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Le jeudi, c’est Danse et Cie 1

Whaaa, et cette fois-ci, ça rime !

Tout est venu d’une constatation. Ma rubrique “Danses avec la Danse” n’est pas très remplie. Et pourtant, je passe un temps non négligeable sur Youtube à visionner des extraits de ballets et autres danses. Alors pourquoi ne pas vous les faire partager ?

Chaque jeudi (du moins on va essayer), présentation d’une variation avec anecdotes sur le ballet, la danseuse, etc. Rassurez-vous, pas de discours compliqués par ici. J’ai même envie de dire que cette série d’articles s’adresse surtout à ceux qui n’y connaissent rien. La Danse est on ne peut plus universel. Et vous aurez au moins appris quelque chose au cours de la journée.

Commençons par le ballet Giselle, et la variation de l’acte I du personnage éponyme.

Giselle, c’est quoi ? L’un de mes ballets préférés, l’archétype du ballet romantique, les longs tutus blancs, les sentiments exacerbés.

Giselle, en gros, pour résumé, c’est un peu la gourdasse du village. Elle habite dans un endroit paumé avec une mère moraliste au possible, mais tout ce qui l’intéresse, c’est de danser. Comme toutes les gourdasses, Giselle a un peu trop lu de contes de fées, et donc elle croit en l’amour unique et éternel.
Alors quand un jeune et beau paysan qu’elle n’a jamais vu lui déclare au bout de cinq minutes qu’il n’aime qu’elle et veut l’épouser, elle le croit dur comme fer. Mais elle découvre que ce séduisant paysan n’est autre qu’Albrecht, le prince du coin et déjà fiancé. Elle pète les plombs aussi sec et meurt de folie. Tout ça pour se transformer dans le deuxième acte en Willis, ces jeunes filles mortes avant leur mariage qui hantent les forêts la nuit et forcent les hommes à danser jusqu’à leur mort. Charmant, n’est-ce-pas ?

Dans cette variation de l’acte I, Giselle est encore sur son petit nuage, follement amoureuse d’Albrecht, et exprime son amour pour lui en dansant. Cette variation est très connue pour sa diagonale de ballonnées sur pointes, en gros des petits sauts sur un pieds, en gros le moment ou vous vous direz en regardant la vidéo : “Whaaa, mais comme elle fait ?
Quand on apprend à faire des ballonnées sur pointes la première fois, c’est à la barre. On en fait un, et puis on s’arrête parce que ça fait franchement trop mal. Et c’est là qu’arrive la phrase de la prof : “Maintenant, imaginez que dans Giselle, il y en a toute une diagonale !” Charmant, je vous dis.

Ceci dit, toute ironie de côté, Giselle est un très beau ballet rempli d’émotion, et vraiment à la portée de tous.

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