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Nouvelles dansées, S12-13 EP3

Cette semaine, des nouvelles d’Aurélie Dupont et surtout de ses adieux (bouh), les danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris hors les murs, leur futur-e directeur ou directrice de la Danse, la saison 2012-2013 du CNSMDP, la soirée Balanchine, les Trocks dans la presse et l’agenda de la semaine.

A LA UNE

– Les Adieux d’Aurélie Dupont

Et oui, les années passent… Lors d’une interview accordée à un magazine Japonais, Aurélie Dupont a révélé la date de ses adieux à la scène. Ils se feront en janvier-février 2015, dans le ballet Manon, que l’Etoile dansera aux côtés de Josua Hoffalt. Pour l’anecdote, un petit vent de panique a soufflé sur Twitter, puisque la date annoncée a d’abord été 2014. Quoi, plus qu’une grosse année pour voir Aurélie Dupont danser ? Bon, finalement, il reste encore plus de deux ans de sursis.

Ces adieux sont attendus, le public connaît aussi bien que les danseurs et danseuses cette date fatidique. Mais un air de nostalgie souffle déjà. Lors de la soirée Balanchine, Aurélie Dupont est arrivée plus brillante que jamais, et nul doute qu’elle manquera à la compagnie. Surtout qu’avant elle d’autres grandes étoiles feront leurs adieux : Agnès Letestu, Nicolas Le Riche et Isabelle Ciaravola. C’est une vraie page qui va se tourner.

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– Les artistes du Ballet de l’Opéra de Paris hors les murs

La compagnie 3e étage, emmenée par Samuel Murez, a annoncé sa saison 2012-2013. Ce petit groupe, composé de Josua Hoffalt, Ludmila Pagliero ou François Alu, mélange lors de ses spectacles extraits de ballets classiques et créations contemporaines plutôt intéressantes. Leur première date est prévue pour le 7 octobre, à Armentières. Une dizaine d’autres galas sont programmés jusqu’en juin, en province et région parisienne, puis le groupe partira en tournée d’été aux Etats-Unis.

Le groupe Incidence Chorégraphique, mené par Bruno Bouché, a également dévoilé sa saison. La troupe démarrera à Fontainebleau le 12 octobre, puis donnera quelques dates en région parisienne, et côté internationale se produira en Russie et en Finlande. Le principe est le même, avec des galas mélangeant quelques pas de deux classiques et des créations des danseurs et danseuses de la troupe, comme celles de Sébastien Bertaud.

Enfin, côté invitations d’Etoiles, Dorothée Gilbert et Stéphane Bullion danseront des extraits de Don Quichotte lors du Gala du 50e anniversaire de l’Australian Ballet, du 31 octobre au 3 novembre. Plus tard dans la saison, Nicolas Le Riche dansera Le Jeune Homme et la Mort avec l’English National Ballet, au printemps prochain.

– La saison 2012-2013 du CNSMDP

Le site du CNSMDP fait peau neuve. En attendant la nouvelle version, voici les quelques dates importantes des classes de danse à noter dans votre agenda.

Le Junior Ballet Classique s’y produira du 21 au 24 novembre, avec des pièces de Marie-Claude Pietragalla, Benjamin Millepied, José Martinez et Jiri Kylian. Le Junior Ballet contemporain enchaînera du 8 au 12 décembre, avec des ballets de Itzik Galili, Hofesh Shechter et Cristiana Morganti.

Les élèves pourront présenter leurs compositions personnelles lors d’une soirée spéciale le 29 janvier, tandis qu’un programme « Patrimoine chorégraphique » sera donné les 1er et 2 mars. Un stage sur la notation du mouvement sera également organisé les 23 et 24 mars, puis la London Contemporary School viendra présenter son travail les 16 et 17 avril. Les traditionnelles Portes Ouvertes de toutes les classes enchaîneront les 26 et 27 avril.

Pour les examens de fin d’année (ouverts au public), le Certificat d’Interprétation (5e année) se tiendra le 20 mai pour les élèves de contemporain et le 21 mai pour ceux et celles de classique. Le Certificat de Danse (4e année) aura lieu le 28 juin pour le contemporain et le 29 juin pour le classique.

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MEDIA

– La succession à la tête du Ballet de l’Opéra de Paris

Le Figaro a publié cette semaine un article sur la nomination du-de la futur-e directeur-rice de la Danse. Côté pratique, rien de nouveau. Brigitte Lefèvre partira bien à l’issue de la saison 2013-2014, et le nom de son-sa successeur-rice, devrait être connu dans quelques mois. Pas de surprise non plus concernant les possibilités, Laurent Hilaire est vu comme le plus probable, Nicolas le Riche tente de s’imposer, mais tout le monde ne rêve que de Manuel Legris.

