2012, bilan d’une année de danse et Top 10 des représentations
Qui dit fin d’année dit forcément bilan de l’année écoulée. Voici le mien pour la danse en 2012, forcément subjectif, forcément incomplet, retraçant douze mois à écumer les salles de spectacles. Un mois, un événement à retenir, et un Top 10 pour finir.
Janvier : Sergueï Polunin claque la porte du Royal Ballet de Londres
C’était le danseur prodige du Royal Ballet de Londres. A 21 ans le russe Sergueï Polunin était Étoile de la compagnie anglaise, avait droit à tous les grands ballets et était adoré du public. Mais à une semaine d’une prise de rôle, il claque la porte de la célèbre institution pour aller… nul part. Sur les réseaux sociaux, le danseur annonce qu’il veut ouvrir un salon de tatouage, sa seconde passion. Grosse tête subite ou burn-out ? Sergueï Polunin était parti de chez lui à 13 ans pour intégrer la Royal Ballet School. Soliste à tout juste 19 ans de la compagnie, il était soumis à une grosse pression, et avait visiblement besoin de liberté. Après quelques mois d’errance, le danseur a finalement signé un contrat avec le Stanislavski Theatre en Russie, tout en restant Guest Artist au Royal Ballet. Le danseur, un être humain comme les autres.
Février : les 40 ans du Prix de Lausanne
Depuis 40 ans, le Prix de Lausanne est devenu un événement incontournable du monde de la danse. Alors que les autres concours misent souvent sur la performance, à Lausanne, on essaye de voir les choses autrement. Avant de passer sur scène, les candidat-e-s sont ainsi évalué-e-s pendant plusieurs jours, en cours de danse classique ou contemporain ou pendant le coaching de leur variation. Ils-elles sont ainsi jugé-e-s sur leurs performances, mais aussi sur leur capacité à évoluer et à prendre en compte les remarques. Depuis sa création, de nombreuses lauréat-e-s du Prix de Lausanne sont deven-e-s d’importance personnalités du monde de la danse, de José Martinez à Alessandra Ferri, de Benjamin Millepied à Jean-Christophe Maillot. Pour cette quarantième édition, clôturé par un grand gala, le jury n’était d’ailleurs composé que d’anciens lauréa-t-e-s.
Mars : une journée en live avec le Royal Ballet de Londres
S’il y a une compagnie à l’aise avec les réseaux sociaux, et même particulièrement en avance, c’est bien le Royal Ballet de Londres. En mars, la troupe a véritablement créé l’événement. Pendant toute une journée (le 23), il a ainsi été possible de suivre en vidéo, partout dans le monde, la compagnie au travail. Et en direct. La journée a débuté par le cours du matin, bien sûr, avant d’enchaîner avec des répétitions de solistes et de corps de ballet. Au delà de l’aspect technique (aucun bug à signaler, une image fluide et visiblement une grosse régie derrière), cette journée fut absolument passionnante. Chaque maître de ballet jouait le jeu en essayant d’être le plus pédagogue possible, et livrait moult détails sur les ballets durant les répétitions. Et quel régal de voir ces danseurs et danseuses au travail, concentré-e-s à leur barre.
D’un point de vue communication, c’est aussi un sans faute. Certaines compagnies sont encore persuadées que, pour garder une image prestigieuse, il ne faut surtout rien dévoiler. Erreur. Le Royal Ballet a en effet montré durant toute cette journée la richesse de son répertoire, de son histoire et de son effectif… tout en ayant les deux pieds dans le XXIe siècle. Pour les amoureux-s-es du lyrique, le Royal Opera House retente l’expérience le 7 janvier, cette fois-ci autour de l’opéra.
Avril : Tamara Rojo prend la tête de l’English National Ballet
L’actualité a décidément été riche outre-Manche en ce printemps 2012. Le 12 avril (le jour de mon anniversaire, tiens), l’Étoile du Royal Ballet Tamara Rojo est nommée directrice d’une autre compagnie londonienne, l’English National Ballet. Pour la danseuse de 38 ans, qui brille encore sur scène, c’est un vrai défi. Et aussi un retour aux sources, puisque Tamara Rojo a dansé dans cette troupe au début de sa carrière. L’Angleterre est en pleine restriction budgétaire, le monde de la culture n’est pas épargné, l’English National Ballet non plus. Mais pour la danseuse, moins d’argent ne signifie pas non plus moins d’ambition, elle a d’ailleurs expliqué très rapidemment qu’elle avait de vrais projets pour la compagnie. On ne peut aussi qu’applaudir au fait que ce soit une femme qui ait été nommée. Voir une grande compagnie de danse dirigée par une directrice n’est plus extraordinaire, mais les femmes restent encore trop peu nombreuses aux postes clés dans le monde de la danse.
