Danse avec les stars, le debrief – S05 EP07
Ce septième prime de Danse avec les stars était celui de tous les défis et des challenges les plus bizarres. Chris Marques a débridé son imagination pour dénicher deux nouvelles épreuves. D’abord la fusion des danses : soit danser deux danses sur la même musique. Logique, quand tu nous tiens. Plus dur, les stars devront à un moment danser sans les pros, entre eux. Vous aussi, vous sentez venir la catastrophe et les règlements de comptes en coulisse ?
Les prestations
Miguel Angel Muñoz et Fauve Hautot – un paso doble/une samba
“Il faut que tu me séduises“, lance Fauve Hautot à Miguel Angel Muñoz. Mais elle ne l’aide pas vraiment en lui parlant comme si c’était un enfant de six ans. Elle veut aussi lui piquer le derrière avec un cactus dès qu’il sort ses fesses, mais c’est pire que Black Swan ces répétitions ! Méthode efficace ou pas, le résultat est très réussi : c’était fun, bien dansé, original. Miguel Angel Muñoz a fait de vrais progrès dans le haut du corps, à la fois plus en place et plus libéré. Je mets par contre un veto sur le costume de Fauve : Xena la guerrière, ce n’est pas possible, même sur elle. Matt Pokora s’excuse dès qu’il émet une petite réflexion négative, il faut qu’il apprenne à être un vrai bad boy s’il veut mener à bien sa carrière de juré de télé-crochet.
Tonya Kinzinger et Maxime Dereymez – une danse contemporaine/un foxtrot
C’est donc officiel, Tonya Kinzinger et Nathalie Péchalat sont présentées comme les deux finalistes. Mais elles se font quand même des hugs pendant les répétitions, on n’est pas à la Nouvelle Star. Tonya Kinzinger manque peut-être de poids dans le sol, mais sa maîtrise technique et sa souplesse font vraiment des merveilles dans la danse contemporaine. Elle a des gestes qui vont loin, elle est dans son monde, il se passe vraiment quelque chose avec Maxime Dereymez. Et le foxtrot se mêlait plutôt bien à l’ensemble. Dommage que la chorégraphie privilégiait un peu trop les portés acrobatiques à la danse, on tombait parfois dans le numéro de cirque. Ils étaient superbes, bien sûr, mais c’était presque frustrant, et parfois uniquement dans la performance technique. Jean-Marc Généreux a avalé le dictionnaire des rimes.
Brian Joubert et Katrina Patchett – une samba/un charleston
“Je suis toujours lent, lourd“. En plein doute, Brian Joubert se met à complexer. Dommage, le patineur a beaucoup de qualités, mais il faut bien dire qu’il n’a pas vraiment progressé depuis le début de l’émission. La prestation demandait de grosses qualités d’acteur, ce qui n’est pas le point fort de Brian Joubert. Il manquait un vrai contraste entre les deux danses dans les attitudes, l’énergie. Le tout tombait donc un peu à plat. Quelqu’un pourrait aussi dire à Katrina Patchett qu’en faire des caisses n’est pas forcément synonyme de réussite ?
Rayane Bensetti et Denitsa Ikonomova – une rumba/valse
Rayane Bensetti doit apprendre la rumba, la “danse de l’amour et de la sensualité” comme le rappelle Denitsa Ikonomova. Il répète donc avec un t-shirt Mickey, on ne fait rien de plus sexy. Mais le résultat était vraiment charmant. Il était surtout question de mettre Denitsa Ikonomova en valeur, Rayane Bensetti l’a fait avec beaucoup de classe et d’élégance, sans non plus se faire oublier. Il y a vraiment quelque chose qui passe entre ces deux-là, je suis sûre qu’il y a baleine sous graviers. Je claque par contre mon veto pour cette valse qui n’est pas sur un trois-temps, mais quelle hérésie.
Nathalie Péchalat et Christophe Licata – un tango/paso doble
“Une danse, ce n’est pas facile. Deux, ça l’est encore moins“. Les candidat-e-s ont parfois de hautes réflexions philosophiques. Christophe Licata met un bout de plastique pointu sous le menton de Nathalie Péchalat pour qu’elle ne le baisse pas, mais ces danseurs sont vraiment des tortionnaires. Le tout a été peu décevant. Pas vraiment dans l’interprétation, bouillonnante et sexy. Mais Nathalie Péchalat ne semble pas être la plus à l’aise dans ce type de danse. La patineuse donne même l’impression d’être crispée, alors qu’elle est vraiment solide techniquement.
