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Josua Hoffalt et Ludmila Pagliero : rencontre avec deux jeunes Étoiles

Ils ont tous les deux été nommé-e-s Danseurs et Danseuses Étoiles l ‘année dernière, sur La Bayadère. Josua Hoffalt s’est vu attribuer ce titre le 7 mars, Ludmila Pagliero le 22 mars.

Si ces deux artistes ont sensiblement le même âge, leur parcours sont très différents. Josua Hoffalt est passé par l’École de Nanterre avant de grimper les échelons assez rapidement. Ludmila Pagliero est argentine. Soliste du Ballet du Chili en 2002, elle laisse tout tomber pour être surnuméraire à l’Opéra de Paris. Conversation croisée lors d’une rencontre publique organisée par l’AROP avec ces deux nouvelles Étoiles.

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Comment êtes-vous venus à la danse ? 

Josua Hoffalt : C’est le plus pur hasard. Je faisais d’autres activités comme du tennis, de la gymnastique ou du piano. Un jour, je suis allé voir un spectacle de danse de fin d’année d’une copine. Très honnêtement, ça ne m’a pas plu ! Mais ma grand-mère m’a proposé de m’inscrire dans une école de danse avec mes cousines du même âge. J’étais très proche d’elles à l’époque, pour moi c’était juste un moyen de passer encore plus de temps ensemble. J’avais huit ans, ça a commencé comme ça, grâce à ma grand-mère.

Ludmila Pagliero : Tout comme pour Josua Hoffalt, ma première approche de la danse m’a un peu déçue. J’avais dit à ma mère que j’avais besoin de m’exprimer avec mon corps. Je suis tombée sur une professeure en Argentine horrible, qui n’avait pas de piano, qui tapait avec son bâton sur les jambes, qui était un peu violente (rires). La danse classique, ça n’était pas possible ! J’ai donc changé de professeur et j’ai commencé à faire du jazz. J’avais trouvé mon bonheur : la musique, la liberté de pouvoir danser, s’exprimer…


Comment se sont passés vos premiers cours ? 

Josua Hoffalt : Très humblement, j’ai continué à prendre des cours tout simplement parce que j’étais dans une école où il n’y a pas beaucoup de garçons et qu’on n’arrêtait pas de me rabâcher toute la journée que j’avais énormément de talent. C’était juste pour essayer de garder le peu de garçons qu’il y avait dans l’école (rires). A cet âge là, quand on vous dit que vous êtes doué, vous continuez, même si à l’époque ça ne me plaisait pas forcément. J’aurais aimé bouger plus au début, alors qu’on est accroché à la barre, on est en-dehors, ça fait mal. Franchement, ce n’est pas hyper drôle. La seule chose qui m’a fait tenir, c’est que l’on m’a montré très tôt des vidéos de Mikhail Baryshnikov. J’ai compris que la danse, ça pouvait aussi être sympa : ça tourne, ça saute, ça bouge, c’est brillant, on joue la comédie, c’est très complet. Alors je me suis accroché.

Ludmila Pagliero : Cette professeure de jazz est un jour venue voir ma mère pour lui dire que j’avais vraiment des dons pour la danse classique, et que ça serait bien pour moi que je prenne des cours de ballet. Ma mère n’y connaissait rien, et moi j’étais un peu naïve, alors oui, pourquoi pas. J’ai commencé à prendre d’autres cours, avec une professeure bien plus agréable. C’est comme ça que j’ai commencé la danse, sans savoir du tout où j’allais, si ça me plaisait ou pas. Mais je me sentais bien, il fallait que je m’exprime.


Comment est venue l’idée d’entrer dans une école de danse professionnelle ? 

Josua Hoffalt : Au bout d’un moment, je me suis retrouvé à être le seul garçon de mon école. En en parlant avec ma professeure de l’époque, on a décidé de tenter l’École de Danse de l’Opéra de Paris.