Mai : les Adieux de Clairemarie Osta
Le 13 mai, la Danseuse Étoile de l’Opéra de Paris Clairemarie Osta a fait ses adieux à la scène. Elle a choisi de partir sur L’Histoire de Manon, avec son mari Nicolas Le Riche en partenaire, même si sa vraie dernière eu lieu à New York en juillet, dans Giselle. Formée au CNSMDP, Clairemarie Osta est entrée dans le corps de ballet en 1988. Après de longues années en tant que Sujet, elle passe Première danseuse en 1999, puis Étoile en 2002, à 32 ans. Danseuse atypique, lunaire, Clairemarie Osta devient vite très appréciée du public, grâce à ses qualités d’interprète et l’intelligence de sa danse. Lors d’une rencontre publique qui eu lieu quelques jours plus tard, la danseuse révéla qu’elle souhaitait se rediriger vers l’enseignement, même si elle voulait continuer à danser. Aucune date de spectacle n’a pour l’instant été dévoilé, mais son premier projet a bien avancé. En décembre, Clairemarie Osta est en effet devenue la directrice des classes de danse du CNSMDP, un retour aux sources.
Juin : Myriam Ould-Braham est nommée Danseuse Etoile
L’une part, l’autre arrive… Un mois après le départ de Clairemarie Osta, une autre Étoile a vu le jour : Myriam Ould-Braham. Comme son aînée, la danseuse a dû patienter pour se voir accéder à ce titre suprême. Malgré d’immenses qualités artistiques et techniques, une musicalité sans faille et un lyrisme assez unique dans la compagnie, Myriam Ould-Braham doit se contenter de rester dans l’ombre… au grand désespoir du public qui en a fait unanimement sa chouchoute. Mais le 18 juin, à l’issue de la Première de La Fille mal gardée où elle tient le rôle-titre, Myriam Ould-Braham est nommée Danseuse Étoile. Explosions de bravos dans la salle et déluge de tweet enthousiastes jusqu’à la fin de la saison !
Cette nomination fait suite à deux autres qui ont eu lieu un peu plus tôt dans la saison sur La Bayadère : Josua Hoffalt et Ludmila Pagliero. Pour lui, c’était attendu et mérité, le public s’est réjoui. Pour elle, ça a été plus compliqué. Peu appréciée, sa nomination a créé la polémique et pas mal de propos acerbes sur le web. Peut-être moins pour elle-même que parce qu’elle était nommée avant Myriam Ould-Braham d’ailleurs… Éloignée quelques temps de la scène pour blessure, Ludmila Pagliero s’est depuis efforcée de combler ce manque de popularité. Sa Kitri a plutôt séduit, surtout dans les dernières représentations.
Ces trois artistes sont en tout cas amenés à devenir les piliers de la compagnie, alors que toute une génération est en train de faire ses adieux.
Juillet : la tournée américaine de l’Opéra de Paris
Cela faisait des années que le Ballet de l’Opéra de Paris n’avait pas dansé aux États-Unis. Pour sa tournée outre-Atlantique en 2012, la compagnie n’a donc pas fait les choses à moitié : 25 représentations entre Chicago, Washington et New York, trois programmes, cinq ballets, presque toutes les Étoiles du voyage, et cette envie de montrer ce qu’est le “style français”.
Le bilan fut pourtant mitigé. La compagnie a rencontré un vrai succès public, rassemblant même plus de 10.000 personnes devant une retransmission sur écran géant de Giselle à Chicago. Les critiques de la ville, ainsi que celles de Washington, furent très enthousiastes. Mais les représentations à New York ne se passèrent pas si bien. La presse, habituée à voir de nombreuses troupes, s’est montrée dure avec la compagnie parisienne. Le programme français (Lifar/Petit/Béjart) n’a pas su séduire, même s’il s’agissait plus ici de références culturelles qu’autre chose. Mais Giselle fut aussi égratignée. Ce que reprochèrent les critiques ? Un corps de ballet parfait mais très froid, des solistes se contentant d’être dans la représentation, peu d’émotion… Finalement, un résumé de ce qui peut parfois se dire sur la tweetosphère française à l’issue de certaines représentations.
