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Rencontre avec Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta pour le lancement de LAAC

Mercredi 1er juillet 2015, la canicule écrase Paris. Pourtant, le studio de danse tout en haut du Théâtre des Champs-Élysées est plein. Et pour cause : Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta présentent le LAAC, L’Atelier d’Art Chorégraphique lancé en septembre 2015. Cette nouvelle formation s’adresse principalement à de jeunes danseurs et danseuses voulant devenir professionnel-le-s, mais accueille aussi les enfants et les bons amateurs.

Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche

Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche

Pour cette journée portes ouvertes, Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta ont donné ensemble un cours de danse classique. Une quarantaine de personnes sont présentes, beaucoup d’adolescents ou de jeunes adultes visiblement sur une voie professionnelle, quelques enfants plus jeunes en sport-étude, quelques bons adultes amateurs. “Nous sommes là pour partager un espace de plaisir, de passion et faire de la danse“, lance Nicolas Le Riche en préambule.

Clairemarie Osta démarre le cours, détaillant chaque exercice avec précision, et à quoi il sert. Nicolas Le Riche est plus silencieux, passant entre les barres, corrigeant un bras, un pied, un mouvement. Il insiste sur le travail du corps dans l’espace, ce qu’il y a derrière le geste. Le cours est intense et dynamique, joliment accompagnée par Deborah Shannon qui mêle piano et percussions.

Après la classe, Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche rencontrent quelques journalistes et blogueuses venues assister au cours, pour évoquer plus longuement ce projet. Un projet qui ne fait que démarrer : on sent que ce ne sont pas les idées qui manquent aux deux Étoiles, prêts à faire évoluer le LAAC au gré des rencontres.

 

Comment est né le projet LAAC ?

Clairemarie Osta – Il est parti de nous. Nous avons assez peu travaillé ensemble au Ballet de l’Opéra de Paris, et sur des projets qui nous plaisaient, mais que nous n’avions pas particulièrement initiés. Le point de départ de LAAC est en fait la création d’Odyssée, il y a deux ans. Que ce soit pendant la création ou sur scène, nous avions été surpris d’être heureux à cette place, ensemble. Nous avons eu envie d’explorer cet espace-temps qu’était ce duo.

Cela s’est fait aussi par la rencontre avec le directeur du Théâtre des Champs-Élysées. Nous lui avons expliqué que nous aimerions être un peu plus en résidence. Il a eu la curiosité d’aller plus profondément dans nos objectifs. Cette ouverture s’est dessinée devant nous. Nous n’avions jamais projeté de travailler à ce point ensemble, cela arrive et l’on s’en réjouit. Nous avons compris que c’était ce que nous devions faire.

Nicolas Le Riche – Les projets comme ça n’existent qu’avec la volonté des gens. Nous avons été accueillis très chaleureusement par le Théâtre des Champs-Élysées (ndlr : des travaux ont été faits à l’étage du studio pour créer vestiaires et lieux d’accueil).

Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta - Odyssée

Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta – Odyssée

D’où vient le nom “LAAC” ?

Clairemarie Osta – LAAC veut dire “L’Atelier d’Art Chorégraphique”. On l’a appelé atelier, et non école, car nous sommes dans un théâtre, les artistes vont s’y croiser. C’est un atelier de transmission, avec cette âme du théâtre. Tout est cohérent.

Nicolas Le riche – On peut imaginer ainsi des ateliers, des rencontres. J’ai demandé à Saburo Teshigawara de venir faire des workshops, nous sommes en cours de discussion. Nous n’avons pas fait de demande à Sylvie Guillem, qui vient tôt dans la saison et dans un moment particulier pour elle (ndlr : sa tournée d’adieux).

Clairemarie Osta – Mais elle répètera au théâtre, nous viendrons sûrement la voir.

Nicolas Le riche – Ce LAAC, il naît, il faut qu’il se développe. Ce lieu est unique : c’est le seul théâtre à Paris avec une école à l’intérieur.

Clairemarie Osta – Le LAAC est là pour stimuler des curiosités, réaliser des rêves. C’est notre rêve en tout cas.

 

Quel est votre rapport à la transmission, à la pédagogie ?

