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Le Temps d’aimer 2020 – Du 11 au 20 septembre à Biarritz

Le festival Le Temps d’aimer à Biarritz marque depuis 30 ans la rentrée chorégraphique en France. Cette édition 2020, qui se déroulera du 11 au 20 septembre, aura un goût particulier : ce ne sera pas simplement la rentrée de septembre, mais aussi la reprise des spectacles de danse après six mois de fermeture par la crise sanitaire. Ce sera le retour du public comme des artistes dans les théâtres, le retour des levers de rideau. Le retour aussi des moments partagés, Le Temps d’aimer organisant de nombreux événements dans la ville, comme la traditionnelle Gigabarre du dimanche face à l’océan. Comme le dit Thierry Malandain, directeur artistique du festival, “cette 30ème édition du Temps d’Aimer ne sera pas seulement un évènement anniversaire, mais après avoir fait sauter le verrou de la peur cannibale, le pari audacieux de la réconciliation du corps et de l’esprit, le premier pas vers l’amour et le bonheur, en espérant qu’après l’été le temps de la bise sera revenu“. Et toujours, malgré de nombreuses frontières fermées, une programmation riche et exigeante.

Le Temps d’aimer 2020

Le programme et quelques coups de coeur

Les grandes compagnies françaises seront au rendez-vous de cette 30e édition du Temps d’aimer. Le Ballet du Capitole présente son beau programme contemporain À nos amours, autour de quatre pièces de Kader Belarbi, David Dawson et Cayetano Soto, dont la tournée en mars avait été interrompue. Dans une veine plus néo-classique, où la danse fait corps avec la musique, les Ballets de Monte-Carlo viennent avec deux pièces de Jean-Christophe Maillot, Vers un Pays Sage et Altro Canto, tandis que le Malandain Ballet Biarritz propose Mozart à 2 et Beethoven 6, extrait de la récente création de Thierry Malandain La Pastorale. Pour la danse hip hop, l’incontournable collectif (La) Horde vient avec le Ballet de Marseille pour To Da Bone. On guettera aussi la compagnie Rêvolution d’Anthony Égéa, un habitué du festival, qui vient avec son trio féminin Uppercut, à voir en plein air devant le Casino, suivi au Colisée par Cellule de la remarquée chorégraphe hip hop Nach. L’on regrettera l’absence de Sharon Eyal et Roy Assaf, dont la venue finalement n’aura pas été possible. 

Le Temps d’aimer laisse aussi toujours de la place aux troupes basques. Cette année, l’on découvre Blanca Arrieta pour sa pièce Puzzling Solos, construit autour de trois interprètes puissant-e-s (dont elle-même). Enfin, même si la première ne nous avait pas forcément convaincus, comment passer à côté de la toujours formidable Marie-Agnès Gillot ? Elle vient ici avec le danseur de flamenco Andrés Marín pour leur pièce Magma, menée par Christian Rizzo. 

Magma – Marie-Agnès Gillot et Andrés Marín

Les temps de rencontre 

Le Temps d’aimer, depuis 30 ans, ce ne sont pas que des spectacles. Ce sont aussi des répétitions publiques, tous les jours de festival à 12h30 dans le jardin en face de la Gare du midi. L’occasion de voir les troupes invitées au travail, mais aussi de découvrir de jeunes talents. L’année dernière, Christine Hassid avait ainsi montré son travail en construction de sa pièce N’ayez pas peur ! avec sa troupe Christine Hassid Project. Cette année, elle montre sa chorégraphie aboutie, au Théâtre du Casino. 

Autre rendez-vous incontournable : la Gigabarre du dimanche matin. Une barre démesurée est installée le long de la Grande plage, face à l’océan. Amateurs, professionnels, néophytes ou passionnés depuis de longues années : le public, quel qu’il soit, est invité à venir “prendre sa barre” comme on dit. La Gigabarre du 13 septembre est menée par Richard Coudray, maître de ballet au Malandain Ballet Biarritz, avec les musiciens de l’Académie Maurice Ravel pour nous accompagner, celle du 20 septembre sera menée par Kader Belarbi, ancien Danseur Étoile de l’Opéra de Paris et aujourd’hui directeur du Ballet du Capitole. Toujours sur la pratique de la danse, les avancés pourront profiter de stages dans le Grand studio de la Gare du Midi, avec les Ballets de Monte-Carlo (danse classique), Andrés Marín (flamenco) ou Sharon Eyal (danse contemporaine).

Autre temps de rencontre, des conférences, notamment une avec Laura Cappelle autour du très attendu livre Nouvelle histoire de la danse en Occident, à venir à la rentrée, et quelques projections, dont le documentaire Danser sa peine de Valérie Müller, l’un des plus beaux films de danse de la saison écoulée. 

Vers un pays sage de Jean-Christophe Maillot

30 ans

Pas question, malgré le contexte, de ne pas marquer l’événement : Le Temps d’aimer fête en 2020 ses 30 ans. Pour l’occasion, une exposition est à voir pendant la durée du festival. Et un livre édité pour l’occasion sera distribué gratuitement sur place. Danseurs et danseuses, chorégraphes, journalistes, techniciens, habilleuses, spectateurs et spectatrices du monde entier… 31 personnalités ou anonymes racontent un souvenir du Temps d’aimer. 

 

Informations pratiques

Concernant les consignes sanitaires, le port du masque sera obligatoire dans les théâtres couverts pour toutes les personnes du public, ce qui permet de maintenir la jauge maximale pour chaque salle. Tous les spectacles en extérieur sont rassemblés en plein air au Parc Mazon, avec places assises et inscriptions préalable, et restent gratuits. 

Comme chaque année, les tarifs restent doux, avec de nombreuses réductions et des formules d’abonnement très intéressantes. 

Le programme complet et la billetterie sont à retrouver sur le site du Temps d’aimer

 




 

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