Le point qui m’a particulièrement intéressée est la procédure de nomination du directeur ou de la directrice de la Danse. Depuis 1995, c’est en effet au directeur de l’Opéra de s’en charger. Mais cela ne s’est encore jamais fait, puisque cette procédure a été mise en place en 1995, juste après l’arrivée de Brigitte Lefèvre. En toute logique, cette nomination devrait revenir au successeur-rice de Nicolas Joël, dont le nom devrait aussi être connu dans quelques mois. Sauf que l’actuel directeur de l’Opéra ne veut céder sur aucune de ses prérogatives, et tient à effectuer cette dernière nomination, même si visiblement cela ne l’intéresse pas plus que ça. Il choisira donc quelqu’un avec qui il ne travaillera pas, puisque Nicolas Joël, sauf surprise, sera remplacé en 2015. Aberrant, n’est-ce pas…

L’article souligne aussi que cette façon de faire favorise une nomination « en catimini » : pas de date officielle de dépôt de candidature, pas de projet artistique rendu public, pas d’avis de la part du Ministère de la Culture… Selon cette procédure, le poste devrait donc revenir à Laurent Hilaire, successeur désigné par Brigitte Lefèvre. Personnellement, je n’ai rien contre ce dernier, et je trouve son influence plutôt bénéfique. Mais après 20 ans avec une même direction, la compagnie n’aurait-elle pas besoin d’un bon bol d’air frais ? Une procédure de recrutement normale permettrait d’aller chercher d’autres personnalités, auxquelles on ne penserait pas forcément, et qui auraient sûrement des choses à proposer.

Enfin, inconsciemment ou non, la journaliste n’a trouvé aucune femme pour succéder à Brigitte Lefèvre. Sylvie Guillem ou Carolyn Carlson auraient leur place dans la liste citée dans l’article, sans compter toutes ces Danseuses Etoiles de la génération Noureev, à qui visiblement personne ne pensent.

– La Biennale de la Danse de Lyon

Dernier point média pour cette 15e Biennale de la Danse de Lyon. Cette semaine, Lyon Capitale est tombé sous le charme du chorégraphe Colin Dunne et de sa danse irlandaise. CultureBox a mis en ligne une courte chronique sur Nocturnes, la nouvelle création de Maguy Marin, avec quelques intéressantes photos. Enfin France 3 est allé voir Beauty remained for just a moment then returned gently to her starting position… de Robyn Orlin, « Une parenthèse de beauté« .

– A lire/voir/écouter

La Coryphée Fanny Gorse s’est livrée aux jolies révélations du Cupcakes & Conversation du site Ballet News. Le New York Times dresse l’agenda des événements danse à ne pas rater en Europe. Eric Vu-An raconte ses ambitions pour le Ballet Nice Méditerranée et la nouvelle saison qui s’annonce dans Nice Matin. Et Vogue a glissé quelques top-models dans l’Ecole de danse Vaganova.

Enfin France Info est allé rencontrer ces ados garçons qui pratiquent, en amateur, la danse classique. Le reportage n’évite pas quelques clichés (oui, la danse classique ça muscle, c’est fait pour les garçons, et c’est plutôt pratique pour séduire les filles), mais je ne résiste pas à vous l’indiquer, car il se déroule dans mon ancien conservatoire (et c’est donc mon ancienne professeure que l’on entend). Alors comment fait-on pour remplir de garçons un cours de danse classique ? Le directeur du conservatoire a en fait instauré une année d’initiation particulière : au lieu de choisir un instrument, les enfants testent plusieurs disciplines, et la danse en est une étape obligatoire. Dès la rentrée suivante, une dizaine de petits garçons ont décidé de continuer les cours, rejoints chaque année par de nouveaux élèves… et ils ont continué. Certains sont maintenant au CRR, et un à l’Opéra.


AGENDA

– Sur scène

George Balanchine est toujours au Palais Garnier, avec une soirée qui lui est consacré par le Ballet de l’Opéra de Paris. Cette semaine, seule une date est programmée, le 3 octobre, et la distribution proposée est plutôt sympa. Des places corrects sont toujours à vendre aux guichets même si le web affiche complet, n’hésitez pas à y faire un tour.

Côté critique, les impressions restent assez variées. Le Financial Times a beaucoup apprécié Agon, tandis que le JDD n’a vu que Myriam Ould-Braham, ce que je ne peux qu’approuver. La journaliste s’est également laisser prendre par Le Fils prodigue, ce qui n’a pas été vraiment le cas de Danse-Opéra ou d’A petits pas, qui n’a globalement pas été sensible aux ballets de Balanchine. Les Echos en profite pour retracer le parcours du chorégraphe, tandis qu’AtlaMusica, comme d’habitude, ne dresse que des éloges à la compagnie.

