Saison 2013-2014 : le Théâtre de la Ville
Après le Ballet de l’Opéra de Paris et le Théâtre des Champs-Élysées, le Théâtre de la Ville a dévoilé sa saison 2013-2014.
La programmation danse s’avère un peu plus pointue que celle de cette année. On y trouve des habitué-e-s du Théâtre de la Ville : Pina Bausch, James Thiérrées, Trisha Brown ou Anne Teresa de Keersmaeker, plusieurs nouvelles têtes et quelques jeunes chorégraphes au séduisant travail, comme Emanuel Gat.
Prendre des places pour le Théâtre de la Ville, c’est toujours prendre quelques risques. La salle a la réputation de spectacles intellectualisants-passablement ennuyeux et on ne peut plus bobo. C’est parfois vrai. C’est souvent faux aussi. Et si je fais le bilan de cette saison (et de celle d’avant), il y a eu bien plus de passionnantes soirées et d’existantes découvertes que de moments exaspérants (qui certes, quand ils sont là, atteignent des sommets d’exaspération). Donc prenez votre courage à deux mains et allez piocher quelques spectacles au Théâtre de la Ville, pour le plaisir de la surprise et de se laisser séduire alors que l’on ne s’y attendait pas forcément (et si c’est mauvaise pioche, ça vous fera toujours quelques souvenirs croustillants à raconter) (surtout qu’il n’est pas interdit de partie en pleine représentation. Un spectacle du Théâtre de la Ville n’est pas réussi sans une petite dizaine de départs bruyants).
Pour finir de vous convaincre, faites-donc le test de La Souris !
Soirée Danse élargie
Exploit de Pauline Simon (création), Gerro, Minos & him de Simon Tanguy, Roger Sala Reyner et Aloun Marchal.
Cette soirée regroupe deux lauréat-e-s du dernier concours Danse élargie, concours de création de danse contemporaine. Soirée placée sous le signe de “l’humour, voir de la dérision“.
Du 10 au 14 septembre 2013 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.
Stéphane Ricordel et Olivier Meyrou – Acrobates
Le Théâtre de la Ville, c’est aussi (un peu) de cirque contemporain. Acrobates mêle acrobaties (vous l’aurez compris) et cinéma, pour une sorte de documentaire autour de Fabrice Chamion, trapéziste resté tétraplégique suite à un accident, et qui a repris, tout doucement, le chemin des chapiteaux (il est décédé en 2011). Le cirque contemporain se porte plutôt bien, je ne connais pas cette troupe, mais l’idée me tente bien.
Du 24 septembre au 19 octobre 2013 au Théâtre Monfort, dix-huit représentations.
Chien-Hao Chang – Chang Dance Theater
Trois ballets : Three For One, Vaulting et Compose.
Autre gagnant du concours Danse élargie. Le pitch ? “Jeux d’esquive, parfois acrobatiques, ou épure graphique non dénuée de lyrisme“.
Du 17 au 21 septembre 2013 au Théâtre de la Ville, cinq représentations.
Trisha Brown Dance Company
C’est sûrement l’une des dernières fois que la compagnie part en tournée, à découvrir donc pour les curieux-ses de la danse contemporaine abstraite. Je ne peux pas dire que les pièces de Trisha Brown soit de celles qui me touchent le plus, mais c’est une chorégraphe majeure de son temps, indéniablement.
Premier programme : For MG The Movie, Homemade et Newark (Niweweorce), du 22 au 26 octobre 2013 au Théâtre de la Ville, six représentations.
Deuxième programme : Foray forêt, If you couldn’t see me et Astral convertible, du 28 octobre au 1er novembre 2013 au Théâtre de la Ville, cinq représentations.
Compagnie Sébastien Ramirez
Borderline de Sébastien Ramirez et Honji Wang (création 2013).
Sébastien Ramirez est l’un des chouchous du Théâtre de la Ville. Bon ou mauvais signe ? Aucune idée, j’avoue mon incompétence envers ce nom qui, il faut le dire, revient de plus en plus souvent dans le monde de la danse contemporaine. Qui se mêle dans Borderline au hip hop, et à un pitch assez brumeux que je vous épargne (mais des pièces au pitch brumeux se sont parfois révélées d’excellentes surprises).
du 23 au 31 octobre 2013 au Théâtre des Abbesses, huit représentations.