Clairemarie Osta – Depuis que je fais de la danse, j’ai toujours aimé ce mode de transmission entre les différentes générations, comment nous avons besoin les uns des autres. L’âge n’est pas un couperet, c’est une richesse d’expérience. C’est cette expérience qui fait que l’on a des choses à dire.

Nicolas Le Riche – Je suis dans un studio de danse depuis que j’ai 7 ans (sourire). J’ai eu le temps de regarder. La pratique collective vous permet d’affiner votre œil. En tant qu’élève, les conseils sont intéressants, mais aussi les conseils donnés aux autres et comment ils réagissent. Dans le milieu professionnel, lors d’une répétition avec une partenaire, il faut être capable de lui dire ce que vous attendez d’elle, comment vous ressentez les choses. Cette démarche pédagogique, je l’ai ainsi depuis le début. Cela me semble donc très naturel, comme une continuité. Je regarde ces jeunes avec énormément de tendresse. J’ai aimé avoir des sachants qui m’ont aidé, j’ai beaucoup cru en leurs paroles. Peut-être que là, j’ai une petite place.

Journée portes ouvertes du LAAC

Journée portes ouvertes du LAAC

Quel sera le programme du LAAC ? En quoi consistera la formation des apprentis ?

Clairemarie Osta – Les cours auront lieu tous les matins, adaptés à ceux et celles que nous aurons. Le cœur de notre énergie, ce seront les gens que nous aurons à accompagner. Le programme précis évoluera ainsi en fonction de ceux et celles qui viendront. Nous les accompagnerons, avec ce qui nous semblera utile pour eux. C’est le groupe qui va se constituer qui déterminera ce que nous allons leur proposer, les orientations que nous allons prendre. Nous démarrons, ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas d’idées ! Pendant les vacances de la Toussaint, nous avons deux stages, avec l’Association Française des Maîtres de Danse Classique et En Avant Foundation. Il y aura aussi des professeurs invités, des expériences. Nous avons repris cette idée de l’atelier du peintre : ce qui se passe pour nous se passe aussi pour les élèves. On les accompagne, ils nous accompagnent aussi. Notre proposition ne cessera d’évoluer.

 

Combien de temps dure cette formation ?

Clairemarie Osta – Certain-e-s feront une année entière, parfois deux. Nous voulons aussi répondre à une demande, et on sait qu’elle existe, de gens qui voudront travailler un rôle, un style, une rencontre. Certain-e-s pourront venir ainsi sur un semestre, voir pendant un module plus court. Des étudiant-e-s étranger-ère-s pourront aussi s’insérer pendant un mois ou une semaine.

 

Il n’y aura pas que des cours de danse classique ?

Clairemarie Osta – Non. Nous avons eu la chance d’être arrivés à une époque où nous n’avons pas eu à faire le choix entre danse classique et danse contemporaine.

Nicolas Le riche – Avant, les deux mondes ne se rejoignaient pas. Ils s’étaient éloignés d’une façon artificielle, particulièrement en France. Nous avons eu la chance d’avoir des opportunités de rapprocher ses deux mondes en tant qu’interprète. Il n’y a pas des danses, c’est LA danse. Nous pensons qu’il y a la danse actuelle, d’aujourd’hui. Les danseurs et danseuses qui nous font rêver sont des danseurs et danseuses qui sont complets. Au moment de l’emploi dans une compagnie, c’est aussi très important. Les troupes élargissent leur répertoire.

Clairemarie Osta – Nous pouvons aussi, pourquoi pas, organiser des ateliers sur la voix, le chant, avec un comédien. On va s’amuser.

Journée portes ouvertes du LAAC

Journée portes ouvertes du LAAC

Qui dit apprentis dit insertion professionnelle. Comment cela va s’organiser ?

Clairemarie Osta – C’est une idée majeure dans le projet des apprentis, ils sont là pour devenir des professionnels. Ce que nous allons leur concocter sera en fonction de leurs objectifs, jusqu’à l’audition, la recommandation auprès de directeurs et directrices. Peut-être que l’on amènera certains à rentrer à l’Opéra de Paris, si cela peut être leur place. Nous les aiderons à s’orienter. C’est une part qui est rarement remplie, car il faut avoir la connaissance des directions et des styles des compagnies, et comprendre où ces jeunes danseur-se-s pourraient se sentir bien. Ce n’est pas évident, rien que financièrement, d’aller passer des auditions un peu partout dans le monde, cela prend du temps et peut amener au découragement. Nous connaissons le milieu, cela va les aider.