Août : Dominique Hervieu arrive Lyon
Ancienne directrice du Théâtre de Chaillot, Dominique Hervieu a pris la tête de la Maison de la Danse de Lyon en juillet 2011. Mais c’est véritablement un an plus tard que la chorégraphe fera parler d’elle, alors qu’est lancée la 15e Biennale de la Danse de Lyon, dont elle est aussi la directrice artistique. Dès le mois d’août, Dominique Hervieu commence à donner ses premières interviews, et dévoile une programmation alléchante, entre grands chorégraphes (Angelin Preljocaj), découvertes excitantes (Dada Masilo), et troupes du bout du monde (les ballets de Bali).
Pour Dominique Hervieu, cette nouvelle mission est un challenge, car la barre est particulièrement haute. La Biennale a une réputation internationale et attire le public, la Maison de la danse fait salle comble. C’est même l’une des rares salles en dehors de Paris à proposer une si intéressante programmation en danse contemporaine. Une nouvelle salle est en construction, plus grande, permettant peut-être d’accueillir enfin un ballet classique, grand absent de la scène lyonnaise pourtant foisonnante.
Septembre : le lancement de l’année du Sacre
2013, c’est l’année du Sacre… Oui, bon, on est encore en 2012, mais programmation par saison oblige, on commence déjà à bien en entendre parler. Le Sacre du Printemps, œuvre emblématique de la danse, a été créé en 1913. 100 ans plus tard, toutes les compagnies et chorégraphes du monde sont bien décidés à rendre hommage à ce ballet si particulier. A Paris, cela a commencé avec la version de Thierry Thieû Niang, projet sympathique mais qui ne touche pas vraiment aux tréfonds de l’âme. Beaucoup d’autres versions seront à voir au cours de l’année 2013.
Octobre : Merce Cunningham vs Marie-Agnès Gillot
Difficile de passer cet automne à côté de la première création de Marie-Agnès Gillot pour l’Opéra de Paris, Sous Apparence. Tous les médias, du plus spécialisé au plus grand public, se sont penchés sur ce ballet. Même si les danse addict ont frôlé l’overdose, j’avoue que j’aimerais bien voir tous les spectacles de danse avoir ce même soutien. Et pourtant, ce n’est pas Sous Apparence dont le public se souvient, mais du ballet de Merce Cunningham Un jour ou deux, donné au cours de la même soirée. Alors que tout le monde s’apprêtait à s’ennuyer, ce fut une révélation d’intelligence et de sensations. Zéro décor, zéro costume, zéro dramaturgie, et une beauté du geste à couper le souffle.
Novembre : le retour de West Side Story
Il y a des chefs-d’œuvres que le temps n’efface pas. Loin de la version cinéma, loin des effets scéniques, West Side Story reste la comédie musicale par excellence. La partition, la trame, tout est toujours aussi moderne et percutant. La version, qui faisait son grand retour à Paris, est de plus servie par une formidable troupe, généreuse, inventive, sachant rendre hommage aux maîtres sans lui donner un goût de naphtaline. Un grand spectacle. Au milieu de tous les spectacles musicaux à la française d’une piètre qualité, le succès de West Side Story est aussi la preuve que le public Hexagonal sait apprécier les bonnes choses niveau musical.
Décembre : la déferlante danse au cinéma et à la télévision
On dit souvent que la danse souffre d’une trop faible exposition dans les médias. C’est vrai… et pourtant, ce mois de décembre a montré que l’on pouvait faire des choses avec des pointes dedans. Au cinéma, pas moins de trois films ayant trait à la danse sont sortis : Le Concours de Danse, Anna Halprin le souffle de la danse ou Main dans la Main. Sans compter les retransmissions en direct de ballets, de Don Quichotte au NDT, en passant par le Casse-Noisette du Bolshoï et du Royal Ballet de Londres. Même chose à la télévision : une soirée spéciale danse sur France 2 le 26 décembre, le très joli documentaire Le Grand saut, et même Danse avec les stars qui domine les audiences.
