiquement : contrairement a la Russie ou a la France, la Suisse n’avait pas vraiment de passe spectaculaire au niveau du balllet. Avant la creation du Prix de Lausanne, et a part Daniele Jossi (etoile chez Roland Petit), je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup d’etoiles Suisses de renommee internationale (si je me trompe, merci de me corriger). Le ballet n’etait pas considere comme un art digne de ce nom, et les subventions aux troupes de ballet etaient minimes (elles le sont toujours, d’ailleurs, mis a part les subventions pour le Ballet Bejart). Et puis il y a eu le Prix de Lausanne… qui a ouvert une porte, et a souleve un enthousiasme et un engouement pour cet art aupres de beaucoup de jeunes Suisses. Raison pour laquelle ce Prix, digne de sa vision, a tout de suite compris qu’il etait imperieux d’offrir une Bourse d’encouragement a des danseurs lies d’une facon ou d’une autre a la Suisse, car ils sont un espoir immense pour le futur, et un tel prix leur permet de combler les lacunes et d’acceder aux Grandes Ecoles; qui plus est, ce Prix permet de promouvoir cet Art. Alors bravo au Prix de Lausanne, qui est assez large d’esprit pour offrir un prix, non seulement a des Suisses vivant en Suisse, mais a des etrangers vivant en Suisse, et a des Suisses vivant a l’etranger. Au lieu de critiquer, il est tres souvent preferable de mettre en avant les bons cotes d’une decision que l’on ne comprend pas a prime abord (c’est valable dans toutes nos relations, d’ailleurs!). Bonne continuation a tous!

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