Soirée Daniel Linehan
Trois ballets : Digested Noise, The Sun Came et Being Together without any Voice.
Ce chorégraphe américain est inconnu à mon bataillon (‘spèce d’inculte). Ces trois pièces seraient un bon résumé de son parcours, de ses débuts à New York en passant par son apprentissage chez Anne Teresa de Keersmaeker. À découvrir.
Du 5 au 9 novembre 2013 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.
The Old Woman d’après l’oeuvre de Daniil Kharms
Mise en scène de Robert Wilson, avec Mikhail Baryshnikov et Willem Dafoe.
Ne cherchez pas un seul pas de danse, c’est du théâtre. Mais impossible de laisser passer un programme quand il y a Mikhail Baryshnikov sur scène. Pour les fans (ou pour tout simplement ceux et celles qui aiment le théâtre).
Du 6 au 22 novembre 2013 au Théâtre de la Ville, dix-sept représentation.
Anne Teresa de Keersmaeker et Boris Charmatz – Partita 2 Sei solo (création)
Alors que dire ? Je connais plus que mal le répertoire d’Anne Teresa de Keersmaeker. Mais quelque chose en elle me fascine. Avec le public, c’est tout ou rien, on adore ou on déteste. Et je trouve toujours formidable l’association d’une musique de Bach avec une danse contemporaine et terrienne, comme c’est le cas pour cette création. Tout donc me pousse à aller vers ce spectacle, si ce n’est le nom de son acolyte pour cette création, Boris Charmatz, pour moi la plus grande arnaque chorégraphique de ce début de XXIe siècle.
Du 26 novembre au 1er décembre 2013 au Théâtre de la Ville, six représentations.
Grupo de Rua
CRACKz de Bruno Beltrão.
Hip hop “déconstruit“, énergie, métissage, “course à l’envers”, et Brésil bien sûr, j’avoue que le pitch est séduisant, et cette jeune troupe me fait de l’oeil. Dans cette pièce, le chorégraphe a demandé à ses danseurs et danseuses d’aller fouiner sur le web pour trouver un “matériel chorégraphique“, et l’expérimenter.
Du 3 au 6 décembre 2013 au Théâtre de la Ville, quatre représentations.
Theater Hora
Disabled Theater de Jérôme Bel.
Cette pièce, présentée au Centre Pompidou, a déjà fait parler d’elle. Le Theater Hora est composé de personnes handicapées mentales. Jérôme Bel a travaillé avec ces artistes pour que la danse “prenne le relai d’une parole défaillante“, en les exposant dans “leur condition de minorité invisible“. Une pièce qui, j’imagine, ne doit pas laisser indifférent-e. La seule pièce que je connaisse de Jérôme Bel reste Véronique Doisneau, d’un tout autre genre, et assez fascinante.
Du 3 au 7 décembre 2013 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.
Compagnie 1er Temps
Sueur des ombres d’Andréya Ouamba.
Dans le cadre de la semaine dakaroise au Théâtre de la ville.
C’est la première fois que le chorégraphe Andréya Ouamba passe par le Théâtre de la Ville. Le Pitch de Sueur des ombres : “Spectacle à l’énergie farouche et agressive, où les questions de territoires et d’identités mènent une danse bagarreuse“. C’est moi qui rêve où chaque chorégraphe africain venant à Paris présente une pièce où l’on parle de “territoire” et d'”identité” ? Passons sur le cliché et allons découvrir.
Du 10 au 14 décembre 2013 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.
Troupe Ivan Mosjoukine – De nos jours (notes on the circus)
Encore du cirque contemporain qui joue avec le cinéma, serait-ce la tendance 2014 ? Les quatre artistes de ce spectacle s’appellent comme un acteur russe du cinéma muet des années 1920 (ça ne s’invente pas). Ils ont en tout cas une belle formation, celle du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, et ce n’est pas une école blabla. Un spectacle qui laisse espérer une belle imagination et une virtuosité sans faille.