Corneille et Candice Pascal – une rumba/danse contemporaine
Pauvre Corneille. Une danse lui pose déjà pas mal de problèmes, alors deux… (oui, je parle comme Nathalie Péchalat), surtout la danse contemporaine. En désespoir de cause, la prod fait appel à la femme de Corneille (au rouge à lèvres flashy). On se moque, on se moque, mais il faut bien reconnaître que le résultat était plutôt réussi. La chorégraphie était intelligente, mettant en valeur les qualités de Corneille (son élégance, sa musicalité, sa personnalité artistique), sans être trop dure techniquement. Le couple était sur la même longueur d’onde, dans une belle entente. C’est qu’il ne serait pas loin de faire de l’ombre à Brian Joubert.
L’épreuve des duos
Ahhhh enfin l’instant de vérité : quel-le candidat-e sait vraiment se débrouiller sans son-sa partenaire pro ? Tonya Kinzinger et Miguel Angel Muñoz se débrouillent plus que bien dans leur cha-cha-cha, même si l’on sent forcément un peu de maladresse. Ils se font assassiner par le jury. Ce même jury qui acclame Corneille et Brian Joubert sur un american smooth. Une danse qui n’était pas si mal, mais une épreuve beaucoup moins difficile, les deux candidat-s-s ne dansant pas en couple. Nathalie Péchalat et Rayane Bensetti ont tout raflé sur un jive. Ils dansaient peut-être bien, mais ils étaient bien trop mal assortis pour que je puisse me concentrer sur leur prestation technique.
Verdict
Dans le classement des juges, Nathalie Péchalat est première. Surtout Corneille est deuxième, devant Tonya Kinzinger. Oui, le chanteur était pas mal. Mais non, il ne faudrait pas non plus pousser le bouchon un peu trop loin. Miguel Angel Muñoz clôt le classement, ce qui est d’une cruelle injustice. Le public, dans un éclair de lucidité, envoie toutefois Brian Joubert et Corneille en épreuve de la dernière chance, un choix bien plus logique.
Avant les résultats, une bonne soeur chante une chanson à voix entourée des danseur-se-s. Mais qui est-elle ? Je suis définitivement dépassée.
C’est finalement Corneille qui est éliminé. Le chanteur arrivait en bout de course et il était temps qu’il s’en aille. Mais il a bien assuré pour don dernier prime et reste un candidat fort sympathique et bon esprit. La semaine prochaine, les candidat-e-s danseront sur des chansons qu’ils ont honte d’aimer. Le niveau musical va donc encore baisser d’un cran. Sisis, c’est possible.
Aventure
Globalement les fusions de danse ne m’ont pas trop convaincue, quelle idée de garder la même musique ? Déjà que souvent je trouve qu’elles ne collent pas au style de danse choisi, alors là…
Je suis d’accord, les pauvres Miguel et Tonya ne méritaient pas un tel traitement ! Par contre Rayane et Nathalie sur Grease j’ai bien aimé, je ne les ai pas trouvés si mal assortis que ça. Et je trouve que ce style de danse colle tout particulièrement à la personnalité du jeunot, ça fait plaisir à regarder.
Jenna
Superbe récap comme d’habitude! Et je dois dire que je suis tout à fait d’accord avec vous. Sur le papier, l’épreuve des duos était très intéressante mais au final les chorées ont été simplifiées pour que les couples puissent être synchros, ce qui m’a par moment donné l’impression de voir des danses au ralenti…
Le thème des chansons inavouables avait donné de jolie presta l’an passé, j’attends de voir ça
Borsberg S
La nonne, c’est soeur Christina qui a gagné The Voice en Italie. Et qui sait, ils ont peut être honte d’aimer de belles chansons, on peut toujours rêver. L’épreuve des duos peut être intéressante, si elle est jugée objectivement, ce n’était pas franchement le cas. Sinon Brian Joubert va sortir la semaine prochaine et on aura la demi-finale prévue.