2013 commencera en plus très bien, avec la diffusion à 20h50 sur Arte, le 4 janvier, du ballet Don Quichotte (Dorothée Gilbert et Karl Paquette, soirée captée le 18 décembre dernier à l’Opéra Bastille). Un grand ballet classique en prime-time sur une grande chaîne, cela faisait longtemps que ça n’était pas arrivé. Croisons les doigts pour que ça continue.
Enfin, pour être tout à fait complète sur ce bilan de l’année danse 2012, voici mon Top 10 des représentations ou ballets (qui ne fut pas facile à faire !).
1) La Fille mal gardée, Myriam Ould-Braham et Josua Hoffalt, 18 juin
J’aime beaucoup ce ballet, rempli d’humour et de poésie. Il a été ce soir là particulièrement bien dansé, avec la fin en apothéose de cette nomination surprise. Un superbe couple d’Étoiles, de très intéressants seconds rôles, un cast homogène, un corps de ballet uni… Cela n’arrive plus si fréquemment que ça du côté de Garnier.
2) West Side Story, 30 octobre
J’en attendais beaucoup, ça a été encore mieux qu’espéré. Un spectacle entier, unique, magique.
3) 6.000 miles away, Sylvie Guillem, 15 mars
Quand Sylvie Guillem crée un spectacle, elle ne fait pas les choses à moitié. Pour 6.000 miles away, elle s’est offerte une création de William Forsythe avec Nicolas Le Riche, un sublime solo de Mats Ek, un couple magnifique sur un non moins magnifique Kylian, et en bonus, une forte dose d’émotion avec le duo Mats Ek/Ana Laguna. Une soirée réunissant les mythes de la danse du XXe siècle et qui a tenu ses promesses.
4) Un jour ou deux de Merce Cunningham, 10 novembre
Il m’a fallu un peu de temps pour apprécier Un Jour ou deux. Pour la Première, j’étais trop impatiente qu’il se passe quelque chose. Pour la deuxième, je me suis laissée embarquer. A la clé, une expérience de spectatrice unique, une grande poésie et un certain apaisement.
5) Appartement, Mats Ek, 13 mars
Encore Mats Ek ! Son Appartement, découvert lors d’une soirée Robbins/Ek, fut un grand moment. Beaucoup de choses, d’émotion, de surprises, de force, une superbe musique, sans jamais tomber dans la futilité ou le grandiloquent. J’ai choisi la première distribution, l’étoilée, particulièrement réussie, mais le deuxième cast était aussi réjouissant.
6) Swan Lake de Dada Masilo, 16 octobre
Ma chorégraphe révélation ! Un Lac des Cygnes revisité avec beaucoup d’humour et d’originalité, enfin quelque chose de neuf sur scène. Déjà pressée de découvrir d’autres ballets de Dada Masilo.
S’il y avait eu l’effet de surprise, cette représentation serait arrivée deuxième. J’avais déjà vu ce spectacle il y a deux ans, mis à part un pas de deux, mais ça n’a pas d’importante. Ouliana Lopatkina remet les choses à leur place. La Danse, c’est le geste porté par quelque chose, une intention, une culture, une émotion, une musique. Rien n’est là par hasard, rien n’est là pour faire joli. Sa Mort du Cygne est vue et revue, mais à chaque fois différente. Un vrai moment de danse.
Une vraie surprise ! Je suis allée voir ce musical adapté en français sans y attendre grand chose… Et qu’est-ce que j’ai ri ! Le texte est absolument grinçant et politiquement incorrect, particulièrement réjouissant alors que nous étions en pleine période électorale. La musique, puisant dans le jazz, est entraînante. Et la troupe, tout simplement géniale. Comme quoi, il est possible d’adapter en français des classiques de Broadway, à condition d’y mettre un minimum de moyens et de soigner le casting.
9) Revelations d’Alvin Ailey, 25 juin
J’ai découvert la troupe Alvin Ailey en juillet, avec les Étés de la danse. Si les spectacles m’ont parfois laissé un goût mitigé, je retiens un ballet : Revelations. La pièce signature du chorégraphe n’a rien perdu de sa lumière et de son enthousiasme. Difficile de rester insensible à cette formidable dose d’énergie et d’espoir, portée par une musique gospel superbe.