Du 17 décembre au 5 janvier 2014 au Théâtre Monfort et du 22 janvier au 9 février 2014 au CentQuatre, ving-cinq représentations.
Jean-Claude Gallotta – L’Enfance de Mammame (re-création)
Créée dans les années 1980, L’Enfance de Mammame de Jean-Claude Gallotta n’a cessé d’évoluer au fil des années. Le chorégraphe la reprend en 2013 pour la programmation jeune public (ce qui ne doit pas empêcher les adultes, même non-accompagné d’un gamin, d’aller y faire un tour). Les Mammame sont des enfants de la guerre réfugiés dans le désert qui, selon le chorégraphe, “mangent de l’humour et boivent de la gentillesse”.
Du 17 au 23 décembre 2013 au Théâtre des Abbesses, douze représentations
Spectacle présneté dans le cadre de la programmation jeune public
Ballet de l’Opéra de Lyon
Giselle de Mats Ek.
Cette Giselle de Mats Ek est définitivement entrée dans les classiques de la danse. Reprenant le célèbre ballet, le chorégraphe a transposé l’histoire dans un asile de fou (et toujours sur la musique d’Adam, quel délicieux décalage). Le Ballet de l’Opéra de Lyon est de son côté une formidable compagnie contemporaine, et Mats Ek fait partie de ses fondamentaux. Une grande oeuvre, un grand chorégraphe, une grande troupe… Pas d’hésitation.
Du 27 décembre 2013 au 3 janvier 2014 au Théâtre de la Ville, sept représentations.
Compagnie 111
Plexus d’Aurélien Bory.
Aurélien Bory fait partie de la génération montante du crique contemporain. Ses pièces m’ont pour l’instant séduite, même si pas exempts de défauts dans leur narration. C’est en tout cas un artiste qui sait jouer avec les codes du cirque, et apporte une très grande poésie à tout ce qu’il touche. Un artiste que j’aime suivre.
Du 4 au 17 janvier au Théâtre des Abbesses, douze représentations.
Hofesh Shechter Company
Sun de Hofesh Shechter (création 2013).
Compagnie découverte l’année dernière, et on ne peut pas vraiment parler de coup de foudre. La troupe avait une belle énergie, mais pour m’auto-citer, ce fut une “danse sans grande saveur ni surprise“. Hofesh Shechter reste souvent cité dans les hautes sphères de la danse, à vous de voir.
Du 6 au 14 janvier 2014 au Théâtre de la Ville, dix représentations.
James Thiérrée – Tabac rouge
James Thierrée est l’un de mes grands coups de coeur artistiques de ces dernières années. Ses spectacles sont d’une invention et d’une poésie irrésistibles, quand lui semble être animé constamment par la musique. Dans sa dernière pièce, Tabac rouge, il ne danse pas. Les critiques ont d’ailleurs été un peu mitigés (l’artiste aurait du mal à trouver sa place en tant que simple chorégraphe). Mais Tabac rouge a été remanié depuis sa création. Ce n’est de toute façon pas du chiqué.
Du 18 février au 1er mars 2014 au Théâtre de la Ville, onze représentations
L’Expérience Harmaat
Gravité et Nervures (création 2013) de Fabrice Lambert.
Cette soirée s’annonce aussi visuelle que dansante. Dans la première pièce, le danseur évolue sur une fine particule d’eau, qui métamorphose lumières et ombes. Dans la deuxième (une création), il évolue dans un dispositif scénique en mobilité perpétuelle. Pourquoi pas ?
Du 20 au 25 janvier 2014 au Théâtre des Abbesses, six représentations.
Dave St-Pierre
“On s’attend à quelques perturbations du public, les pièces étant assez provocatrices”. Voilà comme le directeur du Théâtre de la Ville a présenté cette trilogie lors de la présentation presse de la saison. Les photos sont assez illustratives : une femme à poil se roulant dans de la peinture rouge figurant sans aucun doute du sang, des mecs à poils en perruques blondes se fessant joyeusement, des filles à poil (c’est donc récurrent) assurant un pied dans la main en talons aiguilles. Voilà voilà voilà. Ceci-dit, plusieurs personnes bien sous tous rapports m’ont dit qu’ils avaient beaucoup aimé la deuxième pièce Un peu de tendresse bordel de merde !. À vos risques et périls.