Dans un tout autre genre, le Théâtre de Chaillot continue sa saison avec, du 4 au 6 octobre, avec Les Chants de l’Umaï du Système Castafiore. Le speech ? « Au commencement était la femme. Dans l’imaginaire du Système Castafiore, elle est cette Umaï matrice de l’Univers, ou cette femme-dragon d’un mythique Gravbekistan que danse Marcia Barcellos, interprète de cette ode en solo à la féminité« .

Dans la catégorie « ça continue », ne manquez pas les dernières dates des Ballets Trockadero aux Folies Bergères (jusqu’au 7 octobre). Pour vous faire un aperçu du spectacle, lisez donc les reviews enthousiastes du Nouvel Obs’ ou du blog Impressions danse, glissez-vous en coulisse avec le reportage photos de L’Express, et regardez les vidéos de Télématin, France 3 ou BFM TV.

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– Rencontre

Les désormais traditionnelles Danses partagées du CND auront lieu les samedis 6 et dimanche 7 octobre. Il s’agit d’ateliers de toutes les danses pour un public amateur, et donnés par les spécialistes de leur discipline : Jérémie Bélingard pour la danse classique, Béatrice Massin pour la danse baroque, Régine Chopinot pour la danse contemporaine… Certains cours sont complets, d’autres ont encore quelques places, renseignez-vous auprès du CND pour savoir ce qu’il en est. Les échauffements sont également bouclés, mais vous pouvez toujours les suivre dans le hall, via un écran géant.

Une conférence ayant pour thème « La danse et la musique » est organisée le lundi 1er octobre au Théâtre des Abbesses, à 20 heures. Il s’agit de la première du cycle de conférences Danse de la saison, qui s’articule cette année sur les liens entre la danse et les autres arts.

– Il est temps de réserver

Le Swan Lake black de Dada Masilo, spectacle dont tout le monde a parlé à la Biennale de la Danse de Lyon, sera bientôt à Paris. Les représentations auront lieu du 17 au 28 octobre au musée du Quai Branly. Les résas sont ouvertes et les prix tous petits. Un reportage d’Arte sur la chorégraphe est également à voir.

Les places pour la soirée Gillot/Cunningham, qui démarre à la fin du mois, seront disponibles dès le 2 octobre aux guichets. De nombreuses places pour toutes les catégories devraient donc aussi refaire leur apparition sur Internet. Marie-Agnès Gillot donne quelques premiers éléments sur sa création dans un article de Paris Match, revenant sur l’utilisation de la pointe dans la danse contemporaine, ainsi que dans une vidéo promo sur le site de l’Opéra de Paris.

Pour un peu plus tard, les réservations pour le ballet Don Quichotte par le Ballet de l’Opéra de Paris, et donné pour les Fêtes, ouvrent le 2 octobre sur Internet. Inutile d’espérer avoir les distributions d’ici là, bien évidemment, mais voici tout de même quelques indications pour vous guider. A priori, Dorothée Gilbert et Stéphane Bullion assureront la Première du 16 novembre, ainsi que la représentation en direct au cinéma du 18 décembre. Svetlana Zakharova tiendra le rôle de Kitri les 24 et 26 décembre. Si vous souhaitez plutôt voir de jeunes solistes, dirigez-vous alors vers les matinées. Et pour le reste, fiez-vous à votre instinct ! Les reventes devraient de toute façon fonctionner à plein régime sur la bourse d’échange officielle. Le plus dur restera les prix, qui ont beaucoup augmenté du côté de Bastille.

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AUTO-PROMO

– Résultats du jeu-concours

Après tirage au sort, Mano et Grinda remportent chacun-e deux places pour aller voir le spectacle Géométrie de Caoutchouc au Parc de La Villette. Merci à tous et toutes pour votre participation, lire vos souvenirs d’enfance a été un vrai régal, parfois drôle, parfois très émouvant… Un joli moment de lecture.

– A lire la semaine prochaine

Nous commencerons par le billet en retard, à savoir la répétition publique d’Europa Danse à Elephant Paname. Il y aura un petit tour à l’exposition L’Etoffe de la Modernité, la critique du spectacle Géométrie de Caoutchouc (oui, pas de raison que je vous fasse gagner des places sans y aller), et une interview de Kania, l’actrice principale de Sister Act. Également à lire, un début de gros plan de Sous apparence, la création de Marie-Agnès Gillot pour l’Opéra de Paris, dont voici déjà l’affiche pour patienter. Bonne semaine tout le monde !

