Conseil pratique – Petit lexique des muscles
En cette rentrée des classes de danse, l’éveil du corps et de l’esprit suscite un accord parfait pour découvrir ou réviser les secrets du mouvement. La saison du “Conseil pratique” débute ici par une visualisation de cinq muscles souvent cités pour la pratique de la danse classique mais parfois difficiles à visualiser. Ischio-jambier, adducteurs ou tendon d’Achille, voici comment les situer.
L’ischio-jambier
Situé à l’arrière de la cuisse, il est source de courbatures lors de l’apprentissage ou en cas de reprise. Ce groupe de trois muscles est un moteur dans la réalisation des mouvements : flexions des genoux, levées de jambe, bascule du bassin, etc. Autant de gestes incontournables de la danse pour veiller à son entretien. N’oubliez pas que ce groupe de muscles est innervé au niveau de la colonne par le nerf ischiatique ou grand sciatique.
Les adducteurs
Les muscles les plus douloureux en reprise ou apprentissage se situent à l’intérieur des cuisses. La puissance du croisé, des dégagés à l’entrechat peuvent se combiner à la souplesse d’un glissé sur la barre. Cette radicale alternance varie en fonction de votre posture du bassin et à l’élasticité de vos muscles et peut être source de douleurs voir de blessures. Soyez indulgents, écoutez vous !
Le psoas
Au centre de notre corps, à l’intersection du tronc et des jambes, intervient une série de muscles dits grand psoas, petit psoas et ilio-psoas. Muscle de l’âme, il s’étend des lombaires au fémur au plus profond du corps. Il est donc nécessaire de le visualiser. En levant la jambe devant soi, si votre bas du dos s’arrondit, c’est lui ! Muscle qui absorbe les émotions comme les toxines, il doit être étiré, agrandi et gainé.
Les péroniers latéraux
Parmi les muscles du mollet, se trouvent le long et le court fibulaire. Si l’appellation vous semble curieuse, peut-être connaissez-vous ces muscles sous l’appellation péroniers latéraux. Situés sur les faces externes des mollets, ils descendent jusqu’aux métatarsiens. Les pointes tendues et l’en-dehors du pied sont autant de fonctions réalisées par ces muscles. Ils sont maîtres dans la stabilité du pied au sol et permettent notamment la réduction des tremblements de chevilles dans les adages.
Se trouvant juste au dessus du talon, il est visible lors du pied flex. Pointe tendue, il s’efface dans le corps. Véritable poids lourd de la propulsion, il est parfois source de douleur dans les débuts dansés. Il reste un tendon alors cocoonez-le !
Ce petit lexique des muscles inférieurs vous permettra d’éduquer et d’amadouer votre corps lors de cette reprise. N’hésitez pas à partager ce langage codé avec votre professeur. Et retrouvez les “Conseil pratique” de l’en-dehors, du grand écart ou encore du cou-de-pied pour les améliorer.
Elisabeth
Merci pour ce lexique très utile, et pour les conseils pratiques!
LORENA LOPEZ
Merci, je l’alimenterai au fil des saisons. N’hésitez pas à nous communiquer vos envies, vos questions pour enrichir nos Conseils Pratiques.
laurie
Bonsoir
j’ai besoin d’un conseil SVP!! J’ai 36 ans et il y a plus de 15a j’avais mon ecart lateral,j’aimerais retrouver ma souplesse et recuperer le grand écart latéral.Je fais des assouplissemenst depuis 1 mois et je suis assez contente,au début impossible de toucher mes chevilles,maintenant je touche mes orteils et pose ma tete sur mes genoux j’ai aussi une assez bonne ouverture des hanches. Le soucis est qu’en position du grand écart ma jambe de derriere a beaucoup de mal à se tendre celle de devant aucun probleme.Pouvez-vous svp me conseillez? Un grand MERCI!
Caroline
J’ai exactement le même problème que Laurie ! J’ai 41 ans, et j’avais l’écart latéral il y a 20 ans. Je reprends les cours cette année et je m’etire depuis plusieurs mois. Ça revient tout doucement mais c’est long….