Ludmila Pagliero : Après trois mois de cours de danse classique, mon professeure m’a parlé de l’École de Danse du Teatro Colón. J’étais d’accord pour tenter, je me suis présentée, tout allait bien. J’avais huit ans.

 

Comment se sont passées vos années là-bas ?

Josua Hoffalt : Ça s’est plutôt bien passé.  Je suis rentré en 4e division, j’ai fait quatre ans là-bas. Chaque année je réussissais les examens, sans redoubler. Je suis de la génération de Vincent Chaillet, Alexandre Labrot, Emilie Hasboun, Laura Hecquet et Mathilde Froustey, en tout cas des gens qui sont restés à l’Opéra.

Ludmila Pagliero : Le premier mois a été dur. Je ne connaissais pas les pas, je me faisais engueuler tous les jours ! Je rentrais chez moi, c’était le drame. Mais ma mère me disait que ce n’était pas grave. Au bout de quinze jours, je suis rentrée en disant que je m’étais fait féliciter par le professeur. J’avais des dispositions, des qualités, sans m’en rendre compte. Toute ma carrière est un peu comme ça en fait.

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À l’École de Nanterre, les études et les salles de danse sont regroupées dans le même bâtiment, il y a des horaires aménagés.  Comment ça se passe en Argentine ? 

Ludmila Pagliero : Pour les études, c’était compliqué. J’allais le matin à l’école de danse, et l’après-midi dans une école normale. Je finissais le collège à 18 heures et j’enchaînais avec des cours de danse particuliers. Quand je devais rester à l’école de danse pour des spectacles, je devais demander la permission au collège, il n’y avait aucun lien entre les deux. Et la danse restait ma priorité.

Au fur et à mesure, j’étais de plus en plus fatiguée. C’était trop de choses à faire pour une petite fille. Je ne pouvais pas arrêter les études comme ça à 14 ans, j’ai donc pris des cours par correspondance. Mais c’était un choix délicat, si la danse ne marchait pas, qu’est-ce que j’allais faire… Ma mère était assez stressée pour ça. Devenue professionnelle, j’ai perdu un an, puis je je suis réinscrite par correspondance. Ça ne facilitait pas trop les choses mais je ne voulais pas arrêter mes études, et j’ai réussi à les terminer.

Quand avez-vous vraiment décidé de faire de la danse votre métier ? 

Josua Hoffalt : Quand j’ai vu un reportage sur Nicolas Le Riche. J’avais déjà beaucoup de motivation, il était hors de question pour moi d’arrêter la danse. Mais quand j’ai découvert son mode de vie, j’ai compris que danseur, ce n’était pas juste une passion, c’était aussi un métier, du travail. J’avais 14 ans.

Ludmila Pagliero : Pour moi, c’était clair. Si on me posait la question, je savais que c’était la danse.


Après l’école de danse, la vie de corps de ballet. Comment se sont passées vos premières années en tant que danseur et danseuses professionnel-le-s ? 

Josua Hoffalt : J’ai passé je concours d’entrée à l’Opéra de Paris, je suis rentré dans le corps de ballet et ça s’est aussi très bien passé. Tout a été vite au début, je suis monté lors de mes deux premier concours. Après, j’ai eu quelques problèmes, des blessures. Mais elles m’ont servi. Ça m’a appris beaucoup de choses, je n’ai jamais eu l’impression de perdre mon temps chaque fois que j’ai été en arrêt. On prend du recul, on en profite pour regarder les autres… C’est très instructif, encore maintenant.

Ludmila Pagliero : Il n’y avait pas de concours pour entrer au Teatro Colón. J’ai eu une proposition de contrat pour entrer au Ballet de Santiago du Chili. J’ai 15 ans et ½, il faut donc que je parte là-bas, dans un autre pays. Quand j’ai eu le directeur au téléphone, il me dit qu’il fallait que je demande l’accord de ma mère. Je lui ai répondu : « Non non, pas du tout, j’arrive« . Je voulais commencer à travailler. J’ai donc dit à ma mère : « Maman, dans une semaine, je pars au Chili« . Panique chez moi ! (rires).