 

On peut imaginer que cet atelier se transforme un jour en véritable Junior ballet, en petite compagnie ?

Clairemarie Osta – La boîte à idées est large. À vrai dire, nous réfléchissons parfois au nom que pourrait avoir cette petite compagnie (sourire).

Nicolas Le riche – L’avenir est très incertain. On m’aurait dit il y a deux ans que nous lancerions le LAAC, je n’aurais pas parié beaucoup dessus. Nous en avions envie, mais nos voies ne partaient pas vers ce chemin. En tout cas, on ne se ferme aucune porte.

Clairemarie Osta – Cela fait aussi partie d’un des ingrédients motivants de ces jeunes. Toutes les occasions de monter sur scène seront saisies, voire provoquées.

 

Comment va se passer le recrutement de ces apprentis ?

Clairemarie Osta – Nous allons nous rencontrer, ce qui sera le plus simple. Ils vont nous exposer leurs objectifs, on va les regarder. On espère avoir de multiples profils, comme nous avons été des interprètes ouverts et variés.

Nicolas Le riche – Il y a un dossier d’inscription sur le site du LAAC et des auditions en septembre. On va regarder les différents profils. Le travail du-de la danseur-se demande pas mal de courage. Si ça ne passe pas par la tête et le désir, rien ne se fait. Nous devons sentir ce désir.

Journée portes ouvertes du LAAC

Journée portes ouvertes du LAAC

Lors de cette journée inaugurale du 1er juillet, vous avez donné un cours de danse classique à deux. Vous allez reproduire cela pendant l’année ?

Nicolas Le riche – Il n’y a pas de règle ! Nous aimons travailler ensemble, on se connaît bien. Au quotidien, nous serons parfois deux, parfois seul-e, cela dépendra des élèves qui seront là, autant pour les apprentis que pour les enfants.

 

Les cours du matin seront pour les apprentis et futurs professionnels. Mais vous allez aussi donner des cours pour les enfants le mercredi. Pourquoi ce choix ? C’était une obligation financière pour mener à bien ce projet ?

Clairemarie Osta – Ce choix ne vient pas d’une obligation financière. Les choses que nous proposons ont forcément un prix, mais nous avions le choix. Nous n’avons pas de contrainte. Le rêve commence enfant. Le moteur de l’artiste prend sa naissance, particulièrement dans la danse, dans l’enfance. Nous avons commencé enfant, j’ai été amateure jusqu’à 15 ans. À la fin de mes études à Nice, ma directrice m’a dit qu’il fallait que je parte pour devenir danseuse. Mais pour quoi faire ? Je suis déjà danseuse ! (rire). La danse faisait déjà partie de ma vie. Cette énergie fait déjà partie des enfants. Nous voulons aussi être nourris de cette énergie, qui sera communicative.

Nous nous laissons la liberté de mettre en place d’autres cours de niveau pour enfants pendant l’année, ou pourquoi pas des cours de garçons. Nous devons être adaptables.

Journée portes ouvertes du LAAC

Journée portes ouvertes du LAAC

Les cours du matin pour les apprentis seront aussi ouverts aux amateurs. Là encore, pourquoi ce choix ?

Clairemarie Osta – Les amateurs sont aussi de grands passionnés, dont l’âge n’a pas altéré la passion. Leur créativité est souvent débridée, le moteur est fort. Ce sera aussi communicatif à ces jeunes qui veulent être professionnels.

 

Comment vont se croiser les enfants et les apprentis ?

Clairemarie Osta – Il y aura un spectacle de fin d’année où chacun aura une place. D’autres événements seront organisés, peut-être des conférences dansées, des projets communs. Concrètement, les apprentis auront cours le matin et les enfants le mercredi après-midi. Mais ce n’est que le squelette. On démarre. Nous voulons partager ce qui se passe au LAAC. Donc nous pouvons aussi imaginer des rencontres avec le public, une séance de dédicaces avec un artiste (qui ne sera forcément un-e danseur-euse). Nous restons dans l’ouverture.