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Commentaires (11)

  • Estelle

    Le départ d’Aurélie Dupont sera un vrai moment de tristesse. Sait-on ce qu’elle compte faire ensuite ?
    Mais heureusement qu’il y a les photos plutôt rigolotes de Vogue pour me redonner le sourire ce soir 😉

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  • Je suis assez dubitative sur l’idée d’avoir une nouvelle directrice de la danse, l’alternance hommes / femmes me paraît être une bonne chose, d’autant que la danse reste un univers où la ballerine est reine et les luttes de pouvoir nombreuses. Un homme me semble plus susceptible de s’en détacher, en tous cas à l’ONP.
    Par ailleurs, pour reprendre les noms que tu cites, Carolyn Carslon qui dirige le Centre chorégraphique de Roubaix n’y invite que des chorégraphes (très) contemporains, et je crois que personne ici ne tient à donner cette orientation à la seule compagnie française spécialisée dans le ballet classique. Quant à Sylvie Guillem, elle manque à mon sens fondamentalement de diplomatie et d’altruisme pour exercer ce rôle. Le fait qu’elle ait un jour déclaré que la danse classique devrait être réservée aux femmes serait de surcroit difficilement conciliable avec le maintien d’un corps de ballet masculin de haut niveau, qui est l’une des forces de l’Opéra.
    .
    A part ça je trouve dommage que la tournée de la troupe coréenne Universal Ballet au Palais des Congrès soit passée complètement inaperçue ce weekend car elle méritait le déplacement : un très joli ballet (malgré la musique un peu bancale), des solistes excellents et une histoire simple, pour tous les âges !

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  • Joelle

    Je viens de « tester » le site web de l’Opéra en pleine ouverture des réservations pour Don Quichotte à l’Opéra Bastille. Seulement 12 secondes d’attente pour accéder au site, puis navigation fluide sur les diverses dates proposées (il est vrai qu’il y en a beaucoup). Par rapport à ce que j’ai pu connaître comme affluence sur le net pour certains concerts, c’est très « cool ».. 😆 Il ne devrait donc pas être trop difficile de réserver pour certaines représentations à venir…

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  • jj

    A voir.. le reportage BFM TV sur les Ballets de Trockadéro..La dernière minute!!

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  • @ Estelle : Aurélie Dupont a plusieurs fois évoqué qu’elle souhaitait faire une carrière en-dehors de la danse, fabriquer des bijoux, ds vêtements, des choses comme ça. Je crois qu’elle a aussi parlé du travail d’actrice, mais je peux confondre.

    @ Pink Lady : En fait, je râlais plus sur la forme de l’article 😉 Homme ou femme à la direction de la danse, honnêtement, je m’en fiche, je ne pense pas que l’un soit mieux que l’autre pour diriger cette troupe, et le plafond de verre dans cette fonction n’existe plus (alors qu’à la direction même de l’Opéra de Paris… Nommer une femme serait un geste très fort, et qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y en a aucune de part le monde qui a les compétences).

    En fait, je tiquais sur le fait que l’article titrait d’office « Directeur de la danse ». La journaliste doit citer une dizaine de noms, mais aucune femme dedans. Il n’y aurait donc aucune femme aujourd’hui dans le monde de la danse pour diriger cette troupe ? Sylvie Guillem me semble aussi improbable que Forsythe, mais je voulais juste relever comment l’article, de façon inconsciente, a un côté machiste.

    @ Joëlle : Oui, ça a très bien marché. Le fait qu’il n’y ai eu qu’un seul spectacle en vente a bien aidé… Maintenant, ça m’énerve de ne pas pouvoir choisir sa place, j’ai eu l’impression qu’on me proposait toujours les pires placements dans chaque catégorie. J’irai donc au guichet une fois les distributions connues.

    @ Jj : Magnifique, n’est-ce pas ? 😉

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  • Isabelle

    Bonsoir, je lis régulièrement votre blog pour me tenir au courant du monde de la danse, il est vraiment très bien. votre rubrique « les danseurs de l’opéra hors les murs » est pour moi le seul moyen de savoir où et quand se produisent les artistes et parfois de prendre des places pour leur spectacles! j’ai d’ailleurs appris que ce weekend à eu lieu à Souston un gala avec Mathilde Froustey, Myriam Ould Braham, Pierre Arthur Raveau, Sae Eun Park et Amélie Joannides (je ne me souviens plus des autres 🙁 ) mais je ne crois pas que vous en ayez parlé? car pour voir mes deux solistes préférées et les jeunes espoirs du corps de ballet du moment j’aurais fait le déplacement 😉 mais le but de mon message est surtout vous demander comment il est possible de se tenir au courant de ses spectacles « hors les murs » sont-ils sur le site de l’opéra (mais je n’ai rien vu) ou bien les danseurs ont ils des sites personnels où ils en parlent? Désolée du dérangement 🙂 merci