La Pornographie des âmes, du 6 au 14 février 2014, deux représentations.
Un peu de tendresse bordel de merde !, les 7 et 11 février 2014, deux représentations.
Foudres, du 8 au 15 février 2014, trois représentations.
Au Théâtre de la Ville.
Fou Glorieux
So Blue de Louise Lecavalier.
Cela fait longtemps que le travail de la canadienne Louise Lecavalier me fait de l’oeil. Propos pas relou et critiques séduites, elle donne envie d’être découverte. Pour So Blue, Louise Lecavalier s’est associée au danseur Frédéric Tavernini, pour un duo porté par l’intensité rythmique de la musique de Mercan Dede.
Du 26 février au 5 mars 2014 au CentQuatre, six représentations.
The Goldlanbergs d’Emanuel Gat (création 2013)
Emanuel Gat a été l’une de mes découvertes chorégraphiques de la saison. Ça ne cherche pas forcément à draguer ouvertement le public sur la forme, mais le fond est là, l’intelligence du mouvement aussi, avec une vraie belle utilisation du groupe. The Goldlanbergs, la nouvelle création du chorégraphe, s’appuie (comme son nom l’indique) sur les Variations Goldberg de Bach, jouées par Glenn Gould. Que disais-je plutôt que j’étais en général séduite par l’association Bach-danse contemporaine… La musique sera mélangée à des reportages sonores qu’avait réalisé le pianiste dans des communautés du Grand Nord canadien.
Du 25 au 29 mars au Théâtre de la Ville, cinq représentations.
Mau
The Crimson House de Lemi Ponifasio.
Que prend-ton comme sujet quand on veut être un-e chorégraphe tendance en 2014 ? L’écologie bien sûr. Mais pour Lemi Ponifasio, chorégraphe samoan, ce n’est pas qu’une question de mode. Pour cette nouvelle création, il questionne sur un monde où “les individus en viennent à oublier de ‘surveiller’ leur conscience d’êtres humains“.
Du 1er au 6 avril au Théâtre de la Ville, si représentations.
L’Association Fragile
d’après une histoire vraie de Christian Rizzo (création 2013).
C’est terrible, lorsque je lis la brochure du Théâtre de la Ville, j’ai l’impression d’être inculte tant il y a de chorégraphes dont je n’ai pas vu la moindre oeuvre. Alors Christian Rizzo, c’est qui ? Un chorégraphe passé par le rock et les arts plastiques, qui s’est inspiré pour cette création de danse folkloriques des pays méditerranéens. Au vu du pitch, j’ai un peu peur de quelque chose d’assez intellectualisant, mais le travail sur les danses folkloriques me passionne.
Du 9 au 11 avril 2014 au Théâtre de la Ville, trois représentations.
Ultima Vez
booty Looting de Wim Vandekeybus.
Ahh, Wim Vandekeybus, il serait quand même temps que je m’y mette. Je résume le pitch complexe qu’il faut lire avec une aspirine : booty Looting parle de la mémoire, de l’inconscient, des tiroirs à souvenirs et de ces derniers qui se transforment plus ou moins volontairement. Avec un peu de vidéo-projection parce qu’on est au XXIe siècle. Et une musique guitare électrique. Et bien sans cynisme, moi ça me tente bien.
Du 14 au 25 avril 2014 au Théâtre de la Ville, dix représentations.
Compagnie Yoann Bourgeois – Minuit
Cirque, danse ou théâtre ? Yoann Bourgeois navigue entre ces trois sans se soucier de trouver la case où rentrer. Son Art de la Fugue a fait le tour de France (et sera d’ailleurs de retour au Centquatre en avril 2014). Le sous-titre de sa nouvelle création ? “Tentatives d’approches d’un point de suspension“, soit un ensemble de saynètes dans un cylindre d’eau où une pendule parfaite pour se suspendre. À découvrir !
