Droit de réponse de Bruno Mantovani suite à la parution des Plumes d’or 2017-2018
Bruno Mantovani, directeur du CNSMDP, a souhaité apporter un droit de réponse suite à la parution de l’article “Les Plumes d’or de la saison 2017-2018 sont attribuées à…”
J’ai découvert il y a quelques jours sur le site « Dansesaveclaplume » les propos tenus à mon endroit par Madame Amélie Bertrand concernant la situation de la Direction des études chorégraphiques au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris lors de l’année écoulée. J’ai été particulièrement surpris par la somme d’inexactitudes contenues en une seule phrase. Si Madame Bertrand a totalement le droit de ne pas apprécier l’orientation pédagogique du CNSMDP ou la programmation de l’établissement, elle n’est en rien autorisée à avancer des propos totalement fantaisistes qui relèvent de la calomnie. Contrairement à ce qui est écrit :
Le directeur des études chorégraphiques n’a jamais été démissionnaire mais a fait valoir ses droits à la retraite.
Dès que ce dernier a été absent du Conservatoire, une directrice par intérim a été nommée, à savoir Madame Geneviève Meley-Othoniel qui a travaillé en direct avec les équipes administrative et pédagogique ainsi qu’avec la direction générale. La fin de l’année scolaire s’est déroulée normalement et la rentrée a été préparée dans les meilleures conditions.
A la réception des documents administratifs concernant le départ en retraite du directeur des études chorégraphique, un avis de vacance de poste a été publié et le CNSMDP a respecté le délai légal de réception des candidatures avant d’organiser un recrutement en collaboration avec la Direction générale de la création artistique du Ministère de la culture. Cette commission s’est réunie le 19 juillet et a auditionné sept candidats dont un a été sélectionné.
Mais en dehors de ces imprécisions factuelles, la co-attribution de cette « plume d’or du scandale » laisse entendre qu’il y a eu des cas de harcèlements non-traités au Conservatoire. Cela est inacceptable. Le harcèlement est une notion clairement définie par la loi et utiliser ce mot avec légèreté est indigne de toute personne se prétendant journaliste. De ce fait, ces allégations inacceptables appellent des précisions de votre part :
A quels cas de harcèlements avérés faites-vous allusion ? Quels élèves ? Quels professeurs ? Quels personnels administratifs et techniques ? Comment avez-vous enquêté sur ce sujet ?
Ayant pris connaissance de ces prétendues situations de harcèlement, qu’aurais-je dû faire selon vous ? Quelle procédure légale aurais-je dû mettre en place ? Quelles sanctions auraient dû être prises ? En quoi n’ai-je eu aucune réaction ? Où ai-je légalement fauté ?
Ces situations ont-elles été évoquées en lors des instances (CT, CHSCT) ? Ont-elles fait l’objet d’échanges avec la tutelle ? Si oui, le Ministère de la culture serait-il coupable de non-intervention et de complicité avec la direction du CNSMDP ?
J’attends donc de la part de « Dansesaveclaplume » un récit factuel des événements graves que vous évoquez et non une allégation lapidaire. Il va sans dire que si l’honneur du Conservatoire ou de ma personne étaient injustement salis, je prendrais les dispositions juridiques qui s’imposeraient.
Bruno Mantovani