Journée portes ouvertes du LAAC

Journée portes ouvertes du LAAC

Le LAAC vient-il combler un manque de classes de grands maîtres, qui n’existent plus à Paris aujourd’hui ?

Nicolas Le riche – Bien sûr ! Nous avons eu la chance de connaître une époque où il y avait à Paris des grands maîtres. Il faut aussi le mettre en perspective, nous sommes dans une autre époque. Nous avons eu la chance d’avoir des années d’interprètes riches, chargées. On a envie de retourner cette expérience comme une peau d’orange et de l’offrir. On a eu la chance de vivre une période très intéressante pour la danse française, avec l’arrivée de Rudolf Noureev, cette nouvelle danse contemporaine comme William Forsythe ou Maguy Marin. C’était une époque extrêmement riche.

Clairemarie Osta – Et avec quelques génies. On ne sait pas quand une période comme celle-là peut se reproduire.

Nicolas Le riche – Nous avons eu la chance d’être là. On espère que ce foisonnement peut vivre.

 

Comment voyez-vous votre place dans la transmission des nombreux rôles que vous avez interprétés ? 

Clairemarie Osta – Si l’on parle d’un patrimoine, on parle de transmission. La transmission d’un répertoire est capitale dans la formation des artistes. On ne peut pas monter un ballet, faire une création, avec des gens qui n’ont pas de culture ou de savoir-faire. Les apprentis du LAAC auront du répertoire à travailler. On intégrera cette culture qui nous semble indispensable. Tout ce mélange-là nous intéresse. Nous n’avons pas réponse à tout, mais on se questionne.

Nicolas Le riche – Nous avons fait beaucoup de rôle à l’Opéra de Paris, c’est un endroit important de transmission. Mais attention, il ne faut pas que ce soit le seul endroit en France de transmission. Sinon, c’est un danger énorme, cette tradition ne peut pas tenir qu’à un seul lieu. Imaginez que Molière ne soit joué qu’à la Comédie-Française, ce serait triste pour tout le monde. Imaginez aussi qu’un nouveau Directeur de la Danse arrive, qu’il n’aime pas Roland Petit et qu’il décide que Roland Petit ne sera plus dansé à l’Opéra de Paris : Roland Petit disparaît. C’est une réalité. Je peux aussi parler de Maurice Béjart, de Serge Lifar, de pans très importants de l’histoire de la danse française. Il ne doit pas y avoir un unique lieu de diffusion. Le LAAC s’inscrit dans cette préoccupation.

Il faut faire durer cette voix qui est passée par nous à un moment. C’est la richesse de la danse : elle est basée sur du vivant, une transmission vivante. Prenons L’après-midi d’un Faune de Vaslav Nijinski. Cette version a été transmise oralement par deux personnes qui n’avait pas dansé le ballet. Mais Nijinski a lui-même écrit la chorégraphie, tout est noté au détail près. C’est incroyable de confronter sa partition avec ce que l’on voit en scène, elle est bien plus contemporaine et imaginative que celle que nous dansons à l’Opéra de Paris, qui est une version romantisée ou fantasmée de ce que peut être L’Après-midi d’un faune.

Nicolas Le Riche dans L'Après-midi d'un Faune de Nijinski

Nicolas Le Riche dans L’Après-midi d’un Faune de Nijinski

Il est imaginable de remonter un jour cette version ?

Nicolas Le riche – Elle est en train d’être remontée. J’ai commencé à la travailler au début de cette année.

 

Quel est votre regard sur le paysage de la danse en France aujourd’hui ?

Nicolas Le riche – Il faut se poser la question du paysage chorégraphe en France, de ce qu’il est et de comment il doit évoluer. Je peux regretter que sur 19 CCN, il y en a 18 qui soient contemporains. On peut regretter qu’à Marseille, l’école ne fasse plus partie du ballet. Ce sont des choses qui sont difficiles à comprendre concrètement, sur la nature et la richesse que proposaient ces outils. C’est un paysage un peu uniformisé.