On est parti avec ma mère au Chili, elle m’a déposé, m’a dit au-revoir… Et j’ai commencé à travailler. J’étais dans un autre pays, j’étais triste de laisser ma famille, mais j’étais tellement heureuse de me lever tous les jours pour aller enfin danser, faire des ballets, avoir des rôles, des costumes, des histoires à raconter… C’était plus fort que tout.

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Josua Hoffalt, comment se sont passées vos début en tant que soliste ? 

Josua Hoffalt : Quand je suis revenu après ma blessure, Brigitte Lefèvre m’a tout de suite donné la possibilité d’avoir accès à des rôles, ce qui m’a forcément remotivé. Très honnêtement, c’est allé très vite, encore une fois. J’ai eu l’occasion chaque saison d’avoir accès à des rôles, dans le contemporain comme dans le classique. Puis j’ai été nommé Premier danseur. Le moment où l’on devient uniquement soliste est un vrai changement de vie, j’ai eu l’impression quasiment de changer de métier. Il faut répartir ses efforts différemment, transformer sa motivation, ses ambitions.


Comment avez-vous vécu votre nomination de Danseur Étoile ?

Josua Hoffalt : Pour moi, elle est arrivée au meilleur moment. Personnellement, je n’ai pas eu la sensation d’attendre, de me dire que ça aurait pu m’arriver plus tôt ou plus tard. Je le vis très bien.

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Ludmila Pagliero, vous devenez soliste au Chili, puis décidez de partir au bout de trois ans. Pourquoi ? 

Ludmila Pagliero : J’ai eu des rôles de soliste très jeune, le directeur voulait me tester, voir si ça me plaisait. Mais après trois ans, j’ai commencé à sentir qu’il y avait quelque chose qui me manquait. Je voyais sur Internet des vidéos, beaucoup de choses qui se passaient en Europe ou aux Etats-Unis que l’on avait pas chez nous. Nous n’avions pas accès à la danse contemporaine, aux chorégraphes actuel-le-s, on faisait toujours la même chose. Je sentais que je ne pouvais pas rester là-bas, qu’il me manquait quelque chose.


Vous décidez d’abord de partir aux Etats-Unis, pourquoi ? 

Ludmila Pagliero : Je suis partie à New York pour passer un  concours. Mon but n’était pas de gagner une médaille, mais qu’un directeur me voit et me propose un contrat pour que je puisse partir. On m’a finalement proposé un contrat d’un an avec l’ABT.

Comment vous-est venue l’idée de vous présenter à l’Opéra de Paris ? 

Ludmila Pagliero : Au même moment, un ami m’a dit qu’il y avait un concours à l’Opéra de Paris et m’a convaincue de me présenter. Pour moi, il était impossible que je sois prise. Mais dans une folie passagère, je suis partie en France pour passer l’audition. Je n’avais aucune pression, personne ne me connaissait. Je suis arrivée, j’ai dansé, je suis partie. Je n’avais rien à perdre, j’ai joué toutes mes cartes. Si ça plaisait, tant mieux. Si ça ne plaisait pas, je rentrais chez moi, et c’est tout.

Après l’audition, je suis repartie en Argentine et j’ai commencé à préparer mes papiers pour partir aux États-Unis. À quelques semaines du départ, l’Opéra de Paris m’appelle pour me proposer un contrat de trois mois. Un an à l’ABT contre trois mois à Paris… J’ai demandé si je pouvais réfléchir, on me répond que pas vraiment, parce que si je ne viens pas, il faut appeler la personne suivante. Sans réfléchir, je réponds donc que je suis OK, j’arrive. Je raccroche et je regarde ma mère : « Je pars en France, je ne pars plus aux  États-Unis !« . Panique à nouveau chez moi ! (rires), changement de passeport, de billets. Je laisse tomber l’ABT, je pars en France. J’arrive à l’Opéra de Paris comme ça.