10) La Fille mal gardée, Mathilde Froustey et Pierre-Arthur Raveau,13 juillet
Quand je disais que j’aime beaucoup ce ballet, et que j’ai beaucoup aimé cette série ! L’une des dernières représentations fut assurée par un couple de Sujets, pas souvent solistes, complété par François Alu en Alain. Ces trois-là avaient visiblement envie de se faire plaisir. Un vrai bonheur sur scène, une joie irrésistible de danser, beaucoup d’éclats de rire… Une excellente façon de clôturer ma saison 2011-2012.
Et vous, que retenez-vous de l’année danse 2012 ? Quel serait votre Top 10 ?
Anne
J’ai eu la chance de voir le ballet de l’Opéra de Paris à New York quand j’y habitais encore. Le programme Lifar / Petit / Béjart, déjà vu en 2009, m’a enchantée. Ensuite, la représentation de Giselle était conforme aux critiques (beau mais un peu froid et manquant d’émotion) ; le public américain a quand même donné une standing ovation.
En tout cas ces spectacles ont vraiment réveillé ma curiosité. Alors qu’avant j’allais voir des ballets plutôt par hasard, ils m’ont donné envie d’en savoir plus sur ce monde (merci Youtube) et d’aller régulièrement à l’Opéra en 2013. Une très bonne résolution, non?
cocopumpkins
Je voudrais ajouter à ce top 10, le LAC de Jean-Christophe Maillot, par les ballets de Monte-Carlo, qui se donnait en cette fin d’année à Monaco. Un bouillonnement d’énergie, des costumes superbes, de très belles qualités techniques, une interprétation vibrante, et la choré qui tombait pile poil sur la musique. Un vrai bain d’émotions!
Strapontine
Si j’avais un top 10 à faire je placerais en n°1 “May B” de Maguy Marin. Puissant, une vraie révélation !
“L’Appartement” de Mats Ek apparaitrait aussi dans mon top 10 😉 Depuis que je l’ai vu sur scène je revisionne très régulièrement des extraits, je ne peux plus m’en passer.
Joelle
En” Topissime” (non mentionné dans la liste d’Amélie), je mettrais l’interprétation de la Mort du Cygne par le ballet Trocadero de Monte-Carlo aux Folies Bergères à Paris cet automne !
L’image du cygne se déplumant pas à pas (merci les Kleenex !) restera gravée dans nos mémoires, même si celà peut apparaître comme un “blasphème” aux admirateurs de ce superbe ballet classique ! =D>
Anne-Laure
Tiens c’est drôle quand j’avais fait mon bilan de la saison 2011-2012 j’étais arrivée à des conclusions similaires ; ) J’y ajouterai Manon, mais je sais que ce n’est pas ton ballet préféré.
Cams
moi j’ajouterai aussi dans mon top la représentation de Don Quichotte avec Mathilde Froustey et François Alu!
Lola
Je garde un fort souvenir de l’Orphée et Eurydice de Pina Bausch, le chant mêlé à la danse m’avait beaucoup touchée (en même temps avec une telle oeuvre musicale à la clé, difficile de ne pas être touchée). Et je dois bien citer la Bayadère avec Zakharova dans le rôle de Nikiya, une reine était à Bastille ce soir-là.
Amélie
@ Anne : Une excellente résolution 😉
Joelle
A propos de S. Sakharova, elle est annoncée dans le programme “Le Gala des Etoiles” au Palais des Congrès de Paris les 5 et 6 février prochains, en compagnie d’autres danseurs du Bolchoï, Stanilasvky, Opéra de Minsk et Vienne ! 🙂
Ayant vu sa prestation (Cygne) lors de la retransmission sur Arte de la réouverture du Bolchoï, je suis ravie de son rajout au programme.
Elle ne figurait pas au programme initial mais fin décembre, des affiches ont fleuri dans le métro parisien….
Pour ceux et celles que cela intéresse, il reste quelques places encore pour les deux dates.
brian
Un petit rappel de mémoire…c’est vrai que c’était en début d’année 2012 !
mais on ne peut pas oublier la sublissime NIKYIA de Héloïse BOURDON qui était en véritable état de grâce un certain 24 Mars et qui a reçu une véritable ovation du public de lOpéra.
Date mémorable qui nous a également fait découvrir François ALU en IDOLE DOREE. Absolument fabuleux ces deux jeunes (grands espoirs)..pour moi au Top Ten absolument et incontournablement!