 

Quels souvenirs gardez-vous aujourd’hui de vos adieux ?

Clairemarie Osta – Comme d’un grand moment et d’une grande joie. De beaucoup de stress aussi, comme quand on organise une grande fête et que ce n’est pas forcément celui ou celle qui organise qui en profite le plus (sourire). Ce fut aussi une grande joie de l’avoir vécu avec Nicolas, mais si au départ cela m’inquiétait de peur d’être encore plus émue. Mais finalement, sa présence m’a beaucoup soutenue. Ces adieux restent aussi une grande satisfaction d’avoir pu “marquer le coup”, c’est grâce à ça que l’on peut prendre de nouveaux rebonds. Cette cérémonie est basée sur une tradition. On fête quelqu’un et on fête aussi l’histoire du groupe auquel on appartient. J’ai plus souffert en restant et en voyant partir des gens que j’admirais ou avec qui j’avais travaillé que de partir moi-même. J’avais confiance dans l’avenir et de ce que j’avais envie de faire, dans cette nouvelle possibilité qui allait s’ouvrir.

Nicolas Le riche – J’étais heureux de partir. J’avais envie de partir et je sentais que c’était le moment. J’étais arrivé au bout d’un chemin. Je retiens le partage avec le personnel de l’opéra. Je me suis battu pour que cette soirée soit avec mes amis, avec des gens qui souhaitaient participer. C’était un moment très agréable. C’était aussi l’une des premières fois où je pouvais parler de l’Opéra tel que je l’avais vécu, ce qui était précieux pour moi. Repasser le fil, ces souvenirs qui ont été importants pour moi, ces rencontres avec des chorégraphes, ces mythes comme Nijinski… C’était une première pierre pour dire aussi que la danse, oui, mais pas que. Quand on est danseur, on n’est pas que danseur. Il faut être… Danseur ! Il faut regarder les peintres, les décorateurs, tout ce qu’il y a autour. C’est peut-être pour ça que j’aime autant les Ballets russes.

C’était beaucoup de bonheur. J’ai terminé avec Le Boléro de Maurice Béjart, qui m’a beaucoup intéressé au fil du temps. Maurice est un drôle de bonhomme. Son œuvre est riche. Son Boléro peut se traiter de mille et une manières. Comment s’inscrit-on à l’intérieur d’une œuvre ? Qu’est-ce que l’on donne à un rôle ? Comment le nourrir ? On peut orienter le discours. La personne sur cette table, elle peut être là comme une icône sensuelle, ou comme un meneur de troupes qui part au combat, ou comme un moment de partage. C’est magique d’appréhender toutes ces subtilités en tant qu’interprète. L’univers intérieur est très important.

Nicolas Le Riche - Saluts de la soirée du 9 juillet

Nicolas Le Riche – Saluts de la soirée du 9 juillet

 

Commentaires (2)

  • J’ai vu votre fin de saison au Theatre de Champs Elyeeses, cette apre-midi, et c’etait formidable, la meillier “spectacle d’entreprise prive de danse du monde” dans mon avie. Je suis une ancienne danseurs classique et moderne et aussi l’ancienne Directrice de la Companie Jeunese d’Irelande. Irish National Youth Ballet. Maintainent je suis ci motiver de suivi votre Atelier de Choreographie avec tout m’intresse.
    Bravo Nichola et Clairemarie,
    Je t’embrasse,
    Anne Campbell-Crawford

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  • Hier, j’ai vu le spectacle de fin d’année de l’Atelier Laac. Je souhaite de nouveau féliciter les réalisateurs de cette merveilleuse opportunité pour les jeunes danseurs qu’ils ont créé. Tous les danseurs ont affiché un comportement absolu et ont semblé plus forts de technique que l’année dernière, progressent en effet. J’ai apprécié la chorégraphie néo-classique, mais j’aimerais voir plus de la danse sur pointe et aussi quelques tentatives sur le répertoire de La Danse Classique. Les musiciens ont été très appréciés et ont ajouté beaucoup à la théâtralité.
    Encore Bravo et merci,
    Anne Campbell-Crawford

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