Quelles étaient vos ambitions en arrivant à l’Opéra de Paris ? 

Ludmila Pagliero : J’étais contente d’être à l’Opéra, je suis arrivée au moment d’Ivan le Terrible, mais je ne croyais pas une seconde que j’allais finir Étoile ! Mon idée était que, si ça ne marchait pas à l’Opéra, je pouvais tenter ma chance dans d’autres compagnies, il y a tellement de troupes intéressantes en Europe ! Puis mon contrat a été renouvelé jusqu’à la fin de la saison, je pouvais donc repasser le concours d’entrée.


En arrivant à l’Opéra de Paris, vous ne parliez pas français, vous n’étiez pas passée par l’École de Nanterre… Comment vous-êtes vous intégrée ? 

Ludmila Pagliero : J’ai commencé à beaucoup travailler, beaucoup plus. Je me disais qu’il fallait que je rattrape toutes les chose que je n’avais pas eu l’opportunité d’apprendre. J’avais pris la décision d’être très calme et observatrice et d’apprendre en regardant. Je ne venait pas ici pour me faire des copines, mais pour apprendre le plus possible. Il fallait que j’observe beaucoup, que je sois très humble avec ces gens-là qui connaissant beaucoup de chose et qui pouvaient m’apprendre beaucoup. Mais comme l’a dit Josua Hoffalt, je n’ai jamais senti que je perdais mon temps.

Je me suis faite ma place en travaillant, petit à petit, en montrant que j’avais l’intelligence, que j’avais l’envie, et que je pouvais apprendre beaucoup de l’Opéra, de ces danseurs-là qui étaient tous les jours à côté de moi.

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Qu’est-ce qui a été le plus difficile ? 

Ludmila Pagliero : Ce n’est pas seulement l’Opéra qui était difficile. Ce n’était pas mon pays, on ne parlait pas ma langue… J’arrivais à l’Opéra, je ne connaissais personne, on me disait bonjour et au-revoir, puis je rentrais chez moi. Paris est dure aussi, c’est une ville qui n’arrête jamais. Trois semaines après mon arrivée, j’avais écrit une énorme lettre à ma mère avec tous les points négatifs que je pouvais trouver, et comme quoi je voulais rentrer chez moi. Cette lettre est toujours chez moi, elle n’est jamais partie.


Pourquoi avez-vous aimé l’Opéra de Paris ? 

Ludmila Pagliero : Dès que je suis arrivée, j’ai été nourrie tous les jours de beaucoup de choses, de ballets, de rencontres, de maîtres de ballet… C’est une maison où l’on ne s’ennuie pas ! C’est pour ça que je suis partie du Chili, je sentais que je n’avais plus rien à manger. Je suis très contente d’être à l’Opéra parce que j’ai tous les jours quelque chose dans l’assiette.


Vous pourriez partir de l’Opéra de Paris ?

Ludmila Pagliero : Je me suis toujours dit que, du moment où je sens qu’il n’y a plus rien à apprendre, il faut partir. Aujourd’hui, j’apprends encore, beaucoup. Le jour où je n’aurais plus rien à apprendre, je prendrais mes valises et je partirais. Mais ça, je ne peux pas le savoir. A l’Opéra, on a un répertoire énorme, des rencontres qui ont eu lieu et qui vont avoir lieu. Je pense que je ne vais pas m’ennuyer.


Que direz-vous à un enfant de huit ans qui veut faire de la danse son métier ?

Josua Hofffalt : Je lui conseillerait de s’armer parce que la danse demande beaucoup, beaucoup d’efforts. Mais je ne pense pas qu’à huit ans on puisse déceler une vocation. Ce n’est pas à l’âge auquel il faut porter des attentions, des attentes énormes.