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  • petitvoile

    A la direction du Ballet de l’OdP « …tout le monde ne rêve que de Manuel Legris. »… Vous parlez pour vous Amélie !!! Quelques français impérialistes ont beau tenter de faire comme si, la direction Legris à Vienne est loin d’être une réussite artistique et de management. La vague de danseurs russes dans la cie n’a fait que s’ancrer plus encore, la grande trouvaille chorégraphique s’est soldée par le flop du copain de Bana et pour rattraper le tir de son égo, Mr le directeur n’a rien trouvé de mieux que s’afficher en Appolon à poil en réponse à une danseuse pulpeuse de la cie! Les viennois sont ravis…. 😥 ](*,)

    Quant à l’idée Guillem, elle en serait une si l’OdP le voulait. Contrairement à quelques idées reçues de l’autre côté de la rampe, la dame s’entend très bien avec les danseurs et chorégraphes avec qui elle travaille, les finlandais l’auraient même bien gardée après son intervention sur Giselle. Qui plus est son ouverture d’esprit et son carnet d’adresse éviteraient l’écueil de la ringardisation de la danse classique qui guette à nouveau la France par vide de chorégraphes français de reconnaissance mondiale et de danseurs Etoile vraiment au-dessus du lot (Le Riche, Gillot sont en fin de parcours). Ajoutons que Guillem reste La danseuse française mondialement reconnue par le monde de la danse, les autres artistes et l’intelligentia, cela compte aussi. L’affaire ne se fera pas, tant pis pour la France et les danseurs de l’OdP en demande de nouvelle ère…

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  • @Petitvoile : Je ne suis pas aussi bien renseignée que vous concernant Manuel Legris, en revanche pour ce qui est des qualités de S. Guillem ce ne sont pas des idées reçues, c’est sa carrière qui le montre, à commencer par son départ fracassant de l’ONP. Je ne doute pas qu’elle soit ouverte d’esprit et possède un excellent carnet d’adresse, en plus d’avoir une expérience internationale, mais je la vois mal accepter de faire tous les compromis nécessaires pour diriger un établissement public français (en revanche, avec une compagnie plus « souple », ce serait intéressant). Elle s’entend peut-être très bien avec les danseurs et chorégraphes qu’elle a choisis comme partenaires, mais le problème c’est qu’à l’Opéra elle aura beaucoup moins le choix des personnes avec qui travailler, et elle ne pourra pas virer tout le monde…

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  • @ Isabelle : En fait, je suis beaucoup les comptes Facebook et les sites de ces compagnies. J’ai aussi accès à des communiqués de presse, ce qui facilite un peu la tâche. 🙂 Vous pouvez aussi guettez sur le site de la Fnac ou autre réseaux de billetterie, en tapant « Opéra de Paris » dans le moteur de recherche. Pour le gala dont vous parlez, j’étais bien au courant, mais j’ai totalement oublié d’en parler, ce que je regrette d’autant plus qu’il s’agissait d’un spectacle caritatif. 

    @ Petitvoile : Je parlais surtout de ce que j’entends, à savoir une bonne partie du public qui rêve effectivement de voir revenir Manuel Legris (peut-être à tort, mais c’est un autre problème). Si vous faites un sondage « sortie de salle », je vous garantis que vous tombez sur son nom. 🙂 Quant à Guillem, personnellement, l’idée de la voir diriger le Ballet n’est pas pour me déplaire.

    @ Pink Lady : Tu soulèves un point intéressant, à savoir que le Ballet de l’ONP est une compagnie à part à diriger. Il s’agit d’un établissement en partie public, avec de gros impératifs administratifs et des « codes » à respecter. Il faut un certain courage pour s’ateler à cette tâche.

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  • Joelle

    Au sujet des placements, il est vrai que le site de l’Opéra ne montre pas le plan de salle et là où vos sièges sont situés (Garnier ou Bastille) ](*,) .

    En revanche, les sites de billeterie classiques le font. J’ai également récupéré un « vieux » plan de l’Opéra Garnier avec les numéros des sièges et leurs emplacements qui s’avère bien utile.
    Je peux vous l’envoyer par mail sans problèmes ! 😉

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  • petitvoile

    Quoiqu’il en soit, Guillem n’a jamais dit que la direction de l’OdP l’attirait !

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