Du 16 au 24 avril 2014 au Théâtre des Abbesses, sept représentations
Studios Kabako
Drums and Digging de Faustin Linyekula (création 2013).
Faustin Linyekula est un chorégraphe de la République démocratique du Congo. Même s’il tourne autour du monde pour ses spectacles, c’est dans son pays qu’il vit, et dans son histoire meurtrie qu’il puise son imagination. Pour cette création, il relie passé et présent grâce aux voyages faits par sa compagnie.
Du 28 avril au 2 mai 2014 au Théâtre des Abbesses, quatre représentations.
Anne Teresa de Keersmaeker – Vortex Temporum (création)
Que serait une saison du Théâtre de la Ville sans deux spectacles d’Anne Teresa de Keersmaeker, je vous le demande ? (parce qu’un seul, ça ne suffit pas). Une création de la chorégraphe belge, c’est tout de même toujours un événement. Cette pièce se fond avec la musique, une oeuvre de Gérard Grisey composée en 1996, pour créer une “danse de tempos“, selon les mots de la chorégraphe.
Du 28 avril au 7 mai 2014 au Théâtre de la Ville, huit représentations.
Compagnie Paulo Ribeiro
JIM de Paulo Ribeiro.
Ami-e-s du rock, bienvenue ! JIM du chorégraphe portugais Paulo Ribeiro fait référence à Jim Morrison, le leader des Doors. La pièce est d’ailleurs construite sur l’album An American Prayer. Je ne connais pas le chorégraphe, mais vous avez au moins l’assurance d’entendre de la bonne musique.
Du 10 au 14 juin 2014 au Théâtre des Abbesses, cinq représentations.
Concours Danse élargie
Troisième édition pour le concours Danse élargie. Le principe ? Présenter une pièce de trois interprètes minimum, de dix minutes maximum, qu’importe le style. C’est un jury de professionnel-le-s qui adjugent les prix, mais le public peut assister à toutes les épreuves. Deux belles journées de découverte.
Troisième édition les 14 et 15 juin 2014 au Théâtre de la Ville.
Tanztheater Wuppertal
Palermo Palermo de Pina Bausch.
C’est la tradition, c’est elle qui clôt chaque saison du Théâtre de la Ville : Pina Bausch. La troupe de la chorégraphe allemande, décédée il y a quelques années, présentera en 2014 Palermo Palermo, créé peu après la chute du Mur de Berlin (et pourtant, selon les dires de la chorégraphe, cela n’a rien à voir). On peut être énervé face aux chorégraphies de Pina Bausch, on peut s’y ennuyer. Ce n’est pas forcément facile d’accès, c’est souvent du théâtre dansé, assez long. Mais ce sont aussi des pièces uniques, où la poésie arrive toujours quand on ne l’attend pas. Je suis toujours ressortie de ses pièces fortement interpellée.
Du 21 juin au 5 juillet 2014, douze représentations.
Voilà pour la présentation danse du Théâtre de la Ville. Mais cela ne représente qu’un quart des spectacles de ce théâtre, qui présente aussi beaucoup de pièces de théâtres, concerts classique et de musique du monde. Toute la saison 2013-2014 est en ligne, avec les formulaires d’abonnement.
Et vous, quels spectacles vous tente dans cette programmation ?
Joelle
A vue de nez (ou plutot de lunettes), je dirais Trisha Brown, la Giselle de Mat Eks et Emmanuel Gat. Mais il paraît que les places sont très difficiles à obtenir au Theatre de la Ville lorsqu’on n’est pas abonné ?
Joelle
Ah oui.. je viens d’aller voir : ouverture des abonnements Tout Public le 1er juillet.
Ceux en ayant déjà un pour la saison 2012/2013 sont prioritaires…
Amélie
@ Joëlle : Ne passe pas à côté de Giselle ! Pour les places, ce n’est pas si dur que ça en fait, il y a souvent des retours, pour peu qu’on ne s’y prenne pas la veille… sauf pour Pina Bausch bien sûr, mais le Théâtre pourrait la programmer pendant un mois que ça ne changerait rien.