Ludmila Pagliero : J’ai vu des petites filles qui pouvaient à huit ans être déjà très déterminées, même si on leur dit que c’est difficile. C’est surprenant. Elle sont sûres que c’est ça qu’elles veulent faire. Après, la vie, le chemin, on ne sait jamais comment ça va se passer. L’adolescence est un moment très délicat chez un être humain par exemple. Tout peut basculer.

Josua Hoffalt : C’est un métier très injuste.

Ludmila Pagliero : Pour être danseur ou danseuse, on a besoin de le vouloir. Même si on nous dit tous les jours que ce n’est pas bien, il faut avoir beaucoup de forces pour ne pas souffrir, parce que c’est très dur. On peut parfois le sentir chez certaines petites filles.

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2013 marque les 20 ans de la mort de Rudolf Noureev, personnage très important dans l’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris. Comment vous situez-vous face à cet héritage ? 

Ludmila Pagliero : Je suis quelqu’un d’un peu de partout au final. Rudolf Noureev a marqué l’Opéra de Paris, mais aussi le monde entier. Il a laissé beaucoup de choses pour la danse en général. Il nous a laissé son répertoire, c’est un honneur pour nous de le danser, on doit le garder précieusement. C’est très important pour la danse classique, la danse en général, de faire partie de ces gens-là qui essayent de transmettre à la génération suivante. Il ne faut pas que ça se perde.

Josua Hoffalt : L’héritage est très important, il compte, mais il est aussi parfois lourd. On peut aussi traîner ça comme un boulet. J’adore danser les ballets de Rudolf Noureev, j’espère continuer à les danser. Mais aujourd’hui, on a aussi la possibilité de danser autre chose. Pour moi, l’Opéra de Paris ne se réduit pas à Rudolf Noureev. Avant lui, il y eu Lifar, après lui il y a eu d’autres personnes. L’Opéra, c’est beaucoup, beaucoup d’autres choses. Il a été là, il a marqué son temps, aussi par son histoire personnelle. Comme Ludmila Pagliero, j’ai envie de transmettre l’héritage de Rudolf Noureev, mais j’ai aussi envie d’avoir notre époque à nous, avec nos créateur-rice-s. C’est très important.

Ludmila Pagliero : On a heureusement les deux. Aujourd’hui, nous sommes des danseurs et danseuses classiques et contemporains dans nos têtes, pas seulement dans nos corps. On arrive à faire du Mats Ek et du Noureev. C’est aussi dans notre esprit que l’on a ce besoin d’être contemporain et classique.

Y a-t-il une conscience des générations, d’appartenir à une génération particulière ? 

Josua Hoffalt : Bien sûr ! Il y a un cycle, un système de génération qui se fait naturellement.

Ludmila Pagliero : Et ça va très vite.

Josua Hoffalt : Je considère qu’il y a déjà une génération après-moi. On peut déjà le voir à travers certains spectacles. Il y a des gens qui peuvent être prêts plus tôt, on a tous des chemins différents. Certains se retrouvent à affronter des responsabilités beaucoup plus jeunes.

Ludmila Pagliero : On assiste à des Adieux, on les voit s’approcher, se préparer… On est parfois un peu triste de perdre ces artistes, mais c’est comme ça, c’est le cycle de la compagnie. Et en même temps, on se rend compte que c’est nous qui restons. C’est à nous d’endosser les responsabilités. On commence aussi à sentir que, par rapport à l’expérience que l’on accumulé, on peut déjà commencer à donner à ces jeunes qui arrivent. On est en mouvement constant à l’Opéra.

Josua Hoffalt : Et ça passe à toute vitesse.

Ludmila Pagliero : Et on ne se rend pas compte que ça passe à toute vitesse.

Commentaires (2)

  • Garance

    Merci infiniment pour ce compte rendu si complet de cette si belle conférence !!! c’était une très belle soirée avec ces deux talentueux danseurs et de relire ce compte rendu, c’est magique, c’est comme si j’y étais encore 🙂 un immense MERCI ! :-)(-:

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  • Estelle

    Article très intéressant (comme toujours)

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